Lot Essay
Nous remercions le Comité Alain Jacquet pour les informations qu'il nous a transmises sur cette oeuvre.
'Ce qui était important dans le Déjeuner sur l'herbe, c'était le traitement de la surface imprimée avec un agrandissement de très gros points. Lorsqu'on était proche, l'image était peu lisible. Nous avons procédé à un seul tirage de cent Déjeuner, l'idée étant de faire un tableau comme une voiture produite à la chaine : on livre l'ensemble la sortie, ce n'était pas plus compliqué que cela. Je souhaitais que l'on ait accès, chaque fois, à une pièce unique et qu'un Déjeuner puisse se trouver dans chaque pays sans que l'on ait recours à la reproduction d'un original.
]'ai choisi le thème du Déjeuner sur l'herbe pour avoir d'abord une scène d'extérieur avec des plans successifs et traiter de problèmes techniques par rapport à la peinture elle-même. L'usage de la sérigraphie a pour conséquence de n'avoir jamais exactement la même reproduction d'une image à l'autre. Chaque Déjeuner sur l'herbe présente des tons, des cellules de points différents. Toute la série des Portraits d'homme a été fabriquée la même semaine que le Déjeuner. Plus les points sont gros, mieux l'image disparait, mais en définitive elle demeure toujours reconnaissable. Il suffit que le spectateur se place à la bonne distance pour la lire.' (Alain Jacquet cité in Alain Jacquet: le chemin, la voie, la manière d'agir, entretien avec Sylvie Couderc).
'The important thing in Déjeuner sur l'Herbe was the treatment of the canvas, printed with very big dots. When you were close up, they were so large that you could hardly read the picture. We only did one print run of 100 Déjeuners. The idea was to produce a painting in the same way that you would make a car on a production line - the whole thing comes together at the end of the line, with great simplicity. I always wished that we could have a unique work each time, so that there could be a Déjeuner in every country without having to make reproductions from the original.
I chose Déjeuner sur l'herbe because I wanted an outdoor scene with a succession of planes and I wanted to deal with technical problems inherent in the paint itself. The thing about silkscreen printing is that you never get exactly the same reproduction of an image from one print to the next. Each Déjeuner is slightly different, with variations of tone across the areas of dots. The whole Portraits d'Homme series was made in the same week as Déjeuner.
The bigger the dots, the more the image disappears, but it is always recognisable. The viewer just has to stand at the right distance away to able to make it out.' (Alain Jacquet cited in Alain Jacquet: Le Chemin, la Voie, la Manière d'Agir, interview with Sylvie Couderc).
'Ce qui était important dans le Déjeuner sur l'herbe, c'était le traitement de la surface imprimée avec un agrandissement de très gros points. Lorsqu'on était proche, l'image était peu lisible. Nous avons procédé à un seul tirage de cent Déjeuner, l'idée étant de faire un tableau comme une voiture produite à la chaine : on livre l'ensemble la sortie, ce n'était pas plus compliqué que cela. Je souhaitais que l'on ait accès, chaque fois, à une pièce unique et qu'un Déjeuner puisse se trouver dans chaque pays sans que l'on ait recours à la reproduction d'un original.
]'ai choisi le thème du Déjeuner sur l'herbe pour avoir d'abord une scène d'extérieur avec des plans successifs et traiter de problèmes techniques par rapport à la peinture elle-même. L'usage de la sérigraphie a pour conséquence de n'avoir jamais exactement la même reproduction d'une image à l'autre. Chaque Déjeuner sur l'herbe présente des tons, des cellules de points différents. Toute la série des Portraits d'homme a été fabriquée la même semaine que le Déjeuner. Plus les points sont gros, mieux l'image disparait, mais en définitive elle demeure toujours reconnaissable. Il suffit que le spectateur se place à la bonne distance pour la lire.' (Alain Jacquet cité in Alain Jacquet: le chemin, la voie, la manière d'agir, entretien avec Sylvie Couderc).
'The important thing in Déjeuner sur l'Herbe was the treatment of the canvas, printed with very big dots. When you were close up, they were so large that you could hardly read the picture. We only did one print run of 100 Déjeuners. The idea was to produce a painting in the same way that you would make a car on a production line - the whole thing comes together at the end of the line, with great simplicity. I always wished that we could have a unique work each time, so that there could be a Déjeuner in every country without having to make reproductions from the original.
I chose Déjeuner sur l'herbe because I wanted an outdoor scene with a succession of planes and I wanted to deal with technical problems inherent in the paint itself. The thing about silkscreen printing is that you never get exactly the same reproduction of an image from one print to the next. Each Déjeuner is slightly different, with variations of tone across the areas of dots. The whole Portraits d'Homme series was made in the same week as Déjeuner.
The bigger the dots, the more the image disappears, but it is always recognisable. The viewer just has to stand at the right distance away to able to make it out.' (Alain Jacquet cited in Alain Jacquet: Le Chemin, la Voie, la Manière d'Agir, interview with Sylvie Couderc).