Lot Essay
Cf. : Domus, 267, février 1952, page p. 51 pour un modèle similaire
P. Sparke, Italian Design : 1870 - Present, Londres, 1988, p. 84 pour le modèle précité
C. et P. Fiell, Modern furniture classics since 1945, Londres, 1991 pour le modèle précité
G. Brino, Carlo Mollino : Architecture as Autobiography, Londres, 2006, p. 132 pour le modèle précité
F. Ferrari, The Furniture of Carlo Mollino, Londres, 2006, p. 108, pl. 130, p. 109, p. 131 et p. 133 pour le modèle précité et un dessin
L'étrange univers de l'architecte Carlo Mollino, catalogue d'exposition, Centre Georges Pompidou, Paris, 4 octobre 1989-4 janvier 1990, p. 93 pour une étude de mobilier, dont ce modèle, pour le magasin Singer, 1950, Turin
F. Irace, Carlo Mollino, 24 ore Cultura, Milan, 2011, p. 65 pour un modèle proche dans l'intérieur d'Ada et Cesare Minola vers 1944-1946
Les réalisations originales et architecturales du turinois Carlo Mollino reposent principalement sur des commandes privées et commerciales issues de sa ville natale. A l’inverse de ses compatriotes, il n’exposera jamais sur la scène internationale, telles qu’aux Triennales de Milan. Au début de 1950, Mollino est invité à participer - parmi plusieurs créateurs et architectes italiens - à l’exposition Italy at Work, qui parcourt 12 musées américains, prenant comme point de départ le Brooklyn Museum à New York. C’est sans doute grâce à cette exposition que Mollino rencontre Joseph Singer par le truchement de Gio Ponti à la fin de cette même année. Ce détaillant américain propose à Mollino de créer un ensemble de meubles en édition limitée pour le marché américain. Cette initiative sera toutefois de courte durée, puisque seuls deux projets de table sont retenus in fine. L’une de ces deux tables entre en faible production et se vendra au détail à la fin de 1951, comme indiqué dans la revue Domus de février 1952. Cette table est proche du modèle que nous présentons ici, à la différence près qu’elle présente davantage de finitions en laiton. D’après la publicité de Singer, ces éléments en laiton comportent quatre colonnes cylindriques, élevant la base en bois du sol, ainsi que des boulons oblongs à l’extrémité des trois vis venant sécuriser le plateau supérieur. Il existe également d’autres variantes chez Singer présentant des supports effilés aux coins des montants, ou encore une association de sabots et de supports. La ligne subtile de la structure sera ainsi enrichie pour venir s’adapter au goût américain
Le lot présenté ici, aux fixations en laiton réduites au minimum, est conforme au dessin d’origine de Mollino, et sera exécuté à Turin par la manufacture Apelli & Varesio. Cet exemplaire bénéficie également d’une excellente provenance, ayant été exposé dans la rétrospective séminale de l’artiste, organisée en 1984 par le galeriste visionnaire Denys Bosselet et le collectioneur Marc-André Hubin, avant d’être acquis par le propriétaire actuel. Une autre variante de ce modèle en bois noirci, faisant également partie de cette exposition, sera vendu chez Christie’s à New York en décembre 2009
P. Sparke, Italian Design : 1870 - Present, Londres, 1988, p. 84 pour le modèle précité
C. et P. Fiell, Modern furniture classics since 1945, Londres, 1991 pour le modèle précité
G. Brino, Carlo Mollino : Architecture as Autobiography, Londres, 2006, p. 132 pour le modèle précité
F. Ferrari, The Furniture of Carlo Mollino, Londres, 2006, p. 108, pl. 130, p. 109, p. 131 et p. 133 pour le modèle précité et un dessin
L'étrange univers de l'architecte Carlo Mollino, catalogue d'exposition, Centre Georges Pompidou, Paris, 4 octobre 1989-4 janvier 1990, p. 93 pour une étude de mobilier, dont ce modèle, pour le magasin Singer, 1950, Turin
F. Irace, Carlo Mollino, 24 ore Cultura, Milan, 2011, p. 65 pour un modèle proche dans l'intérieur d'Ada et Cesare Minola vers 1944-1946
Les réalisations originales et architecturales du turinois Carlo Mollino reposent principalement sur des commandes privées et commerciales issues de sa ville natale. A l’inverse de ses compatriotes, il n’exposera jamais sur la scène internationale, telles qu’aux Triennales de Milan. Au début de 1950, Mollino est invité à participer - parmi plusieurs créateurs et architectes italiens - à l’exposition Italy at Work, qui parcourt 12 musées américains, prenant comme point de départ le Brooklyn Museum à New York. C’est sans doute grâce à cette exposition que Mollino rencontre Joseph Singer par le truchement de Gio Ponti à la fin de cette même année. Ce détaillant américain propose à Mollino de créer un ensemble de meubles en édition limitée pour le marché américain. Cette initiative sera toutefois de courte durée, puisque seuls deux projets de table sont retenus in fine. L’une de ces deux tables entre en faible production et se vendra au détail à la fin de 1951, comme indiqué dans la revue Domus de février 1952. Cette table est proche du modèle que nous présentons ici, à la différence près qu’elle présente davantage de finitions en laiton. D’après la publicité de Singer, ces éléments en laiton comportent quatre colonnes cylindriques, élevant la base en bois du sol, ainsi que des boulons oblongs à l’extrémité des trois vis venant sécuriser le plateau supérieur. Il existe également d’autres variantes chez Singer présentant des supports effilés aux coins des montants, ou encore une association de sabots et de supports. La ligne subtile de la structure sera ainsi enrichie pour venir s’adapter au goût américain
Le lot présenté ici, aux fixations en laiton réduites au minimum, est conforme au dessin d’origine de Mollino, et sera exécuté à Turin par la manufacture Apelli & Varesio. Cet exemplaire bénéficie également d’une excellente provenance, ayant été exposé dans la rétrospective séminale de l’artiste, organisée en 1984 par le galeriste visionnaire Denys Bosselet et le collectioneur Marc-André Hubin, avant d’être acquis par le propriétaire actuel. Une autre variante de ce modèle en bois noirci, faisant également partie de cette exposition, sera vendu chez Christie’s à New York en décembre 2009