Lot Essay
Cette oeuvre sera incluse dans le catalogue critique de l'oeuvre peint de Pierre-Auguste Renoir actuellement en préparation par le Wildenstein Institute établi sur le fonds d'archives de François Daulte, Durand-Ruel, Venturi, Vollard et Wildenstein.
Peinte en 1872, Femme à l'ombrelle assise dans le jardin est une oeuvre importante de l'un des pères de l'impressionnisme, Pierre-Auguste Renoir. Le tableau représente son modèle de prédilection pendant cette période, Lise Tréhot, dont on pense qu'elle fut aussi sa maîtresse pendant près de sept années, période au cours de laquelle il l'a représentée plus d'une dizaine de fois, notamment dans certaines de ses toiles les plus célèbres.
Au début des années 1860, Renoir fréquentait l'Ecole des Beaux-Arts de Paris où il recevait l'enseignement de Charles Gleyre. Il se lia très vite d'amitié avec plusieurs étudiants qui allaient jouer un rôle décisif dans le développement de son art et de la peinture moderne: Claude Monet, Alfred Sisley et Frédéric Bazille. Ce groupe des quatre s'insurgea contre l'insistance avec laquelle Gleyre prétendait que la nature n'avait rien à apprendre à un artiste, ce qui poussa d'ailleurs Renoir à aller fréquemment peindre en plein air. Femme à l'ombrelle et son prédécesseur, Lise (La femme à l'ombrelle; fig. 1), montrent chacun leur modèle seul dans une forêt, très certainement Fontainebleau, où Renoir avait l'habitude d'aller poser son chevalet. A cette époque, Renoir se rendait souvent dans la famille de son ami Jules Le Coeur lequel, après avoir mené des études d'architecte, avait décidé de s'essayer à la peinture. Les deux compagnons se retrouvaient dans la maison familiale de Jules à Marlotte, et c'est au cours de l'un de ses séjours que Renoir rencontra Lise. Native d'Ecquevilly, et fille d'un receveur des postes, Lise devint l'égérie de Renoir pendant cette période cruciale de son développement, lui apportant un élan vital, et devenant ainsi la première femme célébrée dans l'oeuvre de Renoir, l'un des maîtres reconnus de l'art de peindre les femmes.
C'est à l'occasion du Salon de 1868 que la grande toile soeur de Femme à l'ombrelle reçut les premiers éloges de la critique. Lors de cette exposition, le critique Zacharie Astruc ne tarit pas d'éloges sur le tableau: "La Lise de M. Renoir complète la trinité bizarre intronisée par la très curieuse et puissamment excessive Olympia d'orageuse mémoire. A la suite de Manet, Monet créait quelques temps après sa Camille [... ] Voici maintenant Lise, la plus retenue de toutes. C'est l'aimable fille de Paris, au Bois."
Pendant la période 1870-1877, Renoir anima ses personnages d'une liberté considérable. Vus de près, ils semblent estompés, manquant de contours, de détails, de poids, de volume et de relief; vus de loin, les coups de pinceau courts et les tonalités relevées donnent aux personnages et au paysage alentour toute leur solidité. La liberté de facture de Renoir est encore plus visible dans l'oeuvre présente où le traitement abrégé du paysage et les taches de soleil donnent à la composition une lumière exceptionnelle.
