Lot Essay
Gustave Fayet, une histoire d'avant-garde.
Peintre, collectionneur, conservateur de musée, mécène, Gustave Fayet (1865-1925) s'inscrit dans la lignée des grands noms ayant servi la cause des artistes d'avant-garde de la fin du XIXe et début du XXème siècle en France.
Défenseur de l'oeuvre de Vincent Van Gogh, Paul Cézanne, Pablo Picasso, Edgar Degas, ou encore Odilon Redon et Paul Gauguin en particulier, il fut l'un des plus importants collectionneurs de ce dernier dont il ne possédait pas moins d'une centaine d'oeuvres aujourd'hui conservées dans les plus grandes institutions á l'instar de Deux Tahitiennes, au Metropolitan Museum of Art de new York, Rupe Rupe, au Musée de l'Ermitage á Saint-Petersbourg, ou encore l'Autoportrait de Paul Gauguin de la période bretonne aujourd'hui á la National Gallery de Washington.
Mécène de Gauguin, grand proche d'Odilon Redon, Gustave Fayet ne cessa de défendre ces deux artistes en faisant rayonner leur art, comme en témoigne la rétrospective Paul Gauguin á Weimar en 1905 et au Salon d'Automne á Paris en 1906 dont Fayet fut l'un des principaux prêteurs. Alphonse de Chateaubriand, dans une lettre adressé á Romain Rolland dira: "Pour moi, Gauguin est le plus grand homme de la pléiade moderne et, nulle part, il est aussi beau, aussi magnifique, aussi intense que dans la collection Fayet". (citée dans Gustave Fayet collectionneur par Roseline Bacou, Colloque, septembre 2008).
A partir de 1908, Gustave Fayet n'achète désormais plus que ce qui lui plaît et dont il ne se séparera pas; pour la plupart des oeuvres d'Odilon Redon pour qui Fayet avait une totale admiration et une véritable vénération.
Avec des oeuvres d'Odilon Redon inédites sur le marché et des oeuvres sur papier de Paul Gauguin d'une remarquable fraîcheur, c'est un grand privilège pour Christie's de présenter aux enchères, l'ancienne Collection Gustave Fayet, conservée dans la même famille jusqu'á aujourd'hui.
Cette oeuvre sera incluse dans la catalogue critique de l'oeuvre peint d'Odilon Redon actuellement en préparation par l'Institut Wildenstein.
Peintre, collectionneur, conservateur de musée, mécène, Gustave Fayet (1865-1925) s'inscrit dans la lignée des grands noms ayant servi la cause des artistes d'avant-garde de la fin du XIXe et début du XXème siècle en France.
Défenseur de l'oeuvre de Vincent Van Gogh, Paul Cézanne, Pablo Picasso, Edgar Degas, ou encore Odilon Redon et Paul Gauguin en particulier, il fut l'un des plus importants collectionneurs de ce dernier dont il ne possédait pas moins d'une centaine d'oeuvres aujourd'hui conservées dans les plus grandes institutions á l'instar de Deux Tahitiennes, au Metropolitan Museum of Art de new York, Rupe Rupe, au Musée de l'Ermitage á Saint-Petersbourg, ou encore l'Autoportrait de Paul Gauguin de la période bretonne aujourd'hui á la National Gallery de Washington.
Mécène de Gauguin, grand proche d'Odilon Redon, Gustave Fayet ne cessa de défendre ces deux artistes en faisant rayonner leur art, comme en témoigne la rétrospective Paul Gauguin á Weimar en 1905 et au Salon d'Automne á Paris en 1906 dont Fayet fut l'un des principaux prêteurs. Alphonse de Chateaubriand, dans une lettre adressé á Romain Rolland dira: "Pour moi, Gauguin est le plus grand homme de la pléiade moderne et, nulle part, il est aussi beau, aussi magnifique, aussi intense que dans la collection Fayet". (citée dans Gustave Fayet collectionneur par Roseline Bacou, Colloque, septembre 2008).
A partir de 1908, Gustave Fayet n'achète désormais plus que ce qui lui plaît et dont il ne se séparera pas; pour la plupart des oeuvres d'Odilon Redon pour qui Fayet avait une totale admiration et une véritable vénération.
Avec des oeuvres d'Odilon Redon inédites sur le marché et des oeuvres sur papier de Paul Gauguin d'une remarquable fraîcheur, c'est un grand privilège pour Christie's de présenter aux enchères, l'ancienne Collection Gustave Fayet, conservée dans la même famille jusqu'á aujourd'hui.
Cette oeuvre sera incluse dans la catalogue critique de l'oeuvre peint d'Odilon Redon actuellement en préparation par l'Institut Wildenstein.