STATUE DE DIVINITÉ, XOCHIPILLI-MACUILXOCHITL
AZTÈQUE
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STATUE DE DIVINITÉ, XOCHIPILLI-MACUILXOCHITLAZTÈQUE

POSTCLASSIQUE RÉCENT, ENV. 1450-1521 AP. J.-C.

Details
STATUE DE DIVINITÉ, XOCHIPILLI-MACUILXOCHITL
AZTÈQUE
POSTCLASSIQUE RÉCENT, ENV. 1450-1521 AP. J.-C.
Tecali (onyx) vert pâle
H.: 30.5 cm. (12 in.) ; L.: 19 cm. (7 ½ in.) ; P.: 14 cm. (5 ½ in.)
Provenance
Collection privée, États-Unis, dans le milieu des années 1960.
Stolper Galleries, Munich, à la fin des années 1960.
Collection Nancy et Herbert Baker (1924-2001), Los Angeles, dans les années 1970.*
Collection Walter Randel, New York, à la fin des années 1970.
Sotheby Parke Bernet, New York, 10 novembre 1979, lot 316.
Time Museum, Rockford, États-Unis (inv. n° 2675).**
Sotheby’s, New York, 13 octobre 2004, lot 744.
Collection privée, Nouvelle-Angleterre.
Christie’s, Paris, 7 juin 2005, lot 411.

* Herbert Baker s'est intéressé à l'art à travers les objets ethnographiques lorsqu'il fit son service pendant la Guerre du Pacifique. En 1970, sa collection des arts africain, océanien et précolombien a été exposée au Museum of Primitive Art à New York. Herbet Baker et son épouse Nancy ont participé à l'enrichissement de la collection de l'Indiana University Art Museum par des dons d'oeuvres importantes.
** Le Time Museum abritait l'une des plus importantes et des plus diversifiées collections privées au monde consacrée à l'étude et aux instruments de mesure du temps. Elle fut assemblée par l'homme d'affaires américain, Seth Atwood, en 1970.

* Herbert Baker began his interest in ethnographic art during his service in the Pacific during World War II. His collection of African, Oceanic and Pre-Columbian art was exhibited at the Museum of Primitive Art in New York in 1970. Later he and his wife, Nancy, donated significant works to Indiana University Art Museum.
** The Time Museum held one of the world’s significant and varied private collections of time-finding and time-keeping devices. It was assembled by the Illinois businessman, Seth Atwood, in 1970.



Literature
R. Stolper, catalogue, n.d.
Apollo Magazine, Denys Sutton, Londres, novembre 1971, p. 93, publicité Stolper Galleries.
Lettre dactylographiée de H.B. Nicholson adressée à Herbert Baker, Stone Image of Xochipilli-Macuilxochitl, novembre 1976.
Exhibited
Illinois, Rockford, Time Museum, de 1979 à 1998.
Further Details
AZTEC DIETY IMAGE OF XOCHIPILLI-MACUILXOCHITL

阿茲特克花神索奇皮利

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Nathalie Honnay
Nathalie Honnay

Lot Essay

Sculptée sur toutes ses faces dans un bloc d’onyx tecali en Náhuatl, la divinité est représentée assise, aux genoux relevés, parée de plumes évoquant un Grand Hocco huppé dont la gueule ouverte encadre un visage à l’expression sereine et aux yeux bridés mi-clos, avec une série de quatre perforations circulaires sur chacun des côtés de la coiffure au sein desquels étaient peut être insérées des plumes, des mains finement réalisées émergeant de pattes d’oiseaux avec des griffes en saillie, ornée d’un collier de perles comportant un pendentif rectangulaire avec un crâne surmonté de sept perles, un des symboles calendaire du jour des Sept fleurs à l’arrière de la tête, un vase encadré de sept cercles, associée à Xochipilli Macuilxochitl avec au sommet une variante du disque solaire au sein duquel est représenté un profil qui est peut-être une divinité solaire.

Le jeune « Prince Fleur » (que l’on traduit à partir de Xochitl, « fleur », et Pili, « prince » ou « enfant ») était associé par les Aztèques Nahua à la divinité des plaisirs et de la volupté (ornée de turquoises et autres bijoux précieux, de plumes et de fleurs). Dans les récits espagnols recensant les coutumes anciennes du Mexique, le personnage est plus précisément reconnu comme le responsable du palais royal en lien le plus étroit avec les biens les plus luxueux et les richesses matérielles. Il est également reconnu de façon toute aussi importante comme étant en charge de la musique, de la fête et des jeux de hasard. Bien que très tolérant, il punit aussi les excès de plaisir.

Xochipili était célébré par les Aztèques au cours de deux jours de fêtes. L’un d’eux était Tecuilhuitontli ou « Petit jour de la fête des Seigneurs », au cours duquel les membres de la noblesse s’invitaient mutuellement à participer à des banquets de type bacchanales au cours desquels ils échangeaient des présents constitués de vêtements tissés ou de bijoux. Les célébrations comportaient des processions au cours desquelles une importante représentation de Xochipili, vêtue tel un ara écarlate, était transportée sur un palanquin. Le second jour de fête était nommé Xochilhuitl ou « Fête des fleurs » et il était célébré le jour des Sept Fleurs.

Carved in the round in pale green tecali, onyx, seated with knees raised, the deity wearing the feathered garment of a crested Great curassow whose open bill frames the face, with a serene expression and half-closed, slit eyes, on each side of the crested headdress are a row of four circular holes into which were probably inserted feathers, the well-modeled hands issuing from the bird’s legs with claws projecting, adorned with a beaded necklace with a rectangular pendant enclosing a skull crowned with seven beads, the back of the head with one of the calendrical day signs, Seven Flower, a vase surrounded by seven circles, associated with Xochipilli-Macuilxochitl, while the cape sports a variant of the solar disk within which is figured a profile representation, probably of a solar deity.

The youthful “Flower Prince” was associated by the Nahua Aztecs as the deity of indulgence and sensual pleasure (from xochitl, flower; pili, ‘prince’ or ‘child’) he is often adorned with turquoise and other precious jewels, feathers and flowers. In the Spanish accounts of native life in Mexico, he is specifically referred to as the patron of the royal palace reinforcing his connection with luxury goods and material wealth. Equally important, however, is his patronage of music, feasting and games of chance. Although largely benevolent, he also punishes overindulgence.

Xochipilli was celebrated by the Aztecs at least on two important feast days. One was Tecuilhuitontli or the “small feast day of the lords” when the nobility issued invitations to each other to participate in bacchanal-like banquets during which they exchanged gifts of woven garments and jewels. The celebration featured processions in which a large image of Xochipilli, dressed as a scarlet macaw, was paraded upon a litter. The other feast was called Xochilhuitl or “feast of flowers” and was celebrated on the day 7 Flower.

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