CLAUDE LALANNE (NEE EN 1924)
No VAT will be charged on the hammer price, but VA… Read more Une amitié d'exception François-Xavier Lalanne, peu avant sa disparition le 7 décembre 2008, évoquait avec chaleur l'empathie spontannée que sa femme Claude et lui avaient ressentie envers Yves Saint Laurent dés ses débuts chez Dior. Le couturier n'avait que vingt-cinq ans, les artistes dix de plus qui créaient alors des décors pour Jean-François Daigre, avenue Montaigne. Leur amitié dura un demi-siècle, scellée par deux commandes d'exception : d'abord un bar de salon (lot 348) - confié très vite à François-Xavier (commandé en 1964 - livré en 1965), avant l'ensemble décoratif monumental du salon des miroirs (lot 220) - demandé dix ans plus tard à Claude (débuté en 1974, achevé en 1985). Il faut en outre mentionner la collaboration historique, très neuve à l'époque (1969) et restée unique, de Claude Lalanne, réalisant ses Empreintes pour la collection de haute couture d'Yves Saint Laurent, préfigurant de nouvelles acquisitions de sculptures, en particulier pour le château Gabriel en Normandie, signés de Claude, le précieux 'love-seat' en vis-à-vis (1972, lot 368, ancienne collection Guy et Marie-Hélène de Rothschild) pour partager à l'ombre des frondaisons du parc et les deux candélabres en lianes de bronze pour la salle à manger (1999, lot 221). Pour le jardin de la rue de Babylone à Paris, François-Xavier signera cinq fauteuils-oiseaux taillés en 1974 sous la direction de l'architecte Manolis Karantinos dans un marbre blanc immaculé de Crète (lot 366 à 367). Claude et François-Xavier Lalanne sont ainsi les seuls artistes contemporains à être représentés dans la prestigieuse collection Yves Saint Laurent - Pierre Bergé - et avec quels chefs-d'oeuvre ! - exception faite d'Andy Warhol dont les portraits privés du couturier sont dans toutes les mémoires. Yves Saint Laurent et Pierre Bergé se sont reconnus d'emblée une complicité juvénile avec 'Les Lalanne', ce couple d'artistes au naturel inventif et fantasque, qui signait depuis 1966 ses créations d'une seule voix, uni dans un patronyme fusionnel, mais se distinguant très bien par leurs prénoms 'François-Xavier' et 'Claude' comme par leurs factures complémentaires. C'est en septembre 1964, après avoir visité leur première exposition personnelle à la Galerie J., haut lieu des Nouveaux Réalistes à Saint-Germain-des-Prés dirigé par Pierre Restany et Jeannine de Goldschmidt, que Pierre Bergé et Yves Saint Laurent - qui prépare alors sa collection Mondrian - séduits par son Rhinocrétaire, proposent à François-Xavier Lalanne d'inventer un bar sculpture pour leur appartement, Place Vauban face au dôme des Invalides. C'est la toute première commande privée que reçoit le sculpteur. Sitôt livrée, l'oeuvre donne d'abord à rêver avant de servir à boire - loin de l'esthétique précieuse des bars d'appartement des roaring twenties et a contrario du goût 'design' des années 1960 : François-Xavier Lalanne, artiste et artisan qui se refuse à différencier le useful art du useless art, propose une console rectangulaire assez masculine, de milieu à claire-voie, abstraite et non animalière, en acier brut découpé au chalumeau et patiné brun. Deux généreux plateaux superposés en maillechort - un alliage de cuivre, zinc et nickel inventé en Allemagne au siècle des Lumières - dont les reflets fauve satiné renvoient l'argent des timbales et gobelets. Quatre nécessaires surdimensionnés participent de sa monumentalité : un énorme oeuf en cuivre dont un mécanisme ouvre le casier à liqueurs ; un globe transparent destiné aux glaçons, soufflé aux Cristalleries de Choisy-le-Roi ; de la même manufacture en Seine-et-Marne, un long vase cylindrique hors échelle, reprend une éprouvette de recherche nuclaire utilisée à l'usine de Saclay, reçoit de spectaculaires bouquets, feuillages arborescents et fleurs exotiques ; enfin, un joyeux shaker courbe à cocktails en laiton, sur le modèle des cornes à boire prisées sous la Renaissance jusqu'en Perse, semble traverser le bar de haut en bas comme une robuste défense de rhinocéros ou un olifant