Lot Essay
The iconographical theme of peasants's work appears in the artist's
work at the beginning of the 1850s, sometimes with a dramatic force and a realism slightly idealised, and contrasts with the romantic pastorals of his early works. The image of the peasant resting after the effort
-being here the land digging- is recurrent in both Jean-François
Millet's graphic and painted work. The peasant's position, leaning on
the handle of his tool, can also be found in the artist's famous
painting presented at the Salon of 1863: l'Homme à la houe
(Los Angeles, Getty Museum), and in a charcoal drawing as well, not as elaborated and without background, dated 1855: Paysan appyué sur une bêche (Paris, musée du Louvre,; L. Poitevin, Jean-François Millet, au-delà de l'Angélus, Paris, 2002, p. 148). The present drawing has also been engraved on wood in the same direction as the drawing by the artist's brother, Pierre Millet (1833-1914), sculptor who loved working with wood (Cherbourg, musée Thomas Henry, inv. no. MTH 2007.0.423).
It was realised in the 1870s according to madam Alexandra murphy who confirmed the authenticity of this drawing in a letter dated 10 June, 1999.
Le thème iconographique du travail des paysans, parfois avec un caractère dramatique et un réalisme quelque peu idéalisé, apparaît chez l'artiste aux débuts des années 1850 et contraste avec les pastorales romantiques du début de sa carrière. L'image du paysan au repos après l'effort - ici le bêchage de la terre- est récurrent dans l'oeuvre graphique et peinte de Jean-François Millet. La position du paysan prenant appui sur le manche de son outil se retrouve dans son célèbre tableau présenté au Salon de 1863, l'Homme à la houe (Los Angeles, Getty Museum) puis dans un autre dessin au fusain, moins abouti et sans arrière-plan, daté de 1855: Paysan appuyé sur une bêche (Paris, musée du Louvre; L. Poitevin, Jean-François Millet, au-delà de l'Angélus, Paris, 2002, p. 148). Le présent dessin a également été gravé sur bois dans le même sens par le frère de l'artiste, Pierre Millet (1833-1914), sculpteur qui affectionnait particulièrement le bois (Cherbourg, musée Thomas Henry, inv. no. MTH 2007.0.423).
Il a été réalisé dans les années 1870 selon madame Alexandra Murphy qui a confirmé l'authenticité de ce dessin dans une lettre datée du 10 juin 1999.
work at the beginning of the 1850s, sometimes with a dramatic force and a realism slightly idealised, and contrasts with the romantic pastorals of his early works. The image of the peasant resting after the effort
-being here the land digging- is recurrent in both Jean-François
Millet's graphic and painted work. The peasant's position, leaning on
the handle of his tool, can also be found in the artist's famous
painting presented at the Salon of 1863: l'Homme à la houe
(Los Angeles, Getty Museum), and in a charcoal drawing as well, not as elaborated and without background, dated 1855: Paysan appyué sur une bêche (Paris, musée du Louvre,; L. Poitevin, Jean-François Millet, au-delà de l'Angélus, Paris, 2002, p. 148). The present drawing has also been engraved on wood in the same direction as the drawing by the artist's brother, Pierre Millet (1833-1914), sculptor who loved working with wood (Cherbourg, musée Thomas Henry, inv. no. MTH 2007.0.423).
It was realised in the 1870s according to madam Alexandra murphy who confirmed the authenticity of this drawing in a letter dated 10 June, 1999.
Le thème iconographique du travail des paysans, parfois avec un caractère dramatique et un réalisme quelque peu idéalisé, apparaît chez l'artiste aux débuts des années 1850 et contraste avec les pastorales romantiques du début de sa carrière. L'image du paysan au repos après l'effort - ici le bêchage de la terre- est récurrent dans l'oeuvre graphique et peinte de Jean-François Millet. La position du paysan prenant appui sur le manche de son outil se retrouve dans son célèbre tableau présenté au Salon de 1863, l'Homme à la houe (Los Angeles, Getty Museum) puis dans un autre dessin au fusain, moins abouti et sans arrière-plan, daté de 1855: Paysan appuyé sur une bêche (Paris, musée du Louvre; L. Poitevin, Jean-François Millet, au-delà de l'Angélus, Paris, 2002, p. 148). Le présent dessin a également été gravé sur bois dans le même sens par le frère de l'artiste, Pierre Millet (1833-1914), sculpteur qui affectionnait particulièrement le bois (Cherbourg, musée Thomas Henry, inv. no. MTH 2007.0.423).
Il a été réalisé dans les années 1870 selon madame Alexandra Murphy qui a confirmé l'authenticité de ce dessin dans une lettre datée du 10 juin 1999.