Lot Essay
Cette oeuvre sera incluse dans le supplément au catalogue raisonné des peintures et pastels de Gustave Caillebotte actuellement en préparation par l'Institut Wildenstein. Une attestation d'inclusion sera remise à l'acquéreur.
Le Comité Caillebotte a confirmé l'authenticité de cette oeuvre. Une attestation sera remise à l'acquéreur.
Dès 1880, Gustave Caillebotte délaisse les vues de Paris pour consacrer une grande partie de son temps à admirer le cadre verdoyant de sa nouvelle maison de campagne du Petit-Gennevilliers. De 1880 à sa disparition en 1894, il mobilisera toute son énergie artistique sur les jardins et les motifs floraux que lui inspirait son environnement. Il exprima son amour véritable pour les fleurs dans une série de compositions si riches que, selon le critique de l'époque Gustave Geffroy, "elles coloraient et parfumaient l'atmosphère".
Ici, Caillebotte transmet la volupté de son sujet en accentuant les contrastes de textures de façon très nette dans toute la composition. Il rend la plénitude de chaque pétale avec un empâtement riche, tout en exprimant le raffinement du vase en porcelaine par des coups de pinceaux plus légers. Les tonalités bleues du fond pour évoquer les ombres et les reflets accentuent la présence du vase et des fleurs. A la manière de Monet, Caillebotte a choisi de peindre des chrysanthèmes. Il est vrai que les deux artistes s'admiraient mutuellement. Monet appréciait particulièrement les natures mortes de Caillebotte qu'il trouvait "dignes des plus grandes réussites de Manet et de Renoir" (J. House, Monet: Nature into Art, New Haven & London, 1986, p. 46).
Turning his attention in 1880 away from depictions of Paris, Caillebotte began to spend a significant amount of time contemplating the lush context of his newly-renovated country home in Petit Genneviliers. Throughout the 1880s and up until his death in 1894, his artistic energy was focused on gardens and floral motifs, which were no doubt inspired by his surroundings. Caillebotte's genuine love for flowers resulted in a series of compositions so rich that, according to the contemporary critic Gustave Geffroy, "they coloured and perfumed the atmosphere".
In this picture, Caillebotte conveys the sensuality of his subject by creating sharp textural contrasts throughout the composition. He renders the fullness of each petal with rich impasto, while conveying the refinement of the porcelain vase with more modulated brushstrokes. Blue tones used in the background for both shadowing and for reflection add dimension to the vase and the flowers. Just as Monet often did, Caillebotte chose to paint chrysanthemums, and both artists shared a mutual admiration for each other's work. Monet particularly admired Caillebotte's still lifes which he found "worthy of Manet's and Renoir's greatest successes" (J. House, Monet: Nature into Art, New Haven & London, 1986, p. 46).
Le Comité Caillebotte a confirmé l'authenticité de cette oeuvre. Une attestation sera remise à l'acquéreur.
Dès 1880, Gustave Caillebotte délaisse les vues de Paris pour consacrer une grande partie de son temps à admirer le cadre verdoyant de sa nouvelle maison de campagne du Petit-Gennevilliers. De 1880 à sa disparition en 1894, il mobilisera toute son énergie artistique sur les jardins et les motifs floraux que lui inspirait son environnement. Il exprima son amour véritable pour les fleurs dans une série de compositions si riches que, selon le critique de l'époque Gustave Geffroy, "elles coloraient et parfumaient l'atmosphère".
Ici, Caillebotte transmet la volupté de son sujet en accentuant les contrastes de textures de façon très nette dans toute la composition. Il rend la plénitude de chaque pétale avec un empâtement riche, tout en exprimant le raffinement du vase en porcelaine par des coups de pinceaux plus légers. Les tonalités bleues du fond pour évoquer les ombres et les reflets accentuent la présence du vase et des fleurs. A la manière de Monet, Caillebotte a choisi de peindre des chrysanthèmes. Il est vrai que les deux artistes s'admiraient mutuellement. Monet appréciait particulièrement les natures mortes de Caillebotte qu'il trouvait "dignes des plus grandes réussites de Manet et de Renoir" (J. House, Monet: Nature into Art, New Haven & London, 1986, p. 46).
Turning his attention in 1880 away from depictions of Paris, Caillebotte began to spend a significant amount of time contemplating the lush context of his newly-renovated country home in Petit Genneviliers. Throughout the 1880s and up until his death in 1894, his artistic energy was focused on gardens and floral motifs, which were no doubt inspired by his surroundings. Caillebotte's genuine love for flowers resulted in a series of compositions so rich that, according to the contemporary critic Gustave Geffroy, "they coloured and perfumed the atmosphere".
In this picture, Caillebotte conveys the sensuality of his subject by creating sharp textural contrasts throughout the composition. He renders the fullness of each petal with rich impasto, while conveying the refinement of the porcelain vase with more modulated brushstrokes. Blue tones used in the background for both shadowing and for reflection add dimension to the vase and the flowers. Just as Monet often did, Caillebotte chose to paint chrysanthemums, and both artists shared a mutual admiration for each other's work. Monet particularly admired Caillebotte's still lifes which he found "worthy of Manet's and Renoir's greatest successes" (J. House, Monet: Nature into Art, New Haven & London, 1986, p. 46).