Lot Essay
Cette oeuvre est enregistrée dans les archives de la Fondation Calder, New York, sous le No. A14964.
La collection Arthur et Anita Kahn : une histoire new-yorkaise
The Collection of Arthur and Anita Kahn: A New York Story
L’exceptionnel ensemble d’œuvres d’Alexander Calder présentées dans les ventes du soir et du jour d’art contemporain provient de la collection d’Arthur et Anita Kahn. Magistrales en même temps que légères et aériennes, ces œuvres révèlent combien Calder aura été un équilibriste sans pareille dans le maniement des formes, des couleurs et de l’espace. Réunie en plusieurs décennies d’insatiable curiosité pour la nouveauté, d’acquisitions passionnées, de prises de risque et de fidélité de long cours aux artistes comme aux galeristes, la collection d’Arthur et Anita Kahn témoigne de la folle énergie qui anime la scène artistique new-yorkaise au début de la seconde moitié du XXe siècle. Et c’est ici que l’histoire du couple rejoint celle, plus large, de l’histoire des années d’après-guerre, se faisant l’écho de ce moment décisif où New York est devenu l’épicentre du monde de l’art.
Tous deux d’origine modeste – lui, fils de parents lituaniens et allemands, propriétaires d’un commerce de bonbons, elle, fille d’un vendeur de chemises à domicile d’origine polonaise et d’une couturière d’ascendance russe – Arthur et Anita Kahn incarnent une certaine idée du rêve américain. Brillant étudiant à l’Université de New York, Arthur devient un dentiste réputé, pionnier dans certaines pratiques de chirurgie réparatrice, qui s’attirera rapidement l’attention d’un public d’artistes et de célébrités d’Hollywood. Anita entretient quant à elle très tôt un intérêt pour l’art : elle suit des cours à la New School of Social Research de New York où elle est notamment l’élève de Richard Pousette-Dart. Tous deux passionnés par la création contemporaine, leur insatiable curiosité les fait fréquenter les musées et courir les vernissages. Ils deviennent en particulier des fidèles de la Perls Galleries de New York, institution incontournable dans la promotion de l’art moderne et contemporain de l’époque.
Alexander Calder occupe une place à part dans la collection que constitue rapidement le couple Kahn. Devenus intimes de l’artiste, ils suivent sa trajectoire année après année, au point de réunir l’un des plus importants ensembles d’œuvres de l’artiste en mains privées. Des mobiles et stabiles les plus majestueux aux pièces de joaillerie rivalisant de délicatesse, en passant par d’innombrables œuvres sur papier, la collection d’Arthur et Anita Kahn est emblématique de la diversité de l’œuvre du maître de Saché. Mais surtout, elle met à jour les motivations profondes qui sont au cœur de la collection du couple Kahn : une collection guidée par la curiosité, la passion et la générosité. Ainsi que le résume leur fille, Karen: « lorsque mes parents ont acheté Calder ou Smith, ils n’avaient pas la moindre idée que ces deux artistes allaient devenir des sculpteurs majeurs de l’art du XXe siècle. Mes parents aimaient simplement leur travail. Ils avaient une connexion esthétique avec l’art. »
“When my parents bought Calder and Smith, they had no idea that they would become leading 20th century sculptors. My parents just loved their work. It was an aesthetic connection that they had with art.”
La collection Arthur et Anita Kahn : une histoire new-yorkaise
The Collection of Arthur and Anita Kahn: A New York Story
L’exceptionnel ensemble d’œuvres d’Alexander Calder présentées dans les ventes du soir et du jour d’art contemporain provient de la collection d’Arthur et Anita Kahn. Magistrales en même temps que légères et aériennes, ces œuvres révèlent combien Calder aura été un équilibriste sans pareille dans le maniement des formes, des couleurs et de l’espace. Réunie en plusieurs décennies d’insatiable curiosité pour la nouveauté, d’acquisitions passionnées, de prises de risque et de fidélité de long cours aux artistes comme aux galeristes, la collection d’Arthur et Anita Kahn témoigne de la folle énergie qui anime la scène artistique new-yorkaise au début de la seconde moitié du XXe siècle. Et c’est ici que l’histoire du couple rejoint celle, plus large, de l’histoire des années d’après-guerre, se faisant l’écho de ce moment décisif où New York est devenu l’épicentre du monde de l’art.
Tous deux d’origine modeste – lui, fils de parents lituaniens et allemands, propriétaires d’un commerce de bonbons, elle, fille d’un vendeur de chemises à domicile d’origine polonaise et d’une couturière d’ascendance russe – Arthur et Anita Kahn incarnent une certaine idée du rêve américain. Brillant étudiant à l’Université de New York, Arthur devient un dentiste réputé, pionnier dans certaines pratiques de chirurgie réparatrice, qui s’attirera rapidement l’attention d’un public d’artistes et de célébrités d’Hollywood. Anita entretient quant à elle très tôt un intérêt pour l’art : elle suit des cours à la New School of Social Research de New York où elle est notamment l’élève de Richard Pousette-Dart. Tous deux passionnés par la création contemporaine, leur insatiable curiosité les fait fréquenter les musées et courir les vernissages. Ils deviennent en particulier des fidèles de la Perls Galleries de New York, institution incontournable dans la promotion de l’art moderne et contemporain de l’époque.
Alexander Calder occupe une place à part dans la collection que constitue rapidement le couple Kahn. Devenus intimes de l’artiste, ils suivent sa trajectoire année après année, au point de réunir l’un des plus importants ensembles d’œuvres de l’artiste en mains privées. Des mobiles et stabiles les plus majestueux aux pièces de joaillerie rivalisant de délicatesse, en passant par d’innombrables œuvres sur papier, la collection d’Arthur et Anita Kahn est emblématique de la diversité de l’œuvre du maître de Saché. Mais surtout, elle met à jour les motivations profondes qui sont au cœur de la collection du couple Kahn : une collection guidée par la curiosité, la passion et la générosité. Ainsi que le résume leur fille, Karen: « lorsque mes parents ont acheté Calder ou Smith, ils n’avaient pas la moindre idée que ces deux artistes allaient devenir des sculpteurs majeurs de l’art du XXe siècle. Mes parents aimaient simplement leur travail. Ils avaient une connexion esthétique avec l’art. »
“When my parents bought Calder and Smith, they had no idea that they would become leading 20th century sculptors. My parents just loved their work. It was an aesthetic connection that they had with art.”