Cheval au trot, les pieds ne touchant pas le sol
Details
Edgar Degas (1884-1917)
Cheval au trot, les pieds ne touchant pas le sol
signé, numéroté et avec le cachet du fondeur 'Degas 49/Q CIRE PERDUE AA HEBRARD' (sur la base)
bronze à patine brune
Hauteur: 23.5 cm.
Conçu vers 1879-81; cette épreuve fondue ultérieurement dans une édition numérotée A-T plus deux épreuves réservées aux héritiers Degas et au fondeur Hébrard marquées respectivement HER.D et HER
signed, numbered and stamped with the foundry mark 'Degas 49/Q CIRE PERDUE AA HEBRARD' (on the base)
bronze with brown patina
Height: 9 1/8 in.
Conceived circa 1879-81; this bronze cast at a later date in an edition numbered A-T plus two casts reserved for the Degas heirs and the founder Hébrard marked HER.D and HER respectively
Cheval au trot, les pieds ne touchant pas le sol
signé, numéroté et avec le cachet du fondeur 'Degas 49/Q CIRE PERDUE AA HEBRARD' (sur la base)
bronze à patine brune
Hauteur: 23.5 cm.
Conçu vers 1879-81; cette épreuve fondue ultérieurement dans une édition numérotée A-T plus deux épreuves réservées aux héritiers Degas et au fondeur Hébrard marquées respectivement HER.D et HER
signed, numbered and stamped with the foundry mark 'Degas 49/Q CIRE PERDUE AA HEBRARD' (on the base)
bronze with brown patina
Height: 9 1/8 in.
Conceived circa 1879-81; this bronze cast at a later date in an edition numbered A-T plus two casts reserved for the Degas heirs and the founder Hébrard marked HER.D and HER respectively
Provenance
Galerie Max Kaganovitch, Paris (avant 1949).
Alex Reid and Lefevre, Londres.
Prof. Walter Hadorn, Berne (acquis auprès de ceux-ci, en 1951).
Marlborough Fine Art Ltd., Londres.
Collection particulière, Chicago; vente, Christie's, New York, 19 mai 1981, lot 314.
Collection particulière, Allemagne (acquis au cours de cette vente).
Puis par descendance au propriétaire actuel.
Alex Reid and Lefevre, Londres.
Prof. Walter Hadorn, Berne (acquis auprès de ceux-ci, en 1951).
Marlborough Fine Art Ltd., Londres.
Collection particulière, Chicago; vente, Christie's, New York, 19 mai 1981, lot 314.
Collection particulière, Allemagne (acquis au cours de cette vente).
Puis par descendance au propriétaire actuel.
Literature
J. Rewald, Degas Works in Sculpture, A Complete Catalogue, New York, 1944, p. 20, no. XI (une autre épreuve illustrée, p. 44-45).
J. Rewald, Degas Sculpture, The Complete Works, Zurich, 1957, p. 142-143, no. XI (une autre épreuve illustrée, pl. 13, 20-21).
F. Russoli et F. Minervino, L'opera completa di Degas, Milan, 1970, p. 144, no. S51 (une autre épreuve illustrée, p. 143).
C. W. Millard, The Sculpture of Edgar Degas, Princeton, 1976, p. 23, fig. 62 (une autre épreuve illustrée, pl. 62).
J. Rewald, Degas's Complete Sculpture, Catalogue Raisonné, San Francisco, 1990, p. 64-65, no. XI (une autre épreuve illustrée).
S. Campbell, 'Degas, The Sculptures, A Catalogue Raisonné' in Apollo, no. 402, vol. CXLII, août 1995, p. 34-35, no. 49 (une autre épreuve illustrée, p. 34, fig. 47).
J. S. Czestochowski et A. Pingeot, Degas Sculptures, Catalogue Raisonné of the Bronzes, Milan, 2002, p. 217, no. 49 (une autre épreuve illustrée).
S. G. Lindsay, D. S. Barbour et S. G. Sturman, Edgar Degas, Sculpture, Washington, D.C., 2010, p. 88-89, no. 8 (une autre épreuve illustrée, p. 89).
J. Rewald, Degas Sculpture, The Complete Works, Zurich, 1957, p. 142-143, no. XI (une autre épreuve illustrée, pl. 13, 20-21).
F. Russoli et F. Minervino, L'opera completa di Degas, Milan, 1970, p. 144, no. S51 (une autre épreuve illustrée, p. 143).
C. W. Millard, The Sculpture of Edgar Degas, Princeton, 1976, p. 23, fig. 62 (une autre épreuve illustrée, pl. 62).
J. Rewald, Degas's Complete Sculpture, Catalogue Raisonné, San Francisco, 1990, p. 64-65, no. XI (une autre épreuve illustrée).
S. Campbell, 'Degas, The Sculptures, A Catalogue Raisonné' in Apollo, no. 402, vol. CXLII, août 1995, p. 34-35, no. 49 (une autre épreuve illustrée, p. 34, fig. 47).
J. S. Czestochowski et A. Pingeot, Degas Sculptures, Catalogue Raisonné of the Bronzes, Milan, 2002, p. 217, no. 49 (une autre épreuve illustrée).
S. G. Lindsay, D. S. Barbour et S. G. Sturman, Edgar Degas, Sculpture, Washington, D.C., 2010, p. 88-89, no. 8 (une autre épreuve illustrée, p. 89).
