Lot Essay
Cette oeuvre sera incluse au catalogue critique de l'oeuvre d'Albert Marquet actuellement en préparation par l'Institut Wildenstein.
Lors de l'été 1931, Albert Marquet et sa femme Marcelle louent une maison en Seine-et-Oise, dans le petit village de Triel en bords de Seine. Le jardin qui descend jusqu'à la berge du fleuve, permet à Marquet d'observer pécheurs et voiliers qui animent les rives. Comme une invitation au voyage au fil de la Seine (son motif favori), Marquet nous livre ici une oeuvre homogène. La fluidité de son écriture picturale fait écho à celle de l'eau. Le temps instable lui permet d'exercer son goût développé pour les nuances de gris et de blanc, technique profondment marquée par la simplification de sa période fauve et fondatrice de sa peinture. La présence de l'homme dans les paysages du peintre s'inscrit dans une dimension éphémè re, celle du temps qui s'écoule, imperceptiblement.
During the summer of 1931, Albert Marquet and his wife Marcelle rented a house in the picturesque village of Triel, Seine-et-Oise, located on the banks of the river Seine. With its garden descending down to the river bank, this situation allowed Marquet to observe close hand the fishermen and pleasure sailors who plied the river's course. Akin to an invitation to drift on the rivers leisurely flow, the present work shows Marquet harmoniously portraying this stretch of the Seine, his favorite subject. The fluidity of his use of paint echoes that of the river's surface; the changeable weather providing the motif with which he explores his preference for matching and contrasting different shades of gray and white, a central characteristic of his art which evolved as a simplification of his previous fauve works. Man's presence in Marquet's landscapes is reduced to a fleeting glimpse, almost imperceptible within the shifting timescale of his subject.
Lors de l'été 1931, Albert Marquet et sa femme Marcelle louent une maison en Seine-et-Oise, dans le petit village de Triel en bords de Seine. Le jardin qui descend jusqu'à la berge du fleuve, permet à Marquet d'observer pécheurs et voiliers qui animent les rives. Comme une invitation au voyage au fil de la Seine (son motif favori), Marquet nous livre ici une oeuvre homogène. La fluidité de son écriture picturale fait écho à celle de l'eau. Le temps instable lui permet d'exercer son goût développé pour les nuances de gris et de blanc, technique profondment marquée par la simplification de sa période fauve et fondatrice de sa peinture. La présence de l'homme dans les paysages du peintre s'inscrit dans une dimension éphémè re, celle du temps qui s'écoule, imperceptiblement.
During the summer of 1931, Albert Marquet and his wife Marcelle rented a house in the picturesque village of Triel, Seine-et-Oise, located on the banks of the river Seine. With its garden descending down to the river bank, this situation allowed Marquet to observe close hand the fishermen and pleasure sailors who plied the river's course. Akin to an invitation to drift on the rivers leisurely flow, the present work shows Marquet harmoniously portraying this stretch of the Seine, his favorite subject. The fluidity of his use of paint echoes that of the river's surface; the changeable weather providing the motif with which he explores his preference for matching and contrasting different shades of gray and white, a central characteristic of his art which evolved as a simplification of his previous fauve works. Man's presence in Marquet's landscapes is reduced to a fleeting glimpse, almost imperceptible within the shifting timescale of his subject.