Henri Matisse (1869-1954)
Provenant d'une collection privée parisienne
Henri Matisse (1869-1954)

Tête de femme

Details
Henri Matisse (1869-1954)
Tête de femme
signé et daté 'Henri Matisse Juin 44' (en bas à gauche)
pierre noire et estompe sur papier
42 x 28.5 cm.
Exécuté en juin 1944

signed and dated 'Henri Matisse Juin 44' (lower left)
black chalk and estompe on paper
16 5/8 x 11 ¼ in.
Executed in June 1944
Provenance
Collection particulière, Paris (avant 1956).
Puis par descendance au propriétaire actuel.
Further Details
À partir des années 1920, Matisse alterne entre deux méthodes de dessin pour favoriser tantôt la ligne fine, immédiate et pure du stylo et de l’encre, tantôt le crayon qu’il applique sur une feuille vierge. Enfin, comme en témoigne le présent dessin, Matisse préférait parfois travailler son dessin avec des jeux d’ombre élaborés au fusain et à l’estompe, en utilisant ses doigts, un chiffon ou encore la fin d’un rouleau épais de papier pour frotter le fusain sur le papier. Matisse envisage ces techniques diverses comme étapes successives d’une technique qui lui permet d’exprimer ses émotions, le plus fidèlement possible, sur papier. En 1939, il écrit d’ailleurs que ses dessins à la plume étaient “toujours précédés par des études réalisées avec un medium moins rigoureux que la ligne pure, tel le fusain ou le dessin de base, qui [lui] permettent de creuser la personnalité du modèle, son expression, la qualité de la lumière environnante, l’ambiance et tout ce que seul le dessin peut traduire’ (H. Matisse cité in ‘Notes of a Painter on his Drawing’, in J. Flam (éd.), Matisse on Art, Berkeley, 1995, p. 130-131).

From the early 1920s onward, Matisse alternated between dual methods of drawing. At certain times he favoured the fine, spontaneous and uncorrected line of pen and ink or pencil against a stark white sheet. Or, as seen here, he employed the rich shading of charcoal, using his fingers, a rag, or the end of a stump--a thick stick of tightly rolled paper - to rub the charcoal into the surface of the sheets. He utilized both means as interrelated steps in a process of translating his emotions, by means of a likeness, to paper. In 1939, Matisse wrote that his ink line drawings are “always preceded by studies made in a less rigorous medium than pure line, such as charcoal or stump drawing, which allows me to consider the character of the model, her human expression, the quality of the surrounding light, the atmosphere and all that can only be expressed by drawing” (quoted in ‘Notes of a Painter on his Drawing’, in J. Flam (ed.), Matisse on Art, Berkeley, 1995, p. 130-131).

Brought to you by

Anika Guntrum
Anika Guntrum

Lot Essay

Wanda de Guébriant a confirmé l'authenticité de cette œuvre.

More from Art Moderne

View All
View All