Further Details
Cheval au trot, les pieds ne touchant pas le sol, sculpture pleine de dynamisme et d’énergie représentant un cheval pur-sang plein d’entrain fait partie d’un grand groupe important d'œuvres équines exécutées par Degas, initiées dans les années 1860 lorsque l’artiste se consacrait à la recherche du mouvement. Dans cette sculpture, le cheval lève l’avant-bras, suggérant un trot joueur qui rebondit, rappelant les chevaux de bataille gambadant sur la frise du Parthénon, alors que la pliure de l’avant-bras fait allusion aux chevaux en bronze de la basilique de Saint Marc et à la sculpture équestre de Colleoni par Verrocchio. Se détachant d’une posture statique et ancrée dans le sol, Cheval au trot, les pieds ne touchant pas le sol, est en suspension, sans aucun contact avec le sol. Ce choix permet à l’artiste d’investiguer sur les tensions musculaires et les changements de poids requis afin de se déplacer dans l’espace.
Degas se rendait souvent à l’hippodrome de Longchamp et avait attentivement observé les chevaux en mouvement lors de ses études préliminaires sur ce sujet pendant les années 1860 et 1870. Plus tard, il s’intéressa aux décompositions photographiques du mouvement d’Eadweard Muybridge, publiées en 1887. Cette découverte révolutionnaire permit à Degas d’avoir une nouvelle compréhension du mouvement puisque la technologie de Muybridge montrait toutes les phases du mouvement du corps à travers des séquences prises du cheval en train de trotter, d’être au grand trot, de se cabrer, de se regimber ou de galoper. Degas admit plus tard: “même si j’ai eu l’occasion de monter à cheval assez souvent, même si je peux distinguer un pur-sang d’un croisé sans trop de difficulté, même si je comprenais bien l’anatomie de l’animal, j’étais complètement ignorant quant au mécanisme de ses mouvements [avant Muybridge]” (cité in Degas at the Races, Washington, D.C., 1998, cat. exp., p. 185).
Depicting a spirited thoroughbred in motion Cheval au trot, les pieds ne touchant pas le sol is a dynamic, gestural, sculpture from a large and important body of work investigating movement of the equine body that Degas created, starting in the 1860s. This sculpture captures the horse lifting his forearm in a playful, bounding trot, recalling the gambolling chargers on the Parthenon frieze, the bent forearm echoing the bronze horses of Saint Mark’s, and Verrocchio’s equestrian sculpture of Colleoni. Breaking from a static, earthbound posture, Cheval au trot, les pieds ne touchant pas le sol is suspended without contact to the ground, investigating the muscular tension and shifting weight needed to move through space.
Degas was a frequent visitor to the racecourse Longchamp and had closely observed horses in movement for his early studies of the subject during the 1860s and 1870s. He would later become fascinated by Eadweard Muybridge’s stop-action photographs, published definitively in 1887. This revolutionary discovery took Degas’s understanding to a new level, showing every phase of bodily movement throughout the sequences of trotting, prancing, rearing, balking, and galloping steeds. “Even though I had the opportunity to mount a horse quite often,” Degas later admitted, “even though I could distinguish a thoroughbred from a half-bred without too much difficulty, even though I had a fairly good understanding of the animal’s anatomy, I was completely ignorant of the mechanism of its movements [before Muybridge]” (quoted in Degas at the Races, Washington, D.C., 1998, exh. cat., p. 185).
Degas se rendait souvent à l’hippodrome de Longchamp et avait attentivement observé les chevaux en mouvement lors de ses études préliminaires sur ce sujet pendant les années 1860 et 1870. Plus tard, il s’intéressa aux décompositions photographiques du mouvement d’Eadweard Muybridge, publiées en 1887. Cette découverte révolutionnaire permit à Degas d’avoir une nouvelle compréhension du mouvement puisque la technologie de Muybridge montrait toutes les phases du mouvement du corps à travers des séquences prises du cheval en train de trotter, d’être au grand trot, de se cabrer, de se regimber ou de galoper. Degas admit plus tard: “même si j’ai eu l’occasion de monter à cheval assez souvent, même si je peux distinguer un pur-sang d’un croisé sans trop de difficulté, même si je comprenais bien l’anatomie de l’animal, j’étais complètement ignorant quant au mécanisme de ses mouvements [avant Muybridge]” (cité in Degas at the Races, Washington, D.C., 1998, cat. exp., p. 185).
Depicting a spirited thoroughbred in motion Cheval au trot, les pieds ne touchant pas le sol is a dynamic, gestural, sculpture from a large and important body of work investigating movement of the equine body that Degas created, starting in the 1860s. This sculpture captures the horse lifting his forearm in a playful, bounding trot, recalling the gambolling chargers on the Parthenon frieze, the bent forearm echoing the bronze horses of Saint Mark’s, and Verrocchio’s equestrian sculpture of Colleoni. Breaking from a static, earthbound posture, Cheval au trot, les pieds ne touchant pas le sol is suspended without contact to the ground, investigating the muscular tension and shifting weight needed to move through space.
Degas was a frequent visitor to the racecourse Longchamp and had closely observed horses in movement for his early studies of the subject during the 1860s and 1870s. He would later become fascinated by Eadweard Muybridge’s stop-action photographs, published definitively in 1887. This revolutionary discovery took Degas’s understanding to a new level, showing every phase of bodily movement throughout the sequences of trotting, prancing, rearing, balking, and galloping steeds. “Even though I had the opportunity to mount a horse quite often,” Degas later admitted, “even though I could distinguish a thoroughbred from a half-bred without too much difficulty, even though I had a fairly good understanding of the animal’s anatomy, I was completely ignorant of the mechanism of its movements [before Muybridge]” (quoted in Degas at the Races, Washington, D.C., 1998, exh. cat., p. 185).
Brought to you by
Adélaïde Quéau