Paravent à trois feuilles 'La Vierge Marie et ses deux pages', 1934
Details
CHRISTIAN BÉRARD (1902-1949)
Paravent à trois feuilles 'La Vierge Marie et ses deux pages', 1934
Huile sur toile ; le cadre en bois peint / oil on canvas ; painted wooden frame
H 182 x L 174 cm / 71 5/8 x 29 1/8 in
Signé Berard et daté 34 en bas à gauche
Paravent à trois feuilles 'La Vierge Marie et ses deux pages', 1934
Huile sur toile ; le cadre en bois peint / oil on canvas ; painted wooden frame
H 182 x L 174 cm / 71 5/8 x 29 1/8 in
Signé Berard et daté 34 en bas à gauche
Provenance
Ancienne collection Elsa Schiaparelli, commanditaire d'origine pour son appartement parisien, rue Barbet-de-Jouy, en 1934.
Literature
Pour notre exemplaire :
E. Schiaparelli, The shocking life, Dutton, New York, 1954, p. 91-92, cité, p. 232 dans l'appartement d'Elsa Schiaparelli.
E. Schiaparelli, The shocking life, Dutton, New York, 1954, p. 91-92, cité, p. 232 dans l'appartement d'Elsa Schiaparelli.
Special Notice
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Further Details
Alors qu’elle vient d’emménager dans sa nouvelle résidence à Paris, rue Barbet-de-Jouy, la célèbre couturière Elsa Schiaparelli commande à son ami Christian Bérard un « petit écran » qui pourrait habiller son grand hall. La commande est payée d’avance et pendant plusieurs mois, les deux amis se côtoient sans évoquer le sujet, nourrissant ainsi un malheureux quiproquo : Elsa Schiaparelli pense que son ami tarde à honorer sa commande et Bérard, lui, croyant l’oeuvre livrée depuis longtemps, se vexe de ne
recevoir aucun compliment. Lorsqu’enfin la discussion éclate, ils découvrent que l’écran a été envoyé par mégarde au bailleur de Mme. Schiaparelli et rapidement camouflé par un majordome zélé. La pièce ne tarde pas à retrouver sa propriétaire légitime, qui découvre, en guise de petit écran, un élégant paravent à trois feuilles illustrant la Vierge et deux pages - portraits pensifs à la sérénité énigmatique si caractéristique de Bérard, inspirée des fresques de Giotto et Piero della Francesca, découvertes lors d’un voyage en Italie en 1922.
Just after moving to her new home in Rue Barbet de Jouy, Paris, the famous couturier Elsa Schiaparelli asked her friend Christian Bérard to make her a small screen to decorate her large hall. The order was paid for in advance and the two friends met for several months without mentioning the subject, thus bringing about an unfortunate mutual misunderstanding: Elsa Schiaparelli thought her friend was delaying carrying out her order while Bérard, believing the work had been delivered a long time ago, was annoyed at not receiving any compliment on it. When at last they did discuss the matter, they discovered that the screen had accidentally been sent to Mme Schiaparelli’s landlord and that a zealous butler had quickly tucked it away somewhere. The piece was soon restored to its rightful owner who, instead of a little screen, discovered an elegant three-panelled partition depicting a Madonna and two servants – pensive portraits with the enigmatic serenity so characteristic of Bérard’s work, inspired by the frescoes of Giotto and Piero della Francesca he had seen upon a visit to Italy in 1922.
recevoir aucun compliment. Lorsqu’enfin la discussion éclate, ils découvrent que l’écran a été envoyé par mégarde au bailleur de Mme. Schiaparelli et rapidement camouflé par un majordome zélé. La pièce ne tarde pas à retrouver sa propriétaire légitime, qui découvre, en guise de petit écran, un élégant paravent à trois feuilles illustrant la Vierge et deux pages - portraits pensifs à la sérénité énigmatique si caractéristique de Bérard, inspirée des fresques de Giotto et Piero della Francesca, découvertes lors d’un voyage en Italie en 1922.
Just after moving to her new home in Rue Barbet de Jouy, Paris, the famous couturier Elsa Schiaparelli asked her friend Christian Bérard to make her a small screen to decorate her large hall. The order was paid for in advance and the two friends met for several months without mentioning the subject, thus bringing about an unfortunate mutual misunderstanding: Elsa Schiaparelli thought her friend was delaying carrying out her order while Bérard, believing the work had been delivered a long time ago, was annoyed at not receiving any compliment on it. When at last they did discuss the matter, they discovered that the screen had accidentally been sent to Mme Schiaparelli’s landlord and that a zealous butler had quickly tucked it away somewhere. The piece was soon restored to its rightful owner who, instead of a little screen, discovered an elegant three-panelled partition depicting a Madonna and two servants – pensive portraits with the enigmatic serenity so characteristic of Bérard’s work, inspired by the frescoes of Giotto and Piero della Francesca he had seen upon a visit to Italy in 1922.
Brought to you by
Flavien Gaillard