Lot Essay
Nous remercions les Archives Hundertwasser pour les informations qu'elles nous ont communiquées sur cette œuvre.
« Trois couches séparent l’être humain du monde : la première est sa peau, la deuxième, ses vêtements et la troisième, l’architecture. Au cours des siècles, nous avons déformé et dénaturé les deuxième et troisième couches à tel point qu’elles ne correspondent plus à nos besoins. » Friedensreich Hundertwasser
Véritable pionnier du mouvement artistique écologique, Friedensreich Hundertwasser passe sa vie à tenter de résoudre les problèmes de l’homme par le biais de l’étude de la nature. L’artiste, dont le pseudonyme inhabituel se traduit littéralement par « pays de paix » « cent eaux », considère l’art comme un pont entre l’homme et la nature. À la façon de l’artiste Egon Schiele, qu’il admirait beaucoup, Hundertwasser affectionne particulièrement le motif de la maison. La Picaudière est un exemple remarquable de l’œuvre colorée de Hundertwasser. Itération picturale de son manifeste architectural, elle compte des fenêtres de différentes tailles et hauteurs, rendues dans une palette éclectique puissante. Le vert, couleur préférée de l’artiste, ressort de l’ensemble, créant une enclave sylvestre dans un décor urbain. La maison ne compte ni ligne droite ni partie plane, bannies au nom de leur absence dans le corps humain. Construits comme des organismes vivants, les bâtiments de Hundertwasser sont complexes sans être chaotiques. Inspirées des paysages urbains de Schiele, ses formes architecturales créent des mondes parallèles où nature et culture dialoguent pour construire des messages écologiques positifs. Intégrant des systèmes biologiques dans les environnements urbains, l’artiste se dresse fermement contre le modernisme, affirmant le besoin humain de connexions non stérilisées avec les qualités énergiques de la vie. Il concevra 34 projets architecturaux, dont la Hundertwasserhaus de Vienne reste le projet le plus connu. Pratiquant précoce du biomimétisme, Hundertwasser défend une vision d’un mode de vie en contact avec le biologique, créant des métaphores pour l’horizontalité de la nature.
“The human being has three layers between himself and the world. The first layer is the skin. The second layer is clothing. The third layer is the architecture. Over the centuries we have perverted and distorted the second and third layers to such a degree they no longer suit our needs.”
Friedensreich Hundertwasser
True pioneer of the ecological art movement, Friedensreich Hundertwasser spent his life attempting to solve human problems through the study of nature. The artist, whose unusual pseudonym literally translates to ‘peaceland’ ‘hundredwater’, inferred art as the bridge between man and nature. Much like artist Egon Schiele Hundertwasser so admired, he too found houses to be one of his preferred motifs. La Picaudière is a noteworthy example of Hundertwasser’s colorful oeuvre. Painterly iteration of his architectural manifesto, it boasts windows of different sizes and levels, rendered in an eclectically powerful palette. Green, the artist’s favorite color stands out of the whole, creating a sylvan enclave in an urban setting. The house stands free of straight lines and flat planes, banished on account that none exist in the human body. Constructed as living organisms, Hundertwasser’s buildings are complex without being chaotic. Inspired by Schiele’s cityscapes, his architectural forms create parallel worlds where nature and culture collide to construct positive ecological messages. Integrating biological systems into urban settings, he stood firmly against modernism, asserting the human need for unsterilized connections with the vibrant qualities of life. The artist would go on to design 34 architectural projects out of which the Vienna based Hundertwasser House remains the most notorious venture. Early practitioner of biomimicry, Hundertwasser upheld a vision of a lifestyle in touch with the biological, creating metaphors for the horizontality of nature.
« Trois couches séparent l’être humain du monde : la première est sa peau, la deuxième, ses vêtements et la troisième, l’architecture. Au cours des siècles, nous avons déformé et dénaturé les deuxième et troisième couches à tel point qu’elles ne correspondent plus à nos besoins. » Friedensreich Hundertwasser
Véritable pionnier du mouvement artistique écologique, Friedensreich Hundertwasser passe sa vie à tenter de résoudre les problèmes de l’homme par le biais de l’étude de la nature. L’artiste, dont le pseudonyme inhabituel se traduit littéralement par « pays de paix » « cent eaux », considère l’art comme un pont entre l’homme et la nature. À la façon de l’artiste Egon Schiele, qu’il admirait beaucoup, Hundertwasser affectionne particulièrement le motif de la maison. La Picaudière est un exemple remarquable de l’œuvre colorée de Hundertwasser. Itération picturale de son manifeste architectural, elle compte des fenêtres de différentes tailles et hauteurs, rendues dans une palette éclectique puissante. Le vert, couleur préférée de l’artiste, ressort de l’ensemble, créant une enclave sylvestre dans un décor urbain. La maison ne compte ni ligne droite ni partie plane, bannies au nom de leur absence dans le corps humain. Construits comme des organismes vivants, les bâtiments de Hundertwasser sont complexes sans être chaotiques. Inspirées des paysages urbains de Schiele, ses formes architecturales créent des mondes parallèles où nature et culture dialoguent pour construire des messages écologiques positifs. Intégrant des systèmes biologiques dans les environnements urbains, l’artiste se dresse fermement contre le modernisme, affirmant le besoin humain de connexions non stérilisées avec les qualités énergiques de la vie. Il concevra 34 projets architecturaux, dont la Hundertwasserhaus de Vienne reste le projet le plus connu. Pratiquant précoce du biomimétisme, Hundertwasser défend une vision d’un mode de vie en contact avec le biologique, créant des métaphores pour l’horizontalité de la nature.
“The human being has three layers between himself and the world. The first layer is the skin. The second layer is clothing. The third layer is the architecture. Over the centuries we have perverted and distorted the second and third layers to such a degree they no longer suit our needs.”
Friedensreich Hundertwasser
True pioneer of the ecological art movement, Friedensreich Hundertwasser spent his life attempting to solve human problems through the study of nature. The artist, whose unusual pseudonym literally translates to ‘peaceland’ ‘hundredwater’, inferred art as the bridge between man and nature. Much like artist Egon Schiele Hundertwasser so admired, he too found houses to be one of his preferred motifs. La Picaudière is a noteworthy example of Hundertwasser’s colorful oeuvre. Painterly iteration of his architectural manifesto, it boasts windows of different sizes and levels, rendered in an eclectically powerful palette. Green, the artist’s favorite color stands out of the whole, creating a sylvan enclave in an urban setting. The house stands free of straight lines and flat planes, banished on account that none exist in the human body. Constructed as living organisms, Hundertwasser’s buildings are complex without being chaotic. Inspired by Schiele’s cityscapes, his architectural forms create parallel worlds where nature and culture collide to construct positive ecological messages. Integrating biological systems into urban settings, he stood firmly against modernism, asserting the human need for unsterilized connections with the vibrant qualities of life. The artist would go on to design 34 architectural projects out of which the Vienna based Hundertwasser House remains the most notorious venture. Early practitioner of biomimicry, Hundertwasser upheld a vision of a lifestyle in touch with the biological, creating metaphors for the horizontality of nature.