En 1872, année de la Femme à l'ombrelle, les Parisiennes habillées en Algériennes du même Renoir (fig. 2) sont interdites de Salon. L'oeuvre pour laquelle Lise posa également, témoigne de la différence majeure et passagère que Renoir avait avec Courbet et Manet au sujet de Delacroix. Même s'il est fort peu probable que Renoir ait été profondément démoralisé par ce refus, le reste de sa production à partir de 1872 révèle un artiste se rapprochant de sujets plus traditionnels tout en restant d'une grande modernité. Le désir de reconnaissance qu'éprouvait Renoir comme peintre de personnages, travaillant à ce moment-là dans un style plus proche de celui de Manet que de celui de Monet, trouve facilement son illustration dans l'oeuvre présente. Les personnages de Renoir ne sont jamais aussi éphémères que ceux peints par Monet, peut-être en raison de sa fascination pour la sensualité de la chair et les qualités tactiles des riches étoffes et de l'éventail de possibilités picturales qu'elles offrent. Renoir traita son personnage avec un langage typiquement impressionniste (à l'origine reposant sur les estampes japonaises et peut-être la pratique du portrait photographique), rehaussant l'intimité entre spectateur et sujet, et l'expression de chaleur et d'optimisme. Equilibre, ordre et harmonie constituaient les piliers de la construction des ces compositions classiques.
La modernité de Renoir est une tentative de saisir ce que Baudelaire a le mieux défini: "Le costume, la coiffure et même le geste, le regard, et le sourire (chaque époque a son port, son regard, et son sourire), forment un tout d'une complète vitalité." Le peintre de la vie moderne ne pouvait plus dissocier la femme de son environnement; dans ses multiples incarnations, elle était devenue un sujet digne d'un examen intense: "Quel est l'homme qui, dans la rue, au théâtre, au bois, n'a pas joui, de la manière la plus désintéressée, d'une toilette savamment composée, et n'en a pas emporté une image inséparable de la beauté de celle à qui elle appartenait, faisant ainsi des deux, de la femme et de sa robe, une totalité indivisible?" ("Le peintre de la vie moderne", novembre 1863, réédité dans L'Art Romantique, 1869).
Dating from 1872, Femme à l'ombrelle assise dans le jardin is an important painting by one of the father's of Impressionism, Pierre-Auguste Renoir. The painting depicts his favourite model of the period, Lise Tréhot, who is also assumed to have been his mistress for nearly seven years, during which he painted more than a dozen likenesses of her, among which are some of his most celebrated works.
During the early 1860s, Renoir had been a student at the Ecole des Beaux-Arts in Paris, where he was taught by Charles Gleyre. Within a short time, Renoir had befriended several fellow students there who would come to be key in the development of his painting, and indeed of modern painting itself: Claude Monet, Alfred Sisley and Frédéric Bazille. This group of four rebelled against Gleyre's insistence that nature had nothing to teach an artist, and accordingly Renoir began to paint more frequently en plein air. Femme à l'ombrelle and its predecessor, Lise (La femme à l'ombrelle; fig. 1), both shows his model secluded in a forest, most likely Fontainebleau, where Renoir frequently propped-up his easel. During this time, Renoir would often stay with the family of his friend Jules Le Coeur who, after training as an architect, decided to try his hand as a painter. The two friends would stay at Jules' parental home in Marlotte, and it was during one of these trips that Renoir met Lise. Born in Ecquevilly, and daughter of a postmaster, Lise became Renoir's muse during this crucial period of his development. Lise provided a vital impetus for him, becoming the first celebrated woman in the works of one of the most celebrated painters of women.
It was on the occasion of the 1868 Salon that the larger sister-painting of Femme à l'ombrelle had resulted in Renoir's first critical acclaim. In reviewing the Salon that same year, the critic Zacharie Astruc sang her praises: "La Lise de M. Renoir complète la trinité bizarre introniséé par la très curieuse et puissament excessive Olympia d'orageuse mémoire. A la suite de Manet, Monet créait quelques temps après sa Camille [...] Voici maintenant Lise, la plus retenue de toutes. C'est l'aimable fille de Paris, au Bois."
Throughout the course of 1870-1877, Renoir imbued his figures with enormous freedom. Seen from close-up, his figures appear almost blurry, lacking contours, details, weight, volume and relief; seen from afar, the short brushstrokes and high tonalities imbue the figures and their surrounding landscape with solidity. Renoir gives freedom of brushwork even greater license in the present work, and the abbreviated handling of the landscape and dappled sunlight effects result in an exceptionally luminous composition.