cyclopéen de chasseur. Ce bar à destination exclusivement privée est contemporain du très connu 'troupeau de moutons' laineux à mufle de bronze qui propulsa François-Xavier Lalanne aux premiers rangs du Salon de la Jeune Peinture en 1965. Il anticipe de peu sur l'emblématique Bar aux Autruches en porcelaine blanche commandé par le premier ministre Georges Pompidou au Mobilier National, réalisé à la Manufacture de Sèvres (1966) qui devait orner bientôt - et pendant plusieurs septennats - le Palais présidentiel de l'Elysée. Pierre Bergé affirme alors dans le quotidien Combat le 27 octobre 1966 : 'Claude et François-Xavier Lalanne logent la poésie chez Alexandre Iolas', alors que rue de Tournon, la boutique Saint Laurent Rive Gauche est inaugurée. En 1969, Yves Saint Laurent, familier du nouvel atelier des sculpteurs à l'orée de la forêt de Fontainebleau, s'émerveille devant les empreintes de Claude Lalanne et ses transmutations végétales en bronze par galvanoplastie. Le couturier, adhérant à la formidable libération pop des années'68, témoin de l'affranchissement du nu - Hair triomphe à Broadway en 1968, à Paris en 1969 - vient alors d'imposer pour son smoking la see through blouse de cigaline (mousseline crêpe) à travers laquelle vibre la poitrine du modèle . Tout naturellement, il demande à Claude de mouler in vivo le buste de son magnifique mannequin fétiche Veruschka : seins, cou, hanches dont le grain de la peau fondu au grain du métal doré se mue en grain de beauté, pour les créations emblématiques de la collection haute couture de l'automne suivant. Après les récentes disparitions de Coco Chanel, Cristobal de Balenciaga et Elsa Schiaparelli, Pierre Bergé proclame avec fierté qu'Yves Saint Laurent est 'le dernier roi vivant'. La vente de la collection Yves Saint Laurent-Pierre Bergé, prés d'un siècle aprés celle de Jacques Doucet, en 1912, est l'insigne confirmation de cette intuition prophétique. Début 1970, Yves Saint Laurent et Pierre Bergé achètent rue de Babylone un vaste duplex avec jardin qu'occupaient la collectionneuse Marie Cuttoli et son mari, Henri Laugier, savant engagé, ancien secrétaire général de l'ONU ayant participé la rédaction de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme à New York en 1948. Dès 1972, Claude Lalanne est invitée à faire entrer la lumière dans le salon de musique du rez-de-chaussée par deux grandes glaces réfléchissant les trois hautes baies vitrées aeclairées par la lumière provenant de la cour. Pour répondre aux proportions patriciennes du volume comme au laque brillant des murs qui seront chocolat, Claude invente un double décor de puissantes tiges végétales coulées dans le bronze, tordues et reciselées. Elle ordonne les rythmes suivant le balancement de lianes cannelées persistantes qui se répondent en asymétrie - évocations de robustes berces de Sibérie ou de fragiles racines épiphytes. S'y vrillent ou s'en libèrent de larges et généreuses feuilles nervurées de diverses variétés d'hosta originaires de Chine ou du Japon, qu'elle a cueillies dans son jardin et immobilisées par galvanoplastie dans une première pellicule de cuivre. Sitôt posés les premiers miroirs, Yves Saint Laurent imagine alors un vaste kaléidoscope de reflets où se multiplieraient les points de vue et convainc l'artiste d'embrasser tout l'ensemble de cette pièce qu'il voue désormais à l'apparat, en multipliant miroirs et bras de lumière. En quelques dix ans, Claude Lalanne a mis en scène une quinzaine de sculptures de la même famille d'ornements renouvelés, chacune placée en trumeau sur les murs de ce qui est devenu cet extraordinaire Salon des miroirs. A l'égal d'une Kunstkammer contemporaine, cette subtile réinterprétation souhaitée par Yves Saint Laurent de la salle des glaces rondes du Pavillon Amalienburg dans le parc de Nymphenburg (Munich), place cette précieuse galerie des glaces de Claude Lalanne au coeur d'un art de vivre souverain qu'Yves Saint Laurent et Pierre Bergé n'ont cessé d'enrichir. Daniel Marchesseau Auteur de la bibliographie Les Lalanne, Flammarion, Paris/New York, 1998 CLAUDE AND FRANCOIS-XAVIER LALANNE -- A SPECIAL BOND François-Xavier Lalanne, shortly before his death in December 2008, recalled with spontaneous tenderness the moment he and Claude first met Yves Saint Laurent. The twenty-five-year-old couturier had recently joined the house of Dior and the Lalannes, ten years his senior, were creating decorative works for Jean-François Daigre on the avenue montaigne. Their friendship was to span half a century and was celebrated in two major commissions: the bar (lot 348), ordered in 1964 and delivered the following year, and the grand project for the mirrored salon de musique, commissioned from Claude (lot 220) a decade later in 1974 and completed in 1985. Other notable creations that should not be overlooked include: the historic collaboration of Claude Lalanne, working on her Empreintes for Yves Saint Laurent's haute couture collection in 1969; works for the Château Gabriel in Normandy, notably the exquisite Love-seat (lot 368) on which to share secrets in the shade of the park; and the pair of bronze candelabra (lot 221) modelled as plant stems for the dining room. François-Xavier also created a suite of five bird-form armchairs for the garden of the rue de Babylone in 1974. These were cut in a brillant white cretan marble under the direction of architect Manolis Karantinos (lot 366 and 367). With the exception of Andy Warhol, whose portraits of the couturier have become universally known, Claude and François-Xavier Lalanne were the only contemporary artists to feature in the prestigious collection of Yves Saint Laurent and Pierre Bergé - and with emblematic masterworks! Yves Saint Laurent and Pierre Bergé enoyed from the start a delightful and productive relationships of friendship and creativity with the two artists known as 'Les Lalanne'. The Lalanne signature, first used in 1966 as a symbol of their shared vision, underscores the closeness of their collaboration, while the individual Christian names of François-Xavier and Claude identify distinct yet complementary approaches. It was in September 1964 that Pierre Bergé and Yves Saint Laurent - who was working on his Mondrian collection - suggested to François-Xavier that he should devise a sculptural bar for their apartment on the place Vauban, overlooking the Invalides. The commission was triggered by their enthusiastic response to the Rhinocrétaire by François-Xavier that they saw on their visit to the Lalannes' first dedicated exhibition, at the Gallery J. - an important showcase for New Realist artists run by Pierre Restany and Jeannine de Goldschmidt in Saint-Germain-des-Prés. This was the sculptor's first private order. The work that he created inspired the imagination, as well as serving its pratictal purpose. His concept was far removed from the stylish private bars fashionable in the twenties and stood in marked contrast to prevalent design trends of the sixties. François-Xavier Lalanne, an artist-craftsman who refused to acknowledge any distinction between functional and non-functional art, conceived a robust rectangular console executed in steel cut with a blowtorch and patinated. Two generous shelves in maillechort - an alloy of copper, zinc and nickel invented in Germany - have a surface sheen that reflects the sparkle of silver drinking cups and gobelets. Four over-scaled service elements give a monumental character to the piece. These comprise a giant brass egg with a counterweight system that allows the top to rise and reveal the bottle store; a translucent spherical glass ice container blown in the Cristalleries of Choisy-le-Roi; a very tall cylindrical vase for spectacular bouquets of foliage and exotic flowers, of similar manufacture, inspired by the giant test tubes developed for nuclear research center at Saclay; and finally a metal cocktail shaker, evoking the horn drinking vessels of the Renaissance and piercing the bar as if it has been gored by a rhinoceros. This private bar is from the same period as the flocks of bronze-featured wool sheep that attracted such wide public attention and made the reputation of François-Xavier Lalanne in the Salon de la