Lot Essay
Antoine-Louis Barye dedicated his life to drawing, painting and
sculpting animals. There are very few watercolor representations
integrated in a landscape and so complex as the present drawing in the artist's work. He mostly used drawings as an essential step before the transition to the third dimension. His dead animals studies (flayed
corpses, skeletons) are therefore annotated with numerous measurements which helped him create moldings for a bronze.
Because of such a research, he first became a regular visitor of the
Muséum d'histoire naturelle, and was then appointed as drawing
master of this institution in 1854, and occupied this function until
his death.
Barye studied numerous animals including bears, elephants, felines and cervids. Identifying precisely the latter in the artist's work remains difficult. Many species can be counted, like cerfs de France, also called cerfs communs, or biches du Malabar, a new specie
introduced in France by Jean-Jacques Dussumier in 1838 (Antoine-Louis Barye, 'le Michel-Ange de la Ménagerie', exhibition catalogue, Paris, Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts, 2013, p. 100).
However, this is not the point of this delicate watercolor, with its
green and brown palette, where the luxurious nature invades the
composition and merges with the two animals who seem to be looking
towards the spectator.
Barye studied numerous animals including bears, elephants, felines and Antoine-Louis Barye consacra sa vie à dessiner, peindre et sculpter les animaux. Rares sont les représentations aquarellées abouties et intégrées dans un paysage telle la présente feuille. L'artiste utilisait davantage le dessin comme une étape indispensable avant le passage à la troisième dimension. Ses études d'animaux morts (écorchés, squelettes) sont ainsi accompagnées de nombreuses mensurations qui lui permettaient de créer des moulages en vue d'un futur bronze.
Il fut pour cela tout d'abord un visiteur assidu du Muséum d'histoire naturelle jusqu'en 1853 avant d'être nommé maître de dessin de cet établissement en 1854, fonction qu'il occupa jusqu'à sa mort.
Barye étudia de nombreux animaux dont les ours, les éléphants, les fauves, les félins et les cervidés. Ces derniers restent difficiles à identifier très précisément chez l'artiste. A côté des cerfs de France ou cerfs communs se trouvent les cerfs et biches du Malabar, espèce nouvelle introduite en France par Jean-Jacques Dussumier en 1838 (Antoine-Louis Barye, 'le Michel-Ange de la Ménagerie', catalogue d'exposition, Paris, Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts, 2013, p. 100).
Mais là n'est pas le but de cette délicate aquarelle aux camaïeux de vert et de brun où la nature luxuriante envahit la composition et vient se confondre avec les deux animaux qui semblent regarder en direction du spectateur.
sculpting animals. There are very few watercolor representations
integrated in a landscape and so complex as the present drawing in the artist's work. He mostly used drawings as an essential step before the transition to the third dimension. His dead animals studies (flayed
corpses, skeletons) are therefore annotated with numerous measurements which helped him create moldings for a bronze.
Because of such a research, he first became a regular visitor of the
Muséum d'histoire naturelle, and was then appointed as drawing
master of this institution in 1854, and occupied this function until
his death.
Barye studied numerous animals including bears, elephants, felines and cervids. Identifying precisely the latter in the artist's work remains difficult. Many species can be counted, like cerfs de France, also called cerfs communs, or biches du Malabar, a new specie
introduced in France by Jean-Jacques Dussumier in 1838 (Antoine-Louis Barye, 'le Michel-Ange de la Ménagerie', exhibition catalogue, Paris, Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts, 2013, p. 100).
However, this is not the point of this delicate watercolor, with its
green and brown palette, where the luxurious nature invades the
composition and merges with the two animals who seem to be looking
towards the spectator.
Barye studied numerous animals including bears, elephants, felines and Antoine-Louis Barye consacra sa vie à dessiner, peindre et sculpter les animaux. Rares sont les représentations aquarellées abouties et intégrées dans un paysage telle la présente feuille. L'artiste utilisait davantage le dessin comme une étape indispensable avant le passage à la troisième dimension. Ses études d'animaux morts (écorchés, squelettes) sont ainsi accompagnées de nombreuses mensurations qui lui permettaient de créer des moulages en vue d'un futur bronze.
Il fut pour cela tout d'abord un visiteur assidu du Muséum d'histoire naturelle jusqu'en 1853 avant d'être nommé maître de dessin de cet établissement en 1854, fonction qu'il occupa jusqu'à sa mort.
Barye étudia de nombreux animaux dont les ours, les éléphants, les fauves, les félins et les cervidés. Ces derniers restent difficiles à identifier très précisément chez l'artiste. A côté des cerfs de France ou cerfs communs se trouvent les cerfs et biches du Malabar, espèce nouvelle introduite en France par Jean-Jacques Dussumier en 1838 (Antoine-Louis Barye, 'le Michel-Ange de la Ménagerie', catalogue d'exposition, Paris, Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts, 2013, p. 100).
Mais là n'est pas le but de cette délicate aquarelle aux camaïeux de vert et de brun où la nature luxuriante envahit la composition et vient se confondre avec les deux animaux qui semblent regarder en direction du spectateur.