Lot Essay
Fig. 1: Willy Maywald, Atelier de Mary Vassilieff à Cagnes-sur-Mer, entre 1938 et 1946.
Cette oeuvre sera reproduite dans le catalogue raisonné Marie Vassilieff, sa vie, son oeuvre, actuellement en préparation par Monsieur Claude Bernès (éditions lskusstvo XXI VEK, Moscou).
Fortement affectée par le suicide de son ami Claude Duboscq (1897-1938), Marie Vassilieff peint en 1938 ce portrait du musicien empreint d'émotion et de tendresse. Le représentant sous les traits d'un joueur de flûte, l'artiste fait sans doute référence aux circonstances de leur rencontre, lorsque suite à la visite de son atelier, le musicien fit l'acquisition d'un tableau représentant un joueur de flûte. Le bouquet de fleurs posé devant le flûtiste, les notes mélancoliques qui semblent jouées à la flûte, mais aussi la coupe de champagne fantomatique à gauche du modèle évoquent le dernier hommage funèbre que le peintre rend à son ami.
Très attachée à cette oeuvre qu'elle conservera jusqu'à sa mort dans son atelier, Marie Vassilieff écrira dans ses mémoires "J'ai gardé pour moi le tableau que j'ai fait dernièrement en souvenir de cet homme génial et qui représente son masque en jouant de la flûte parmi des têtes qui ne sont pas de ce monde. La mort de Claude Duboscq me déprima beaucoup" (M. Vassilieff, La bohême du +20ème siècle, manuscrit - archives Claude Bernès, p. 221).
Cette oeuvre sera reproduite dans le catalogue raisonné Marie Vassilieff, sa vie, son oeuvre, actuellement en préparation par Monsieur Claude Bernès (éditions lskusstvo XXI VEK, Moscou).
Fortement affectée par le suicide de son ami Claude Duboscq (1897-1938), Marie Vassilieff peint en 1938 ce portrait du musicien empreint d'émotion et de tendresse. Le représentant sous les traits d'un joueur de flûte, l'artiste fait sans doute référence aux circonstances de leur rencontre, lorsque suite à la visite de son atelier, le musicien fit l'acquisition d'un tableau représentant un joueur de flûte. Le bouquet de fleurs posé devant le flûtiste, les notes mélancoliques qui semblent jouées à la flûte, mais aussi la coupe de champagne fantomatique à gauche du modèle évoquent le dernier hommage funèbre que le peintre rend à son ami.
Très attachée à cette oeuvre qu'elle conservera jusqu'à sa mort dans son atelier, Marie Vassilieff écrira dans ses mémoires "J'ai gardé pour moi le tableau que j'ai fait dernièrement en souvenir de cet homme génial et qui représente son masque en jouant de la flûte parmi des têtes qui ne sont pas de ce monde. La mort de Claude Duboscq me déprima beaucoup" (M. Vassilieff, La bohême du +20ème siècle, manuscrit - archives Claude Bernès, p. 221).