Lot Essay
Cette œuvre est accompagnée d'un certificat d'authenticité de Pierre Vasarely. Cette œuvre sera incluse dans le catalogue raisonné en préparation par la Fondation Vasarely d’Aix-en-Provence.
« Toute forme est une base pour la couleur, toute couleur est l’attribut d’une forme. »
"Every shape is a foundation for colour; every colour is the attribute of a shape"
Victor Vasarely
Victor Vasarely, auquel le Centre Pompidou consacrera en février 2019 la première rétrospective en France depuis cinquante ans, est né en Hongrie mais s’installe à Paris en 1930 où il débute une carrière d’artiste graphique pour des agences publicitaires (Havas, Draeger, puis Dewambez). Au cours des décennies suivantes, il développera les fondements de l’Op Art, qui s’appuie sur des principes mathématiques et optiques pour promouvoir un art qui serait parfaitement abstrait sans être métaphysique, qui privilégierait l’objectivé de la technique à la subjectivité de l’artiste, la vibration à la narration, la structure à la composition, l’instable à la fixité.
C’est sur sa suggestion que la galeriste Denise René organise en 1955 une exposition qui fera date dans l’essor de cette approche artistique nouvelle : Le mouvement. Auprès de Soto, Bury, Tinguely, Agam, Duchamp et Calder, Vasarely pose à cette occasion la première pierre de l’une des plus importantes révolutions plastiques de la seconde partie du XXe siècle. Ancré dans les évolutions sociétales des années d’après-guerre, l’artiste devient une figure majeure de la culture populaire et ses œuvres investissent le domaine public par un grand nombre de réalisations intégrées à des projets architecturaux.
Réalisé en 1980, TUZ est un exemple emblématique de la maîtrise technique à laquelle accède Vasarely à cette époque de sa trajectoire artistique. Sur deux mètres par deux, l’artiste donne à voir une sphère colorée – dont les tonalités volontiers psychédéliques ancrent la peinture dans l’esthétique si caractéristique de ce tournant des années soixante-dix à quatre-vingt – semblant s’extraire du fond de la composition pour jaillir sur celui qui la regarde. A l’instar de TUZ, les œuvres de Vasarely, ludiques et même temps que politiques, révèlent une préoccupation universelle : donner à voir un art social, accessible à tous.
Victor Vasarely, to whom the Centre Pompidou will be dedicating the first retrospective to be held in France for fifty years in February 2019, was born in Hungary before moving to Paris in 1930. Here, he began his career as a graphic artist for advertising firms (Havas, Draeger then Devambez). Over the decades that followed, he developed the foundations of Op art based on mathematical and optical principles to promote a style that is perfectly abstract without being metaphysical and that would focus on the objectivity of the technique over the subjectivity of the artist; the resonance over the narrative; the structure over the composition; instability over fixedness.
At his suggestion, gallery owner Denise René organised an exhibition in 1955 which would become a turning point in the rise of this new artistic approach: The Movement. Alongside Soto, Bury, Tinguely, Agam, Duchamp and Calder, Vasarely laid the foundations for one of the most significant visual arts revolutions of the second half of the 20th century. Rooted in post-war societal shifts, the artist became a key pop-culture figure and his works entered the public domain thanks to a number of pieces being incorporated into architectural projects.
Completed in 1980, TUZ is an iconic example of Vasarely’s technical mastery at this point in his artistic career. On a two-by-two metre surface, the artist depicts a colourful sphere whose decidedly psychedelic tones give the painting its aesthetic so characteristic of the 70s and 80s and which seems to leap out from the depths of the composition towards the onlooker. Like TUZ, Vasarely’s work is both playful and political and embodies a universal concern: to exhibit a form of social art that is accessible to all.
« Toute forme est une base pour la couleur, toute couleur est l’attribut d’une forme. »
"Every shape is a foundation for colour; every colour is the attribute of a shape"
Victor Vasarely
Victor Vasarely, auquel le Centre Pompidou consacrera en février 2019 la première rétrospective en France depuis cinquante ans, est né en Hongrie mais s’installe à Paris en 1930 où il débute une carrière d’artiste graphique pour des agences publicitaires (Havas, Draeger, puis Dewambez). Au cours des décennies suivantes, il développera les fondements de l’Op Art, qui s’appuie sur des principes mathématiques et optiques pour promouvoir un art qui serait parfaitement abstrait sans être métaphysique, qui privilégierait l’objectivé de la technique à la subjectivité de l’artiste, la vibration à la narration, la structure à la composition, l’instable à la fixité.
C’est sur sa suggestion que la galeriste Denise René organise en 1955 une exposition qui fera date dans l’essor de cette approche artistique nouvelle : Le mouvement. Auprès de Soto, Bury, Tinguely, Agam, Duchamp et Calder, Vasarely pose à cette occasion la première pierre de l’une des plus importantes révolutions plastiques de la seconde partie du XXe siècle. Ancré dans les évolutions sociétales des années d’après-guerre, l’artiste devient une figure majeure de la culture populaire et ses œuvres investissent le domaine public par un grand nombre de réalisations intégrées à des projets architecturaux.
Réalisé en 1980, TUZ est un exemple emblématique de la maîtrise technique à laquelle accède Vasarely à cette époque de sa trajectoire artistique. Sur deux mètres par deux, l’artiste donne à voir une sphère colorée – dont les tonalités volontiers psychédéliques ancrent la peinture dans l’esthétique si caractéristique de ce tournant des années soixante-dix à quatre-vingt – semblant s’extraire du fond de la composition pour jaillir sur celui qui la regarde. A l’instar de TUZ, les œuvres de Vasarely, ludiques et même temps que politiques, révèlent une préoccupation universelle : donner à voir un art social, accessible à tous.
Victor Vasarely, to whom the Centre Pompidou will be dedicating the first retrospective to be held in France for fifty years in February 2019, was born in Hungary before moving to Paris in 1930. Here, he began his career as a graphic artist for advertising firms (Havas, Draeger then Devambez). Over the decades that followed, he developed the foundations of Op art based on mathematical and optical principles to promote a style that is perfectly abstract without being metaphysical and that would focus on the objectivity of the technique over the subjectivity of the artist; the resonance over the narrative; the structure over the composition; instability over fixedness.
At his suggestion, gallery owner Denise René organised an exhibition in 1955 which would become a turning point in the rise of this new artistic approach: The Movement. Alongside Soto, Bury, Tinguely, Agam, Duchamp and Calder, Vasarely laid the foundations for one of the most significant visual arts revolutions of the second half of the 20th century. Rooted in post-war societal shifts, the artist became a key pop-culture figure and his works entered the public domain thanks to a number of pieces being incorporated into architectural projects.
Completed in 1980, TUZ is an iconic example of Vasarely’s technical mastery at this point in his artistic career. On a two-by-two metre surface, the artist depicts a colourful sphere whose decidedly psychedelic tones give the painting its aesthetic so characteristic of the 70s and 80s and which seems to leap out from the depths of the composition towards the onlooker. Like TUZ, Vasarely’s work is both playful and political and embodies a universal concern: to exhibit a form of social art that is accessible to all.