In 1872, the same year that Femme à l'ombrelle was painted, Renoir's Parisiennes habillées en Algériennes (fig. 2) was rejected by the Salon. This work, for which Lise posed as well, bears witness to Renoir's intense but short-lived divergence from Courbet and Manet in favor of Delacroix. Renoir was unlikely to have been too terribly dejected by this refusal; however the remainder of his production from 1872 shows an artist certainly moving toward a more traditional yet modern subject matter. Renoir's desire for recognition as a figure painter, working at this point in a style closer to Manet than to Monet, is deftly illustrated in the present work. Renoir's figures are never quite as fleeting as those painted by Monet, perhaps due to his fascination with the sensuality of flesh and the tactile qualities of rich fabrics and the pictorial opportunities they afforded. Renoir composed his figure paintings based on a typically Impressionist viewpoint (based primarily on Japanese prints and perhaps photographic portraiture), highlighting the intimacy between the spectator and the subject, and the expression of warmth and optimism. Equilibrium, order and harmony were the constructive pillars of these classical compositions.
The modernity Renoir was trying to capture was defined best by Baudelaire: "[from] costume and coiffure, down to gesture, glance and a smile (each age has a deportment, a glance, and a smile of its own)." The painter of modern life could no longer separate woman from her environment; in her various incarnations, she had become a subject worthy of intense scrutiny: "Where is the man who, in the street, at the theatre, or in the Bois, has not in the most disinterested of ways enjoyed a skillfully composed toilette, and has not taken away with him a picture of it, which is inseparable from the beauty of her to whom it belonged, making thus of the two things - the woman and her dress - an indivisible unity?" ("Le peintre de la vie moderne", November 1863, reprinted in "L'Art Romantique", 1869).
(fig. 1) Pierre-Auguste Renoir, Lise (Femme à l'ombrelle), 1867. Folkwang Museum, Essen.
© Museum Folkwang Essen Alpha-Fotostudio & Werbefotografie, Essen.
(fig. 2) Pierre-Auguste Renoir, Les Parisiennes habillées en Algériennes, 1872.
The National Museum of Western Art, Collection Matsukata. Tokyo.
© The National Museum of Western Art Matsukata Collection.
Peinte en 1872, Femme à l'ombrelle assise dans le jardin est une oeuvre importante de l'un des pères de l'impressionnisme, Pierre-Auguste Renoir. Le tableau représente son modèle de prédilection pendant cette période, Lise Tréhot, dont on pense qu'elle fut aussi sa maîtresse pendant près de sept années, période au cours de laquelle il l'a représentée plus d'une dizaine de fois, notamment dans certaines de ses toiles les plus célèbres.
Au début des années 1860, Renoir fréquentait l'Ecole des Beaux-Arts de Paris où il recevait l'enseignement de Charles Gleyre. Il se lia très vite d'amitié avec plusieurs étudiants qui allaient jouer un rôle décisif dans le développement de son art et de la peinture moderne: Claude Monet, Alfred Sisley et Frédéric Bazille. Ce groupe des quatre s'insurgea contre l'insistance avec laquelle Gleyre prétendait que la nature n'avait rien à apprendre à un artiste, ce qui poussa d'ailleurs Renoir à aller fréquemment peindre en plein air. Femme à l'ombrelle et son prédécesseur, Lise (La femme à l'ombrelle; fig. 1), montrent chacun leur modèle seul dans une forêt, très certainement Fontainebleau, où Renoir avait l'habitude d'aller poser son chevalet. A cette époque, Renoir se rendait souvent dans la famille de son ami Jules Le Coeur lequel, après avoir mené des études d'architecte, avait décidé de s'essayer à la peinture. Les deux compagnons se retrouvaient dans la maison familiale de Jules à Marlotte, et c'est au cours de l'un de ses séjours que Renoir rencontra Lise. Native d'Ecquevilly, et fille d'un receveur des postes, Lise devint l'égérie de Renoir pendant cette période cruciale de son développement, lui apportant un élan vital, et devenant ainsi la première femme célébrée dans l'oeuvre de Renoir, l'un des maîtres reconnus de l'art de peindre les femmes.
