MASQUE EN OR
SICÁN
ƒ: In addition to the regular Buyer’s premium, a c… Read more PROVENANT DE COLLECTIONS D'OUTRE-ATLANTIQUE
MASQUE EN ORSICÁN

ENV. 900-1100 AP. J.C.

Details
MASQUE EN OR
SICÁN
ENV. 900-1100 AP. J.C.
Hauteur : 41.3 cm. (16 1/8 in.)
Provenance
Sotheby’s, New York, 3 décembre 1983, lot 24
Collection Renata et Sidney Shapiro, New York, acquis lors de cette vente
Transmis par descendance au propriétaire actuel
Special Notice
ƒ: In addition to the regular Buyer’s premium, a commission of 5.5% inclusive of VAT of the hammer price will be charged to the buyer. It will be refunded to the Buyer upon proof of export of the lot outside the European Union within the legal time limit. (Please refer to section VAT refunds)
Further Details
MIDDLE SICÁN GOLD MASK

The imposing mask of a Sicán Lord composed of three thin sheets joined by staples with a repoussé nose, with characteristic upturned comma-shaped eyes once pierced for dangling attachments and long rectangular ears with embossed beadwork decoration.

See Jones, 1985: p. 66, fig. 4.f

Such hammered sheet gold alloy masks probably adorned the body of a deceased ruler on Peru’s north coast. Powerful dynasties arose in this region between the eighth and the fourteenth centuries A.D. and amassed great quantities of gold and silver before they were subjugated by the Inca Empire in the late fifteenth century. The rulers of these dynasties were the patrons of vast workshops where finely crafted ornaments and ceremonial vessels were fashioned. At death, the lords were interred in monumental mud-brick mounds along with large numbers of objects of precious metal, shell, and cloth. In addition to beakers, disks, and other ornaments, the burials included large masks made of sheet gold alloys.
These Sicán masks were characterized by their ovoid eyes terminating in a point which are associated with the Lambayeque culture on Peru’s north coast. This polity, also known as Sicán, erected great monumental centers such as Batán Grande, Chornancap, and other sites. Such masks were part of the burial regalia of the nobility including both women and men.
The pointed ovoid eyes common to these masks are sometimes referred to as ‘winged eyes’ and have been identified as distinctive features of a mythical being known as the Sicán Deity. According to Izumi Shimada and colleagues, an individual buried with such a mask would have been thought to adopt the aspects of the Sicán Deity’s power, and would have been transformed into a revered ancestor upon death.

Lot Essay

Imposant masque composé de trois fines feuilles reliées entre elles par des agrafes et représentant un seigneur de Sicán au nez proéminent, aux yeux révulsés et allongés caractéristiques, aux longues oreilles rectangulaires ornées de motifs de perles au repoussé, et percé pour apposer des crochets de suspension.

Voir Jones, 1985 : p. 66, fig. 4.f.

Les masques de ce type réalisés dans une feuille d’alliage en or martelée étaient destinés à orner les corps des souverains défunts de la côte nord du Pérou ancien. De puissantes dynasties ont été présentes dans cette région entre le 8ème et le 14ème siècle de notre ère et elles ont accumulé une très grande quantité d’or et d’argent avant d’être soumises par l’empire Inca à la fin du 15ème siècle. Les souverains régnants étaient alors à la tête d’importants ateliers au sein desquels étaient réalisés avec une grande finesse des ornements et de la vaisselle cérémonielle. A leur décès, ces princes étaient ensevelis dans des tumulus monumentaux en briques de terre avec à leurs côtés un nombre important d’objets en métal précieux, en coquillage ou en textile. En dehors des gobelets, disques et autres ornements, les offrandes funéraires comprenaient également ce type de grands masques réalisés dans une feuille en alliage d’or, caractérisés chez les Sicán par la forme ovoïde des yeux qui se terminent en pointe et qui peut être associé à la culture Lambayeque de la côte nord du Pérou. L’Etat que l’on nomme Royaume de Sicán a vu naître de grandes cités monumentales telles Batan Grande, Chornacap ou bien d’autres. Et de tels masques faisaient partis des offrandes funéraires de la classe nobiliaire, tant féminine que masculine.
Les yeux de forme ovoïde se terminant en pointe et qui sont communs à tous les masques de ce type sont parfois dénommés « yeux en forme d’aile » et identifiés comme les traits distinctifs d’une créature mythologique connue sous le nom de Divinité de Sicán. Selon Izumi Shimada et d’autres scientifiques, une personne enterrée avec un masque de ce type est supposée incarner la toute-puissance de la Divinité de Sicán et incarner ainsi un ancêtre vénéré après sa mort.

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