D'après Fernand Léger (1881-1955)
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Lot transferred to an outside warehouse. Thank yo… Read more Comme avec ses œuvres murales et ses mosaïques, les recherches que mène Fernand Léger en matière de céramique s'inscrivent dans une volonté plus large de redéfinir les notions traditionnelles de l'art, de s'évader de la toile et de répandre son expression plastique sur tout un éventail de supports, de l'objet décoratif aux murs de la ville. Réalisées à partir de matériaux bruts du quotidien et soumises à un tirage en édition, ces sculptures au format plus réduit, plus accessible, ont pour ambition de toucher un public étendu de collectionneurs et de passionnés, et de trouver une place dans les demeures plus modestes. Léger fait ses premiers pas dans ce domaine en 1949, à Biot, dans l'atelier de Roland Brice – céramiste qu'il avait pris comme élève en 1937, aux côtés de Nicolas de Staël et d'ouvriers de l'usine Renault. Les sculptures nées de cette collaboration traduisent parfaitement en céramique le style pictural de Léger, unique en son genre. Elles sont le fruit d'un véritable travail à quatre mains : si Brice se charge des aspects techniques de la production, Léger, lui, en assure la genèse artistique, le modelage définitif avant la cuisson et les touches de couleurs finales. Autant d'expériences, de « faits plastiques nouveaux » comme il les nomme, qui lui permettent de réinventer sans cesse sa conception des volumes et de la couleur. Vivantes et lumineuses, chacune de ces œuvres en trois dimensions vont ouvrir un champ inédit de possibilités à son expression lyrique.Léger expose un ensemble de ces travaux en 1953 à la galerie Louise Carré, à Paris. Dans un texte rédigé à cette occasion, il écrit : « J’ai eu cette préoccupation [de coopérer avec des architectes] dès l’origine, mais j’ai commencé prudemment en prenant mes tableaux de chevalet comme point de départ » (cité in Y. Brunhammer, op. cit., p. 125). Ou comment entrevoir, en une phrase, l'évolution d'un art qui verra bientôt tout un répertoire de motifs, initialement traités dans les deux dimensions du tableau, se redéployer sous forme de céramiques, de fresques et de mosaïques de grande envergure.As with mural and mosaic works, Léger’s experiments with ceramics were rooted in a broader desire to expand the traditional notion the nature of art, to escape the canvas, to move his art on to everything from decorative objects to the walls of the city. Made of everyday materials and created in an edition, Léger intended these small sculptural works to be accessible to a wide audience of collectors and enthusiasts, which could be easily displayed in even the most modest of homes. The artist’s first experiments were carried out in the studio of the ceramicist Roland Brice, who had studied under Léger’s tutelage from 1937 alongside Nicolas de Staël and workers from the Renault automobile factory. These works, which successfully translated Léger’s unique painterly style into ceramic, represent a true collaboration between the two artists – Brice considered the technical aspects of the production, while Léger conceived the design, shaped the final sculpture before it was fired, and applied the finished colour. Calling these experiments new "plastic facts", Léger reached a new understanding of form and colour through their realisation, the bright, dynamic three-dimensional form of each new work offering an alternative channel for his lyrical, artistic expression.Fernand Léger produced his first ceramics in 1949, in the workshop of Roland Brice, in Biot. He exhibited a selection of these works in 1953 at the Galerie Louise Carré in Paris. In an essay for the occasion, titled "Towards Architecture," he wrote: "I have always been interested in [cooperating with architects] but I began cautiously, using easel paintings as a starting point" (quoted in Y. Brunhammer, op. cit., p. 125). In one sentence the artist prophetically delineated the evolution of his art, as designs first conceived in two dimensions were continuously redeployed as templates for ceramic, mural and mosaic forms.
Fernand Léger (1881-1955)

La Fleur polychrome (Le Tournesol)

Details
Fernand Léger (1881-1955)
La Fleur polychrome (Le Tournesol)
signé, numéroté et inscrit 'F. LEGER H.C. 1/3' (sur le côté gauche)
céramique peinte et émaillée
170 x 140 x 45 cm.
Conçu en 1952 et exécuté avant 1989 dans une édition de 8 exemplaires plus 3 épreuves hors commerce

signed, numbered and inscribed 'F. LEGER H.C. 1/3' (on the left side)
glazed painted ceramic
66 7/8 x 55 1/8 x 17 ¾ in.
Conceived in 1952 and executed by 1989 in an edition of 8 plus 3 hors commerce proofs
Provenance
Paul Haim (commandité auprès de la succession de l'artiste)
Puis par descendance au propriétaire actuel
Literature
Y. Brunhammer, Fernand Léger, L'Œuvre monumental, Milan, 2005, p. 213, no. 177 (une autre version illustrée en couleurs, p. 167).
Special Notice
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Pierre Martin Vivier
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