Jeune Peinture in 1965. It pre-dates the celebrated Bar aux Autruches in white Sèvres porcelain, commissioned for the state furniture collection by Prime Minister Georges Pompidou in 1966, which stood in pride of place in the Elysée Palace through the tenure of successive presidents. Pierre Bergé declared in the journal Combat of 27 October 1966 that 'Claude and François-Xavier Lalanne have brought poetry to the gallery of Alexandre Iolas.' At the same time, the first Saint laurent Rive Gauche boutique was opened on the rue de Tournon. In 1969, Saint Laurent, a familiar visitor to the new workshops that the sculptors had established on the outskirts of the forests of Fontainebleau, was enthralled to see the fine galvanic bronze castings made by Claude Lalanne from plant specimens. In a Pop spirit that embracing the liberation of the naked body -- Hair was a hit in London and New York in 1968 and in Paris in 1969 -- he proposed that his smoking be worn over a see-through blouse of fine crepe through which the model's breasts could be perceived. For his autumn collection he asked Claude to make casts directly from the body of his splendid model-muse, Veruschka. The texture of her skin was subtly transmutated via the shimmer of gilded metal. Precise replications of her neck, breasts and waist were integrated as sumptuous jewels within memorable evening dresses for the haute couture collection. After the death of Coco Chanel, Cristobal de Balenciaga and Elsa Schiaparelli, Pierre Bergé announced with pride that Yves Saint Laurent was 'the last living monarch' of Paris couture. The present sale of the collection of Yves Saint Laurent et Pierre Bergé, nearly a century after that of couturier and art connoisseur Jacques Doucet in 1912, is the sure affirmation of Bergé's prophetic claim. In the early seventies Yves Saint Laurent et Pierre Bergé acquired a large duplex apartment and garden in the rue de Babylone, formerly the home of collector, Marie Cuttoli. Claude was asked to consider how to add light and depth to the salon de musique. Her solution was to create two large mirrors that would reflect the three high windows that let in light from the courtyard. In keeping with the grand scale of the room and against the foil of the dark plum-brown lacquered walls, she modelled double frames of powerful, twisting stems, cast and chased in bronze. She orchastrated these flowing lines in asymmetrical rythms, exploiting the fluid forms of robust siberian plants or of more delicate roots. Hidden among these, or bursting forth, were the large veined leaves of variety of chinese and japanese hostats, gathered in her garden and finally replicated in a galvanic casting process. No sonner had the pair of mirrors been installed than Saint Laurent visualised the potential of a glorious kaleidoscope of infinite reflections. He persuaded Claude Lalanne to extend the project with multiple mirrors to create the extraordinarily atmospheric and magical effect he had imagined. It took the artist ten years to make and install the fifteen elements - each a subtle variation on the organic theme - that became the full suite of mirrors. The end result is a modern-day Kunstkammer, the sensitive reinterpretation, as envisaged by Saint Laurent, of the circular mirror room of the Amalienburg Pavilion in the Nymphenburg Park, Muncih. The distinguished and exquisitive environment created by Claude Lalanne plays a key part in the supremely gracious and sophisticated ambiance refined over so many years by Yves Saint Laurent and Pierre Bergé. Daniel Marchesseau Author of the biography, Les Lalanne, Flammarion, Paris/New York, 1998
CLAUDE LALANNE (NEE EN 1924)

ENSEMBLE DE QUINZE MIROIRS AUX BRANCHAGES, 1974-1985

Details
CLAUDE LALANNE (NEE EN 1924)
ENSEMBLE DE QUINZE MIROIRS AUX BRANCHAGES, 1974-1985
En bronze doré et cuivre galvanique, de forme rectangulaire ou carrée, à motif de branchages et feuillages patinés rouge, le plus grand miroir orné de deux candélabres d'applique à cinq bras de lumière chacun, les bobèches sous forme de pétales amovibles
4 : 284 x 228 cm. (111¾ x 89¾ in.)