C'est à l'occasion du Salon de 1868 que la grande toile soeur de Femme à l'ombrelle reçut les premiers éloges de la critique. Lors de cette exposition, le critique Zacharie Astruc ne tarit pas d'éloges sur le tableau: "La Lise de M. Renoir complète la trinité bizarre intronisée par la très curieuse et puissamment excessive Olympia d'orageuse mémoire. A la suite de Manet, Monet créait quelques temps après sa Camille [... ] Voici maintenant Lise, la plus retenue de toutes. C'est l'aimable fille de Paris, au Bois."
Pendant la période 1870-1877, Renoir anima ses personnages d'une liberté considérable. Vus de près, ils semblent estompés, manquant de contours, de détails, de poids, de volume et de relief; vus de loin, les coups de pinceau courts et les tonalités relevées donnent aux personnages et au paysage alentour toute leur solidité. La liberté de facture de Renoir est encore plus visible dans l'oeuvre présente où le traitement abrégé du paysage et les taches de soleil donnent à la composition une lumière exceptionnelle.
En 1872, année de la Femme à l'ombrelle, les Parisiennes habillées en Algériennes du même Renoir (fig. 2) sont interdites de Salon. L'oeuvre pour laquelle Lise posa également, témoigne de la différence majeure et passagère que Renoir avait avec Courbet et Manet au sujet de Delacroix. Même s'il est fort peu probable que Renoir ait été profondément démoralisé par ce refus, le reste de sa production à partir de 1872 révèle un artiste se rapprochant de sujets plus traditionnels tout en restant d'une grande modernité. Le désir de reconnaissance qu'éprouvait Renoir comme peintre de personnages, travaillant à ce moment-là dans un style plus proche de celui de Manet que de celui de Monet, trouve facilement son illustration dans l'oeuvre présente. Les personnages de Renoir ne sont jamais aussi éphémères que ceux peints par Monet, peut-être en raison de sa fascination pour la sensualité de la chair et les qualités tactiles des riches étoffes et de l'éventail de possibilités picturales qu'elles offrent. Renoir traita son personnage avec un langage typiquement impressionniste (à l'origine reposant sur les estampes japonaises et peut-être la pratique du portrait photographique), rehaussant l'intimité entre spectateur et sujet, et l'expression de chaleur et d'optimisme. Equilibre, ordre et harmonie constituaient les piliers de la construction des ces compositions classiques.
La modernité de Renoir est une tentative de saisir ce que Baudelaire a le mieux défini: "Le costume, la coiffure et même le geste, le regard, et le sourire (chaque époque a son port, son regard, et son sourire), forment un tout d'une complète vitalité." Le peintre de la vie moderne ne pouvait plus dissocier la femme de son environnement; dans ses multiples incarnations, elle était devenue un sujet digne d'un examen intense: "Quel est l'homme qui, dans la rue, au théâtre, au bois, n'a pas joui, de la manière la plus désintéressée, d'une toilette savamment composée, et n'en a pas emporté une image inséparable de la beauté de celle à qui elle appartenait, faisant ainsi des deux, de la femme et de sa robe, une totalité indivisible?" ("Le peintre de la vie moderne", novembre 1863, réédité dans L'Art Romantique, 1869).
Dating from 1872, Femme à l'ombrelle assise dans le jardin is an important painting by one of the father's of Impressionism, Pierre-Auguste Renoir. The painting depicts his favourite model of the period, Lise Tréhot, who is also assumed to have been his mistress for nearly seven years, during which he painted more than a dozen likenesses of her, among which are some of his most celebrated works.
