Lot Essay
Imposant masque composé de trois fines feuilles reliées entre elles par des agrafes et représentant un seigneur de Sicán au nez proéminent, aux yeux révulsés et allongés caractéristiques, aux longues oreilles rectangulaires ornées de motifs de perles au repoussé, et percé pour apposer des crochets de suspension.
Voir Jones, 1985 : p. 66, fig. 4.f.
Les masques de ce type réalisés dans une feuille d’alliage en or martelée étaient destinés à orner les corps des souverains défunts de la côte nord du Pérou ancien. De puissantes dynasties ont été présentes dans cette région entre le 8ème et le 14ème siècle de notre ère et elles ont accumulé une très grande quantité d’or et d’argent avant d’être soumises par l’empire Inca à la fin du 15ème siècle. Les souverains régnants étaient alors à la tête d’importants ateliers au sein desquels étaient réalisés avec une grande finesse des ornements et de la vaisselle cérémonielle. A leur décès, ces princes étaient ensevelis dans des tumulus monumentaux en briques de terre avec à leurs côtés un nombre important d’objets en métal précieux, en coquillage ou en textile. En dehors des gobelets, disques et autres ornements, les offrandes funéraires comprenaient également ce type de grands masques réalisés dans une feuille en alliage d’or, caractérisés chez les Sicán par la forme ovoïde des yeux qui se terminent en pointe et qui peut être associé à la culture Lambayeque de la côte nord du Pérou. L’Etat que l’on nomme Royaume de Sicán a vu naître de grandes cités monumentales telles Batan Grande, Chornacap ou bien d’autres. Et de tels masques faisaient partis des offrandes funéraires de la classe nobiliaire, tant féminine que masculine.
Les yeux de forme ovoïde se terminant en pointe et qui sont communs à tous les masques de ce type sont parfois dénommés « yeux en forme d’aile » et identifiés comme les traits distinctifs d’une créature mythologique connue sous le nom de Divinité de Sicán. Selon Izumi Shimada et d’autres scientifiques, une personne enterrée avec un masque de ce type est supposée incarner la toute-puissance de la Divinité de Sicán et incarner ainsi un ancêtre vénéré après sa mort.
Voir Jones, 1985 : p. 66, fig. 4.f.
Les masques de ce type réalisés dans une feuille d’alliage en or martelée étaient destinés à orner les corps des souverains défunts de la côte nord du Pérou ancien. De puissantes dynasties ont été présentes dans cette région entre le 8ème et le 14ème siècle de notre ère et elles ont accumulé une très grande quantité d’or et d’argent avant d’être soumises par l’empire Inca à la fin du 15ème siècle. Les souverains régnants étaient alors à la tête d’importants ateliers au sein desquels étaient réalisés avec une grande finesse des ornements et de la vaisselle cérémonielle. A leur décès, ces princes étaient ensevelis dans des tumulus monumentaux en briques de terre avec à leurs côtés un nombre important d’objets en métal précieux, en coquillage ou en textile. En dehors des gobelets, disques et autres ornements, les offrandes funéraires comprenaient également ce type de grands masques réalisés dans une feuille en alliage d’or, caractérisés chez les Sicán par la forme ovoïde des yeux qui se terminent en pointe et qui peut être associé à la culture Lambayeque de la côte nord du Pérou. L’Etat que l’on nomme Royaume de Sicán a vu naître de grandes cités monumentales telles Batan Grande, Chornacap ou bien d’autres. Et de tels masques faisaient partis des offrandes funéraires de la classe nobiliaire, tant féminine que masculine.
Les yeux de forme ovoïde se terminant en pointe et qui sont communs à tous les masques de ce type sont parfois dénommés « yeux en forme d’aile » et identifiés comme les traits distinctifs d’une créature mythologique connue sous le nom de Divinité de Sicán. Selon Izumi Shimada et d’autres scientifiques, une personne enterrée avec un masque de ce type est supposée incarner la toute-puissance de la Divinité de Sicán et incarner ainsi un ancêtre vénéré après sa mort.