Lot Essay
Les collections publiques françaises sont relativement pauvres en objets provenant des îles de l’Amirauté. Le plus grand ensemble, regroupant les collections Vayson de Pradennes, Stéphan Chauvet et surtout la Korrigane, appartient à l’ancien Musée de l’Homme (Rochard, N., in Kocher Schmid, C., Admiralty Islands, Art from the South Seas, Zurich, 2002). Le bol à nourriture présenté ici, d’une qualité remarquable, servait à l’origine lors de grandes festivités. Son extraordinaire patine d’usage atteste d’une longue utilisation. Voir Kocher Schmid (op.cit., figs.47-48) pour deux bols tout à fait similaires présentant également une poignée de part et d’autre sculptée d’un personnage, l’un provenant du Museum der Kutluren de Bâle (inv.Vb10024, collecté par A. Bühler en 1932), et l’autre conservé dans une collection privée, ayant été collecté en 1935 au cours de l’expédition de la Korrigane.
Harry Beasley a commencé à collectionner alors qu'il avait seulement 13 ans (en 1895) et a poursuivi cette activité avec avidité jusqu'à sa mort prématurée en 1939. Les oeuvres d'art provenant de sa collection se distinguent par une étiquette rectangulaire qui porte son nom, comme c'est le cas pour le bol étudié ici. Voir Hermione Waterfield et Jonathan King (Provenance, 2006, pp.78-91) pour un texte plus détaillé quant à la chasse aux trésors à laquelle Beasley s’était livré.
Harry Beasley a commencé à collectionner alors qu'il avait seulement 13 ans (en 1895) et a poursuivi cette activité avec avidité jusqu'à sa mort prématurée en 1939. Les oeuvres d'art provenant de sa collection se distinguent par une étiquette rectangulaire qui porte son nom, comme c'est le cas pour le bol étudié ici. Voir Hermione Waterfield et Jonathan King (Provenance, 2006, pp.78-91) pour un texte plus détaillé quant à la chasse aux trésors à laquelle Beasley s’était livré.