Lot Essay
D'après Bounoure (2009), les cérémonies et les festivités organisées dans les maisons des hommes étaient l'occasion de faire résonner de grands tambours horizontaux et "les flûtes sacrées formant paires de taille inégale et sonnant différemment, l'une mâle, l'autre femelle, et jouées simultanément. Dans les villages de l'embouchure du Sépik et des lacs Murik, on attachait à chacune de ces flûtes une masquette en bois sculpté, figurant un visage mi-humain/mi-animal orné de houppes de fibres, de plumes et de pendeloques". Il précise également que le front de ces masquettes présente souvent une figuration d'oiseau ou d'un autre animal. Voir Bounoure (op.cit., fig 235) pour un masque comparable acquis par l'Université de Gand auprès du musée de Berlin en 1905.