b : 260 x 92 cm. (102 3/8 x 36¼ in.)
c : 110 x 230 cm. (43 3/8 x 90½ in.)
d : 260 x 104 cm. (102 3/8 x 41 in.)
e : 83 x 84 cm. (32¾ x 33 1/8 in.)
f : 266 x 99 cm. (104¾ x 39 in.)
g : 124 x 112 cm. (48 7/8 x 44 1/8 in.)
h : 266 x 234 cm. (104¾ x 92 1/8 in.)
i : 120 x 93 cm. (47¼ x 36 5/8 in.)
j : 263 x 103 cm. (103½ x 40½ in.)
k : 87 x 88 cm. (34¼ x 34 5/8 in.)
l : 274 x 94 cm. (107 7/8 x 37 in.)
m : 293 x 95 cm. (115 3/8 x 37 3/8 in.)
n : 278 x 238 cm. (109½ x 93¾ in.)
o : 107 x 262 cm. (42 1/8 x 103 1/8 in.) (15)
Literature
Daniel Marchessau, Les Lalanne, Flammarion, Paris, 1991, p. 138-139 pour une vue in situ dans le salon de musique d'Yves Saint Laurent et Pierre Bergé, rue de Babylone, Paris.
Jérôme Coignard, Chez Pierre Bergé et Yves Saint Laurent, dans Connaissance des Arts, n. 634, janvier 2006, p. 47 pour une vue in situ dans l'appartement d'Yves Saint Laurent et Pierre Bergé, rue de Babylone, Paris.
Exhibited
Les Lalanne, Centre National d'Art Contemporain, rue Berryer, Paris, du 5 juin au 13 juillet 1975 pour les deux premiers miroirs commandés, prêtés par Yves Saint Laurent à cette occasion.
Musée Boymans, Rotterdam, du 1er août au 15 septembre 1975, pour ces deux mêmes premiers miroirs prêtés par Yves Saint Laurent.
Special Notice
No VAT will be charged on the hammer price, but VAT payable at 19.6% (5.5% for books) will be added to the buyer’s premium which is invoiced on a VAT inclusive basis
Further Details
A SET OF FIFTEEN MIRRORS WITH BRANCHES, 1974-1985
In gilt bronze and galvanized copper, rectangular or square, modelled as branches and foliage, the largest mirror incorporating two candle holders

"Following a first commission of two mirrors in 1974, Yves Saint Laurent said to Claude: 'Would you agree to cover the four walls of the room with mirrors?'
Claude answered that she would be delighted to do so but that, unfortunately, this work would take much time, perhaps even ten years...
Yves Saint Laurent: 'Does it really matter?'
The last mirror was put up in 1985."
Transcription of a conversation between Claude Lalanne and Yves Saint Laurent during the project development, between 1974 and 1985.

When the two first mirors were set up rue de Babylone in 1975, Yves Saint Laurent lent them to the Centre National d'Art Contemporain, Paris, for the exhibition Les Lalanne

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Lot Essay

'A la suite d'une première commande de deux miroirs en 1974, Yves Saint Laurent dit à Claude : 'Seriez-vous d'accord pour recouvrir de miroirs les quatre murs de la pièce ?'
Claude lui répond qu'elle serait ravie de le faire mais que, malheureusement, ce travail prendrait un temps fou, peut-être même dix ans...
Yves Saint Laurent : 'Quelle importance?...'
Le dernier miroir fut posé en 1985."
Retranscription d'une conversation entre Claude Lalanne et Yves Saint Laurent, lors de l'élaboration du projet, entre 1974 et 1985

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