Lot Essay
Le Comité Jean Fautrier a confirmé l’authenticité de cette œuvre.
Cette œuvre sera reproduite dans le catalogue raisonné actuellement en préparation par Marie-José Lefort.
« Il ne suffit pas de dire que la peinture moderne diffère de la peinture classique. Elle prend en nous une autre place. Elle appelle de nouveaux sentiments : une volupté, un dégoût parfois, inattendus ; on ne sait quel amour un peu désespéré, où il entre de la stupeur et du mystère […]. Si le meilleur peintre était celui de qui l’opération nous initie le plus innocemment – je veux dire sans calculs ni raisons – à ce nouvel état de l’art et de l’amour ? On voit de reste toute la place, toute la grande place, qu’il faudrait dès lors consentir à Jean Fautrier. »
Jean Paulhan
“It is not enough to say that modern painting is different from traditional painting. It occupies another place. It summons up new feelings: a sometimes unexpected sensuality or even disgust, an indefinable despairing love tinged with stupor and mystery ( … ). What if the best painter were the one whose work initiates us most innocently – I mean without calculation or reasons – into this new state of art and love? For the rest, we see the whole place, the whole, great place which Jean Fautrier should be granted”.
Jean Paulhan
Cette œuvre sera reproduite dans le catalogue raisonné actuellement en préparation par Marie-José Lefort.
« Il ne suffit pas de dire que la peinture moderne diffère de la peinture classique. Elle prend en nous une autre place. Elle appelle de nouveaux sentiments : une volupté, un dégoût parfois, inattendus ; on ne sait quel amour un peu désespéré, où il entre de la stupeur et du mystère […]. Si le meilleur peintre était celui de qui l’opération nous initie le plus innocemment – je veux dire sans calculs ni raisons – à ce nouvel état de l’art et de l’amour ? On voit de reste toute la place, toute la grande place, qu’il faudrait dès lors consentir à Jean Fautrier. »
Jean Paulhan
“It is not enough to say that modern painting is different from traditional painting. It occupies another place. It summons up new feelings: a sometimes unexpected sensuality or even disgust, an indefinable despairing love tinged with stupor and mystery ( … ). What if the best painter were the one whose work initiates us most innocently – I mean without calculation or reasons – into this new state of art and love? For the rest, we see the whole place, the whole, great place which Jean Fautrier should be granted”.
Jean Paulhan