Georges Valmier (1885-1937)
Collection particulière parisienne
Georges Valmier (1885-1937)

Paysage

Details
Georges Valmier (1885-1937)
Paysage
signé 'G. VALMIER' (en bas à gauche)
huile sur toile
100 x 73 cm.
Peint en 1920

signed 'G. VALMIER' (lower left)
oil on canvas
39 3/8 x 28 ¾ in.
Painted in 1920
Provenance
Galerie L'Effort Moderne (Léonce Rosenberg), Paris.
Collection particulière, Paris (avant 1973).
Vente, Hôtel Drouot, Paris, 25 mai 1976, lot 98.
Collection particulière, Paris (vers les années 1970-80).
Puis par descendance au propriétaire actuel.

Literature
Album Léonce Rosenberg, Georges Valmier (illustré, pl. 10).
L. Marceillac, thèse inédite, 1977, no. 28.
L. Marceillac, 'Georges Valmier' in L'Œil, Paris, avril 1980, no. 5, p. 58-59 (illustré, p. 60).
D. Bazetoux, Georges Valmier Catalogue raisonné, Paris, 1993, p. 91, no. 235 (illustré).
Exhibited
Paris, Galerie Melki, Georges Valmier, Œuvres de 1917 à 1935, 1973, p. 13 (illustré en couleurs).
Further Details
"Avec les manifestations plastiques actuelles, la couleur prend sa véritable signification, sa vie propre... La couleur est de la matière destinée à exprimer de l'esprit" (G. Valmier cité in D. Bazetoux, op. cit., p. 20). L'inimitable utilisation de la couleur de Georges Valmier assure une place particulière à ses œuvres dans l'histoire de la peinture cubiste. À l'inverse des palettes volontairement sobres des autres défenseurs du cubisme, les premières œuvres de Valmier traduisent d'ores et déjà son intention d'employer des tons éclatants, aussi bien froids que chauds. Par conséquent, ses œuvres, tout comme le présent Paysage, retranscrivent une dimension indéniablement optimiste, à travers laquelle l'artiste souhaite exprimer sentiments et intelligence. En 1919, Valmier inaugure sa première exposition personnelle à la Galerie L'Effort Moderne de Léonce Rosenberg. Par ailleurs, entretenant une relation professionnelle intense, Georges Valmier et Albert Gleizes forment le cœur du groupe cubiste, et incarnent la progression du mouvement tout au long des années 1920. Avec ses formes géométriques, ses plans superposés, ses lignes ondulées et ses zones d’ombres, mêlés d’une touche de fantaisie traduite par de petites chevrons en zig-zag, Paysage exprime l’équilibre parfait que Valmier atteint en embrassant le vocabulaire cubiste.

"With the current plastic expressions color takes on its true meaning, its own life. Color is the substance which is destined to express the intellect" (G. Valmier quoted in D. Bazetoux, op. cit., p. 20). Georges Valmier’s inimitable use of colour secures a distinct place for his works in the history of cubist painting. In contrast to the deliberately subdued palettes of other cubist advocates, Valmier’s earliest works already established his intention to employ brilliant tones from across the warm and cold spectrums. As a result his works project an undeniably optimistic character, the present Paysage being no exception, which the artist attributed to his wish to express sentiment as well as intelligence. In 1919 Valmier held his first one man show at Léonce Rosenberg’s Galerie l’Effort Moderne. Forming a particularly close working relationship with Albert Gleizes, the two artists would together operate at the center of the cubist group, coming to define the progression of cubism through the 1920s. Paysage exhibits the perfect balance Valmier sought between adhering to the cubist abstract vocabulary - with its geometric forms, interlocking planes, rippled lines and passages of shading – and a sense of whimsy, in this case charmingly present in the zig-zag waves which ripple across the surface.

Brought to you by

Antoine Lebouteiller
Antoine Lebouteiller

More from Art Moderne

View All
View All