PIERRE-PAUL PRUD'HON (CLUNY 1758-1823 PARIS)
PIERRE-PAUL PRUD'HON (CLUNY 1758-1823 PARIS)

Frontispice pour un traité du blason

Details
PIERRE-PAUL PRUD'HON (CLUNY 1758-1823 PARIS)
Frontispice pour un traité du blason
mine de plomb, plume et encre brune, lavis brun, aquarelle, rehaussé de blanc
31,3 x 24,8 cm.
Literature
S. Laveissière, 'Prud'hon et la gravure', in Dessiner pour graver. II. Le dessin dans la révolution de l’estampe, Paris, 2013, pp. 76, 81 note 28 et 164 fig. 3.
Engraved
par l'artiste, dans le même sens mais avec différences, en 1780 (Prud'hon ou le rêve du bonheur, cat. exp., Paris, Grand Palais et New York, The Metropolitan Museum of Art, 1997-98, no. 3)

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Benedicte Wagner
Benedicte Wagner

Lot Essay

Etude pour un frontispice gravé d'un Traité du blason composé par le premier mécène de Prud'hon, Jean-Baptiste-Anne-Geneviève Gagniare, baron de Joursanvault (1748-1798). Si l'eau-forte, sur laquelle Prud'hon commença à travailler le 8 mars 1780 si l'on en croit l'une de ses lettres (cat. exp. Prud'hon ou le rêve du bonheur, op. cit., p. 40), existe bien, le traité ne fut, lui, jamais publié. La composition de Prud'hon glorifie la recherche héraldique, symbolisée par sept petits génies qui présentent leurs découvertes à l'Histoire. Celle-ci, éclairée par le soleil de la Vérité, qui vole au-dessus, consigne dans un gros volume reposant sur le dos du Temps, dont la faux brisée signifie l'impuissance à vaince la mémoire. A gauche, une pyramide surmontée par le blason de la France est couverte d'écus, dont celui de la Bourgogne et celui des Joursanvault.

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