Lot Essay
Isidro Hernández Gutiérrez, conservateur de la Collection Óscar Domínguez de l'Espace des Arts de Tenerife, a confirmé l'authenticité de cette œuvre.
Chez Óscar Domínguez, à l’instar de son ami Pablo Picasso, le thème de la tauromachie est récurrent depuis les œuvres surréalistes des années 1930 et jusqu’à la fin de sa vie. Elle est une métaphore multiple de la virilité, du combat, et de la mort qui est culturellement ancrée chez ce peintre espagnol. Tauromachie, peint en 1951, est réalisé avec la technique du « triple trait » que l’artiste développe après-guerre. Les subtils contours des personnages sont peints à l’huile mais légèrement espacés pour laisser apparaître une fine ligne à l’encre de Chine. Notre tableau est, par sa taille et l’extrême précision de son exécution, une des œuvres les plus abouties de la série. Preuve de son importance dans le corpus de l’artiste, Tauromachie figurait sur la couverture du catalogue de la vente de l’atelier et de la collection d’Óscar Domínguez, dispersée par Me Rheims, en novembre 1960.
For Óscar Dominguez, as was the case with his friend Pablo Picasso, Bullfighting constituted a recurring theme from his surrealist period of the 1930s through until the end of his life. Indeed, for the Spannish painter the spectacle was a culturally-anchored metaphor for masculinity, combat, and death. Tauromachie, painted in 1951, is executed using the ‘triple-line’ technique, developed by the artist during the post-war years. The subtle contours of the characters are painted in oil but are spaced slightly apart to allow a fine India ink line to be added inbetween. Considering its size and its particularly precise execution, the present painting is one of the most complete of the series. Testament to its importance in Dominguez’ oeuvre, Tauromachie was illustred as the cover image for the catalogue of the studio and Óscar Domínguez collection sale, organised by Me Reims in November 1960.
Chez Óscar Domínguez, à l’instar de son ami Pablo Picasso, le thème de la tauromachie est récurrent depuis les œuvres surréalistes des années 1930 et jusqu’à la fin de sa vie. Elle est une métaphore multiple de la virilité, du combat, et de la mort qui est culturellement ancrée chez ce peintre espagnol. Tauromachie, peint en 1951, est réalisé avec la technique du « triple trait » que l’artiste développe après-guerre. Les subtils contours des personnages sont peints à l’huile mais légèrement espacés pour laisser apparaître une fine ligne à l’encre de Chine. Notre tableau est, par sa taille et l’extrême précision de son exécution, une des œuvres les plus abouties de la série. Preuve de son importance dans le corpus de l’artiste, Tauromachie figurait sur la couverture du catalogue de la vente de l’atelier et de la collection d’Óscar Domínguez, dispersée par Me Rheims, en novembre 1960.
For Óscar Dominguez, as was the case with his friend Pablo Picasso, Bullfighting constituted a recurring theme from his surrealist period of the 1930s through until the end of his life. Indeed, for the Spannish painter the spectacle was a culturally-anchored metaphor for masculinity, combat, and death. Tauromachie, painted in 1951, is executed using the ‘triple-line’ technique, developed by the artist during the post-war years. The subtle contours of the characters are painted in oil but are spaced slightly apart to allow a fine India ink line to be added inbetween. Considering its size and its particularly precise execution, the present painting is one of the most complete of the series. Testament to its importance in Dominguez’ oeuvre, Tauromachie was illustred as the cover image for the catalogue of the studio and Óscar Domínguez collection sale, organised by Me Reims in November 1960.