Lot Essay
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Avec sa série de photographies Stars, qu’il réalisa entre 1989 et 1992, Thomas Ruff revint à un intérêt nourri dans son enfance − il avait pensé pouvoir devenir astronome. Il a dans sa pratique employé une gamme de méthodes techniques et exploité une variété de sources, incluant la retouche numérique, le coloriage à la main, le photomontage et l’emprunt d’images d’Internet, et il a utilisé pour cette série des négatifs faits par d’autres. Ruff a acquis auprès de l’Observatoire de l’Europe du sud, au Chili, des négatifs documentant les ciels nocturnes et y a sélectionné des détails pour les agrandir. Les étoiles, les galaxies et les nébuleuses dépeintes dans ces vastes images mènent une double vie. Elles constituent, bien sûr, des données scientifiques, qui fournissent des informations sur le cosmos accessible uniquement au moyen d’un équipement de spécialiste. Mais entre les mains de Ruff, les ciels brillants au-dessus du Chili deviennent également des motifs noirs et blancs, généraux et abstraits, et l’imposant format de ces œuvres convoque l’immensité de leur sujet. Ruff est bien connu pour son propos selon lequel la photographie ne peut montrer que la surface des choses : dans le cas de Stars, le médium révèle un domaine inaccessible à la plupart des humains, une étendue à son tour capturée dans une autre des séries majestueusement radicales de Ruff.
With his series of Stars photographs, which he executed between 1989 and 1992, Thomas Ruff returned to a childhood interest - he once thought he might become an astronomer. Ruff has employed a range of technical methods and tapped a variety of sources in his practice, including digital retouching, hand-tinting, photomontage, and borrowing images from the Internet, and for this series he used negatives that were made by others. Ruff purchased negatives documenting the night skies from the European Southern Observatory in Chile, selected individual details from them, and blew them up. The stars, galaxies, and nebula pictured in these vast images lead a double life. They are of course scientific data, providing information about the cosmos only attainable though specialist equipment. But in Ruff’s hands the dark glittering skies over Chile also become allover, abstract, black-and-white patterns, and the massive scale of these works summons the immensity of their subject. Ruff is well known for his claim that photography can only show the surface of things: in the case of Stars, the medium reveals a realm inaccessible to most humans, an expanse which is in turn captured in another of Ruff’s majestically sweeping series.
Avec sa série de photographies Stars, qu’il réalisa entre 1989 et 1992, Thomas Ruff revint à un intérêt nourri dans son enfance − il avait pensé pouvoir devenir astronome. Il a dans sa pratique employé une gamme de méthodes techniques et exploité une variété de sources, incluant la retouche numérique, le coloriage à la main, le photomontage et l’emprunt d’images d’Internet, et il a utilisé pour cette série des négatifs faits par d’autres. Ruff a acquis auprès de l’Observatoire de l’Europe du sud, au Chili, des négatifs documentant les ciels nocturnes et y a sélectionné des détails pour les agrandir. Les étoiles, les galaxies et les nébuleuses dépeintes dans ces vastes images mènent une double vie. Elles constituent, bien sûr, des données scientifiques, qui fournissent des informations sur le cosmos accessible uniquement au moyen d’un équipement de spécialiste. Mais entre les mains de Ruff, les ciels brillants au-dessus du Chili deviennent également des motifs noirs et blancs, généraux et abstraits, et l’imposant format de ces œuvres convoque l’immensité de leur sujet. Ruff est bien connu pour son propos selon lequel la photographie ne peut montrer que la surface des choses : dans le cas de Stars, le médium révèle un domaine inaccessible à la plupart des humains, une étendue à son tour capturée dans une autre des séries majestueusement radicales de Ruff.
With his series of Stars photographs, which he executed between 1989 and 1992, Thomas Ruff returned to a childhood interest - he once thought he might become an astronomer. Ruff has employed a range of technical methods and tapped a variety of sources in his practice, including digital retouching, hand-tinting, photomontage, and borrowing images from the Internet, and for this series he used negatives that were made by others. Ruff purchased negatives documenting the night skies from the European Southern Observatory in Chile, selected individual details from them, and blew them up. The stars, galaxies, and nebula pictured in these vast images lead a double life. They are of course scientific data, providing information about the cosmos only attainable though specialist equipment. But in Ruff’s hands the dark glittering skies over Chile also become allover, abstract, black-and-white patterns, and the massive scale of these works summons the immensity of their subject. Ruff is well known for his claim that photography can only show the surface of things: in the case of Stars, the medium reveals a realm inaccessible to most humans, an expanse which is in turn captured in another of Ruff’s majestically sweeping series.