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GOYA Y LUCIENTES, Francisco José de (1746-1828). Los Desastres de la guerra. Madrid: Laurenciano Potenciano pour la Real Academia, 1863.
In-4 oblong (240 x 341 mm). Titre lithographié par J. Aragon (titre doublé), un feuillet de texte imprimé, 80 planches gravées à l'aquatinte et tirées sur papier vélin fort dont 40 avec un fragment de filigrane de palmette ou des lettres "J.G.O.". Entièrement monté sur onglets. (40 planches avec une trace de cachet enlevé en marge blanche, rares petites taches en marge, titres des planches 32 à 37 grattés.) Demi-basane noire de l'époque, dos lisse orné d'un décor romantique (reliure frottée).
ÉDITION ORIGINALE imprimée sur papier vélin fort. Hormis une collection de 85 épreuves d'artiste, que Goya offrit à son ami Caén Bermudz, aucun tirage commercial de cette série ne fut exécuté avant l'achat des plaques par l'Academia de San Fernando en novembre 1862. Certainement gravées entre 1810 et 1820 (trois d'entre elles portent la date de 1810), ces planches illustrent non seulement les guerres napoléoniennes de 1808-1814, mais aussi la terrible famine qui frappa Madrid en 1811-1812. Il est probable que ces images dures et cruelles ne correspondirent pas au goût du jour. Aussi, craignant un désastre commercial tel que celui des planches des Caprichos, Goya décida-t-il de ne pas les publier. Les plaques furent conservées par Javier Goya, son fils, jusqu'à sa mort en 1854 puis achetées par la Real Academia de San Fernando en novembre 1862. C'est sur l'exemplaire de Bermudz que furent copiés les titres des planches et la série fut enfin commercialisée en 1863 en un tirage d'environ 500 exemplaires. "Between the completion of the Caprichos in 1799 and the beginning of the Desastres, little is known of Goya's activities as an engraver except for two landscapes of which the copperplates are preserved in the Calcografia... After the expulsion of Napoleon's troops in 1814 and on receipt of new supplies of materials, Goya was able to embark on the technically more perfect Tauromaquia engravings, returning to the methods he had used with such outstanding success in the Caprichos series" (Harris).
BEAUX TIRAGES DE CETTE SUITE EXCEPTIONNELLE. Harris 121-200, III/1b.
In-4 oblong (240 x 341 mm). Titre lithographié par J. Aragon (titre doublé), un feuillet de texte imprimé, 80 planches gravées à l'aquatinte et tirées sur papier vélin fort dont 40 avec un fragment de filigrane de palmette ou des lettres "J.G.O.". Entièrement monté sur onglets. (40 planches avec une trace de cachet enlevé en marge blanche, rares petites taches en marge, titres des planches 32 à 37 grattés.) Demi-basane noire de l'époque, dos lisse orné d'un décor romantique (reliure frottée).
ÉDITION ORIGINALE imprimée sur papier vélin fort. Hormis une collection de 85 épreuves d'artiste, que Goya offrit à son ami Caén Bermudz, aucun tirage commercial de cette série ne fut exécuté avant l'achat des plaques par l'Academia de San Fernando en novembre 1862. Certainement gravées entre 1810 et 1820 (trois d'entre elles portent la date de 1810), ces planches illustrent non seulement les guerres napoléoniennes de 1808-1814, mais aussi la terrible famine qui frappa Madrid en 1811-1812. Il est probable que ces images dures et cruelles ne correspondirent pas au goût du jour. Aussi, craignant un désastre commercial tel que celui des planches des Caprichos, Goya décida-t-il de ne pas les publier. Les plaques furent conservées par Javier Goya, son fils, jusqu'à sa mort en 1854 puis achetées par la Real Academia de San Fernando en novembre 1862. C'est sur l'exemplaire de Bermudz que furent copiés les titres des planches et la série fut enfin commercialisée en 1863 en un tirage d'environ 500 exemplaires. "Between the completion of the Caprichos in 1799 and the beginning of the Desastres, little is known of Goya's activities as an engraver except for two landscapes of which the copperplates are preserved in the Calcografia... After the expulsion of Napoleon's troops in 1814 and on receipt of new supplies of materials, Goya was able to embark on the technically more perfect Tauromaquia engravings, returning to the methods he had used with such outstanding success in the Caprichos series" (Harris).
BEAUX TIRAGES DE CETTE SUITE EXCEPTIONNELLE. Harris 121-200, III/1b.
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Chrisoph Auvermann