During the early 1860s, Renoir had been a student at the Ecole des Beaux-Arts in Paris, where he was taught by Charles Gleyre. Within a short time, Renoir had befriended several fellow students there who would come to be key in the development of his painting, and indeed of modern painting itself: Claude Monet, Alfred Sisley and Frédéric Bazille. This group of four rebelled against Gleyre's insistence that nature had nothing to teach an artist, and accordingly Renoir began to paint more frequently en plein air. Femme à l'ombrelle and its predecessor, Lise (La femme à l'ombrelle; fig. 1), both shows his model secluded in a forest, most likely Fontainebleau, where Renoir frequently propped-up his easel. During this time, Renoir would often stay with the family of his friend Jules Le Coeur who, after training as an architect, decided to try his hand as a painter. The two friends would stay at Jules' parental home in Marlotte, and it was during one of these trips that Renoir met Lise. Born in Ecquevilly, and daughter of a postmaster, Lise became Renoir's muse during this crucial period of his development. Lise provided a vital impetus for him, becoming the first celebrated woman in the works of one of the most celebrated painters of women.
It was on the occasion of the 1868 Salon that the larger sister-painting of Femme à l'ombrelle had resulted in Renoir's first critical acclaim. In reviewing the Salon that same year, the critic Zacharie Astruc sang her praises: "La Lise de M. Renoir complète la trinité bizarre introniséé par la très curieuse et puissament excessive Olympia d'orageuse mémoire. A la suite de Manet, Monet créait quelques temps après sa Camille [...] Voici maintenant Lise, la plus retenue de toutes. C'est l'aimable fille de Paris, au Bois."
Throughout the course of 1870-1877, Renoir imbued his figures with enormous freedom. Seen from close-up, his figures appear almost blurry, lacking contours, details, weight, volume and relief; seen from afar, the short brushstrokes and high tonalities imbue the figures and their surrounding landscape with solidity. Renoir gives freedom of brushwork even greater license in the present work, and the abbreviated handling of the landscape and dappled sunlight effects result in an exceptionally luminous composition.
In 1872, the same year that Femme à l'ombrelle was painted, Renoir's Parisiennes habillées en Algériennes (fig. 2) was rejected by the Salon. This work, for which Lise posed as well, bears witness to Renoir's intense but short-lived divergence from Courbet and Manet in favor of Delacroix. Renoir was unlikely to have been too terribly dejected by this refusal; however the remainder of his production from 1872 shows an artist certainly moving toward a more traditional yet modern subject matter. Renoir's desire for recognition as a figure painter, working at this point in a style closer to Manet than to Monet, is deftly illustrated in the present work. Renoir's figures are never quite as fleeting as those painted by Monet, perhaps due to his fascination with the sensuality of flesh and the tactile qualities of rich fabrics and the pictorial opportunities they afforded. Renoir composed his figure paintings based on a typically Impressionist viewpoint (based primarily on Japanese prints and perhaps photographic portraiture), highlighting the intimacy between the spectator and the subject, and the expression of warmth and optimism. Equilibrium, order and harmony were the constructive pillars of these classical compositions.
The modernity Renoir was trying to capture was defined best by Baudelaire: "[from] costume and coiffure, down to gesture, glance and a smile (each age has a deportment, a glance, and a smile of its own)." The painter of modern life could no longer separate woman from her environment; in her various incarnations, she had become a subject worthy of intense scrutiny: "Where is the man who, in the street, at the theatre, or in the Bois, has not in the most disinterested of ways enjoyed a skillfully composed toilette, and has not taken away with him a picture of it, which is inseparable from the beauty of her to whom it belonged, making thus of the two things - the woman and her dress - an indivisible unity?" ("Le peintre de la vie moderne", November 1863, reprinted in "L'Art Romantique", 1869).
(fig. 1) Pierre-Auguste Renoir, Lise (Femme à l'ombrelle), 1867. Folkwang Museum, Essen.
© Museum Folkwang Essen Alpha-Fotostudio & Werbefotografie, Essen.
(fig. 2) Pierre-Auguste Renoir, Les Parisiennes habillées en Algériennes, 1872.
The National Museum of Western Art, Collection Matsukata. Tokyo.
© The National Museum of Western Art Matsukata Collection.