Lot Essay
Artiste polyvalent, aux nombreuses facettes, prolifique et parfois versatile, Philippe-Jacques de Loutherbourg (1740-1812) a récemment fait l’objet d’une exposition monographique et d’un catalogue raisonné qui ont permis de mieux cerner son art et sa place dans l’art français et anglais de la fin du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle.
Bien qu’ayant exercé dans presque tous les genres de peinture (et dans toutes les techniques), Loutherbourg est principalement connu comme peintre de paysage et de marine, domaine dans lequel il excellait et par lequel il conquit très jeune une prestigieuse réputation. Agréé puis reçu à l’Académie de peinture et de sculpture de Paris en 1767, il exposa un très grand nombre de tableaux aux Salons du Louvre entre 1763 et 1771, date de son installation à Londres. Parmi ceux-ci figura, au Salon de 1771 un tableau décrit comme une « marine au soleil couchant » (no. 90 du catalogue). C’est de la présente œuvre qu’il s’agit.
Loutherbourg que Diderot, dans ses commentaires des Salons, décrivait comme un génie en devenir, y fait montre, comme à son habitude, d’une facilité d’exécution déconcertante et d’une main habile et sûre. Inspirée dans sa composition d’un paysage d’Adam Pynacker (1622-1673) conservé au musée Boymans Van Beuningen de Rotterdam dont il reprend l’impressionnant promontoire rocheux plongeant à-pic dans les eaux, l’œuvre décrit avec poésie et délicatesse, et non sans une certaine joie, la fin d’un brûlant jour d’été au bord de l’eau, des baigneurs profitant de l’onde fraîche tandis qu’une galante compagnie s’apprête à rejoindre le vaisseau qui mouille au large.
Bien qu’ayant exercé dans presque tous les genres de peinture (et dans toutes les techniques), Loutherbourg est principalement connu comme peintre de paysage et de marine, domaine dans lequel il excellait et par lequel il conquit très jeune une prestigieuse réputation. Agréé puis reçu à l’Académie de peinture et de sculpture de Paris en 1767, il exposa un très grand nombre de tableaux aux Salons du Louvre entre 1763 et 1771, date de son installation à Londres. Parmi ceux-ci figura, au Salon de 1771 un tableau décrit comme une « marine au soleil couchant » (no. 90 du catalogue). C’est de la présente œuvre qu’il s’agit.
Loutherbourg que Diderot, dans ses commentaires des Salons, décrivait comme un génie en devenir, y fait montre, comme à son habitude, d’une facilité d’exécution déconcertante et d’une main habile et sûre. Inspirée dans sa composition d’un paysage d’Adam Pynacker (1622-1673) conservé au musée Boymans Van Beuningen de Rotterdam dont il reprend l’impressionnant promontoire rocheux plongeant à-pic dans les eaux, l’œuvre décrit avec poésie et délicatesse, et non sans une certaine joie, la fin d’un brûlant jour d’été au bord de l’eau, des baigneurs profitant de l’onde fraîche tandis qu’une galante compagnie s’apprête à rejoindre le vaisseau qui mouille au large.