Lot Essay
Vase à la panse légèrement évasée en céramique noire avec d’importantes traces de stuc vert pâle sur le corps du personnage et de stuc rose sur la bordure et à l’intérieur du récipient, dont la panse extérieure est élégamment incisée d’une scène représentant le Dieu du Maïs qui émerge d’un arbre dénommé tsuk (un ceiba sacré) qui est perçu par les Mayas en tant qu’axis mundi, unifiant les royaumes de la terre, des cieux, du jour et de la nuit, avec une représentation de K’awiil sortant de son front d’où jaillit un nuage décoratif de fumée abondante qui encadre l’ensemble du cartouche imagé également agrémenté de nénuphars qui suggèrent une scène de renaissance, et à l’arrière duquel est incisé une bande en diagonale où se trouvent cinq glyphes d’un texte dédicatoire que l’on peut partiellement traduire par « … ici, fut dédiée la surface, fut sculptée pour … (le nom étant désormais illisible) ».
La représentation graphique incisée d’un jeune personnage comportant une représentation de figure ou de hache fumante sortant de son front peut être considérée comme l’évocation d’un ancêtre ou de la forme mythique du Dieu du Maïs remontant du Monde souterrain après son combat contre le Seigneur du Monde inférieur.
Nous remercions Donald Hales pour son interprétation de l'iconographie.
Voir le site mayavase.com, K9280, pour le déroulé photographique.
La représentation graphique incisée d’un jeune personnage comportant une représentation de figure ou de hache fumante sortant de son front peut être considérée comme l’évocation d’un ancêtre ou de la forme mythique du Dieu du Maïs remontant du Monde souterrain après son combat contre le Seigneur du Monde inférieur.
Nous remercions Donald Hales pour son interprétation de l'iconographie.
Voir le site mayavase.com, K9280, pour le déroulé photographique.