Lot Essay
L'authenticité de cette oeuvre a été confirmée par le comité Jean Fautrier.
Cette oeuvre sera reproduite dans le catalogue raisonné actuellement en préparation par Madame Marie-José Lefort.
Oeuvre à part dans la production réalisée dans l'entre-deux-guerres par Fautrier, Lac bleu I figure parmi une série de peintures de dimensions restreintes consacrée à des paysages de montagne et exécutée au cours des années 1926-1928. Sans doute un des premiers tableaux de cette série, Lac bleu I offre une étude détaillée d'un site rappelant les Alpes où Fautrier aimait se rendre durant ses années de jeunesse. Les stries et les épaisseurs de la peinture donnent corps à la roche et à la glace et conduisent le regard sur le lac, étendue d'eau sombre qui confère à cette vue l'impression d'être hors du temps, révélant une nature sauvage et mystérieuse. Marcel-André Stalter a ainsi souligné la méthode première du peintre, à savoir cette "investigation patiente qui lui a permis de ne plus demander à la réalité que [la] poussée initiale" ressentie par Fautrier face au sujet. (Calais, Musée des Beaux-Arts, Fautrier 1925, novembre 1985-février 1986, p. 50)
Cette oeuvre sera reproduite dans le catalogue raisonné actuellement en préparation par Madame Marie-José Lefort.
Oeuvre à part dans la production réalisée dans l'entre-deux-guerres par Fautrier, Lac bleu I figure parmi une série de peintures de dimensions restreintes consacrée à des paysages de montagne et exécutée au cours des années 1926-1928. Sans doute un des premiers tableaux de cette série, Lac bleu I offre une étude détaillée d'un site rappelant les Alpes où Fautrier aimait se rendre durant ses années de jeunesse. Les stries et les épaisseurs de la peinture donnent corps à la roche et à la glace et conduisent le regard sur le lac, étendue d'eau sombre qui confère à cette vue l'impression d'être hors du temps, révélant une nature sauvage et mystérieuse. Marcel-André Stalter a ainsi souligné la méthode première du peintre, à savoir cette "investigation patiente qui lui a permis de ne plus demander à la réalité que [la] poussée initiale" ressentie par Fautrier face au sujet. (Calais, Musée des Beaux-Arts, Fautrier 1925, novembre 1985-février 1986, p. 50)