Lot Essay
Cette oeuvre sera incluse dans le catalogue raisonné de l'oeuvre de Kees van Dongen actuellement en préparation par Monsieur Jacques Chalom des Cordes sous l'égide de l'Institut Wildenstein. Un duplicata de l'attestation d'inclusion sera remis à l'acquéreur.
La Porte Dauphine est un exemple probant de l'élégance qui caractérise les oeuvres des années 1920 de Kees van Dongen. L'oeuvre décrit la rencontre d'une femme et d'un homme élégamment vêtus à l'angle de l'Avenue Foch et du Bois de Boulogne tandis qu'à l'arrière-plan, à gauche, on devine l'Arc de Triomphe.
Aux silhouettes épurées des personnages au premier plan, traitées par des aplats d'un bleu intense s'oppose l'effervescence de l'avenue, rythmée par le passage des voitures que rendent d'énergiques coups de pinceau. Nous sommes dans les années folles, et Van Dongen saisi ici un monde en pleine mutation. La Porte Dauphine est aussi le lieu où fut inaugurée en 1900 la première station du métropolitain de Paris et pour van Dongen, il ne pouvait y avoir lieu mieux adapté pour souligner la modernisation du début du siècle.
Commentant cette période de la carrière de van Dongen, Denys Sutton écrivait: "Dans les années 1920, van Dongen devint l'une des coqueluches du milieu artistique français et il suffit de feuilleter les coupures de presse appartenant à [sa fille] pour s'apercevoir que son nom à lui seul faisait l'actualité. Il se rendait souvent à Deauville, où se retrouvait le beau monde, et il fréquentait les cabarets et restaurants parisiens. Il aimait le mouvement et la gaité des années folles disant un jour: "J'aime passionnément la vie de mon temps, toute cette animation, cette excitation! Ah! La vie est même plus belle que la peinture" (Denys Sutton in Cornelius Theodorus Marie Van Dongen, catalogue de l'exposition, Tucson, 1971, p. 46).
La Porte Dauphine is a quintessential example of the sophistication that defines van Dongen's art of the 1920s. The composition depicts a meeting between a stylishly dressed woman and man at the junction of the Avenue Foch and the Bois de Boulogne, while the Arc de Triomphe can be glimpsed in the background to the left.
The simple silhouettes of the figures in the foreground, rendered in intense blue blocks of colour, contrast with the bustling avenue, where energetic brushstrokes are used to represent the passing cars. This was the Roaring Twenties, and Van Dongen has captured here a world undergoing rapid transformation. The Porte Dauphine was the location of Paris' first underground metro station, inaugurated in 1900. For van Dongen, there was no better setting to emphasize the modernization of the times.
Writing about this period of van Dongen's career, Denys Sutton commented: "During the 1920s, van Dongen became one of the most talked of figures in the French art world and it is only necessary to run through the volume of press cuttings belonging to [his daughter] to be aware of the fact that his name was news. He was a frequent visitor to Deauville, where the smart world gathered, and to the cabarets and restaurants of Paris. What appealed to him about the années folles were their movement and gaiety. He once said: "I passionately love the life of my time so animated, so feverish! Ah! Life is even more beautiful than painting" (Denys Sutton in Cornelius Theodorus Marie Van Dongen, exhibition catalogue, Tucson, 1971, p. 46).
La Porte Dauphine est un exemple probant de l'élégance qui caractérise les oeuvres des années 1920 de Kees van Dongen. L'oeuvre décrit la rencontre d'une femme et d'un homme élégamment vêtus à l'angle de l'Avenue Foch et du Bois de Boulogne tandis qu'à l'arrière-plan, à gauche, on devine l'Arc de Triomphe.
Aux silhouettes épurées des personnages au premier plan, traitées par des aplats d'un bleu intense s'oppose l'effervescence de l'avenue, rythmée par le passage des voitures que rendent d'énergiques coups de pinceau. Nous sommes dans les années folles, et Van Dongen saisi ici un monde en pleine mutation. La Porte Dauphine est aussi le lieu où fut inaugurée en 1900 la première station du métropolitain de Paris et pour van Dongen, il ne pouvait y avoir lieu mieux adapté pour souligner la modernisation du début du siècle.
Commentant cette période de la carrière de van Dongen, Denys Sutton écrivait: "Dans les années 1920, van Dongen devint l'une des coqueluches du milieu artistique français et il suffit de feuilleter les coupures de presse appartenant à [sa fille] pour s'apercevoir que son nom à lui seul faisait l'actualité. Il se rendait souvent à Deauville, où se retrouvait le beau monde, et il fréquentait les cabarets et restaurants parisiens. Il aimait le mouvement et la gaité des années folles disant un jour: "J'aime passionnément la vie de mon temps, toute cette animation, cette excitation! Ah! La vie est même plus belle que la peinture" (Denys Sutton in Cornelius Theodorus Marie Van Dongen, catalogue de l'exposition, Tucson, 1971, p. 46).
La Porte Dauphine is a quintessential example of the sophistication that defines van Dongen's art of the 1920s. The composition depicts a meeting between a stylishly dressed woman and man at the junction of the Avenue Foch and the Bois de Boulogne, while the Arc de Triomphe can be glimpsed in the background to the left.
The simple silhouettes of the figures in the foreground, rendered in intense blue blocks of colour, contrast with the bustling avenue, where energetic brushstrokes are used to represent the passing cars. This was the Roaring Twenties, and Van Dongen has captured here a world undergoing rapid transformation. The Porte Dauphine was the location of Paris' first underground metro station, inaugurated in 1900. For van Dongen, there was no better setting to emphasize the modernization of the times.
Writing about this period of van Dongen's career, Denys Sutton commented: "During the 1920s, van Dongen became one of the most talked of figures in the French art world and it is only necessary to run through the volume of press cuttings belonging to [his daughter] to be aware of the fact that his name was news. He was a frequent visitor to Deauville, where the smart world gathered, and to the cabarets and restaurants of Paris. What appealed to him about the années folles were their movement and gaiety. He once said: "I passionately love the life of my time so animated, so feverish! Ah! Life is even more beautiful than painting" (Denys Sutton in Cornelius Theodorus Marie Van Dongen, exhibition catalogue, Tucson, 1971, p. 46).