Lot Essay
Cf. : René Herbst, 25 années UAM, éditions du Salon des Arts Ménagers, Paris, 1956, p. 77 pour le modèle en plâtre exposé au Salon d'Automne de 1931 parmi des meubles de René Herbst ;
Les années UAM 1929-1958, id., p. 227 pour le modèle en plâtre exposé au salon de l'UAM en 1931 ;
Jan et Joël Martel : Sculpteurs 1896-1966, Gallimard/Electa, Paris, 1996, p. 85 pour un modèle similaire de plus petite taille dans l'atelier des Martel, p. 96-97 pour un modèle identique en plâtre
Les frères Martel affectionnent particulièrement le Lakarmé, nouveau matériau composé d'une des premières matières plastiques, la Galalithe, associée à un jus de plâtre. Cette technique permet des moulages ainsi qu'un polissage assez fin. Jan et Joël Martel l'utilisent pour nombre de leurs bas-reliefs et sculptures, dont 'Le Nu de l'UAM' est certainement la figure la plus célèbre. Femme aux formes pleines - sorte de Vénus à l'expression intériorisée d'une grande douceur - cette oeuvre qui mêle lignes fluides et souples à des volumes synthétiques très cubistes, exprime l'essence même de leur travail, alliant classicisme et modernité. Célébration de la figure féminine, cette sculpture l'inscrit dans son temps de par son esthétique et sa technique. Elle côtoie lors de la première exposition de l'UAM en 1931, à la galerie Georges Petit, la 'Locomotive en marche', célébration du progrès technologique, avec laquelle elle partage la même fluidité de lignes, les mêmes surfaces lisses et fuyantes accueillant les jeux de lumière.
Les années UAM 1929-1958, id., p. 227 pour le modèle en plâtre exposé au salon de l'UAM en 1931 ;
Jan et Joël Martel : Sculpteurs 1896-1966, Gallimard/Electa, Paris, 1996, p. 85 pour un modèle similaire de plus petite taille dans l'atelier des Martel, p. 96-97 pour un modèle identique en plâtre
Les frères Martel affectionnent particulièrement le Lakarmé, nouveau matériau composé d'une des premières matières plastiques, la Galalithe, associée à un jus de plâtre. Cette technique permet des moulages ainsi qu'un polissage assez fin. Jan et Joël Martel l'utilisent pour nombre de leurs bas-reliefs et sculptures, dont 'Le Nu de l'UAM' est certainement la figure la plus célèbre. Femme aux formes pleines - sorte de Vénus à l'expression intériorisée d'une grande douceur - cette oeuvre qui mêle lignes fluides et souples à des volumes synthétiques très cubistes, exprime l'essence même de leur travail, alliant classicisme et modernité. Célébration de la figure féminine, cette sculpture l'inscrit dans son temps de par son esthétique et sa technique. Elle côtoie lors de la première exposition de l'UAM en 1931, à la galerie Georges Petit, la 'Locomotive en marche', célébration du progrès technologique, avec laquelle elle partage la même fluidité de lignes, les mêmes surfaces lisses et fuyantes accueillant les jeux de lumière.