Lot Essay
« Je me considère comme un réaliste, mais un artiste romantique… Je considère mon inclination naturelle pour l’expressionisme une grande vertu. » Jim Dine
Connu pour transformer des formes universelles en figures personnelles, Jim Dine réinvente le cœur en l’infusant de significations plurielles. Au travers de son œuvre, l’artiste dépeint différents états d’être, traduisant des émotions honnêtes auxquelles le spectateur accède sans filtre. Un des motifs phare de l’artiste, le cœur représente la fascination de Dine pour les sujets ordinaires, qu’il élève en symboles pluridimensionnels. « Les cœurs étaient un objet majeur. Oui la forme ! Cela veut dire beaucoup de choses. Ça ne signifie pas seulement l’amour, c’est anatomique, c’est beaucoup de choses. Cela se réfère aussi à toutes sortes d’anatomies. Mais c’est aussi un moyen pour moi d’accrocher la peinture à quelque-chose. ».” Cité dans David Shapiro, Jim Dine: Painting What One Is (New York: Harry N.Abrams, 1981), p.204. Dans The Greys of Spring, l’image unique remplie entièrement la toile monumentale. Ses courbes sensuelles embrassent les bords du tableau, tel un homme de Vitruve métaphorique. Les formes voluptueuses arborent des tons de rose et de gris, teintes de notes d’un rouge vif dans le décolleté du cœur, présage du printemps d’une forte passion.
“I consider myself not a realist, but a romantic artist… I consider my natural inclination towards Expressionism a great virtue.”
Jim Dine
Known to transform universal forms into personal figures, Jim Dine auspiciously reinvests the heart with multiple layers of meaning. Throughout his oeuvre, the artist has translated different states of being, conveying honest emotions which the viewer accesses first hand. One of the artist’s landmark motif, the heart is a testament to Dine’s fascination with mundane objects, which he elevates into multifaceted symbols. “The hearts were a prime object. Yes, the shape! It means a lot of things. It doesn’t just mean love, its anatomical, it’s all kinds of things. It refers to all kinds of anatomy, too. But it also was a way for me to hang painting onto something.” Quoted in David Shapiro, Jim Dine: Painting What One Is (New York: Harry N.Abrams, 1981), p.204. In The Greys of Spring, the single image fills the entire monumental painting. Its sensual shapes hug all edges of the canvas, as if a metaphorical Vitruvian man. The voluptuous forms are rendered in hues of pink and grey, with notes of fiery red in the heart’s cleavage, presaging the spring of a powerful passion.
Connu pour transformer des formes universelles en figures personnelles, Jim Dine réinvente le cœur en l’infusant de significations plurielles. Au travers de son œuvre, l’artiste dépeint différents états d’être, traduisant des émotions honnêtes auxquelles le spectateur accède sans filtre. Un des motifs phare de l’artiste, le cœur représente la fascination de Dine pour les sujets ordinaires, qu’il élève en symboles pluridimensionnels. « Les cœurs étaient un objet majeur. Oui la forme ! Cela veut dire beaucoup de choses. Ça ne signifie pas seulement l’amour, c’est anatomique, c’est beaucoup de choses. Cela se réfère aussi à toutes sortes d’anatomies. Mais c’est aussi un moyen pour moi d’accrocher la peinture à quelque-chose. ».” Cité dans David Shapiro, Jim Dine: Painting What One Is (New York: Harry N.Abrams, 1981), p.204. Dans The Greys of Spring, l’image unique remplie entièrement la toile monumentale. Ses courbes sensuelles embrassent les bords du tableau, tel un homme de Vitruve métaphorique. Les formes voluptueuses arborent des tons de rose et de gris, teintes de notes d’un rouge vif dans le décolleté du cœur, présage du printemps d’une forte passion.
“I consider myself not a realist, but a romantic artist… I consider my natural inclination towards Expressionism a great virtue.”
Jim Dine
Known to transform universal forms into personal figures, Jim Dine auspiciously reinvests the heart with multiple layers of meaning. Throughout his oeuvre, the artist has translated different states of being, conveying honest emotions which the viewer accesses first hand. One of the artist’s landmark motif, the heart is a testament to Dine’s fascination with mundane objects, which he elevates into multifaceted symbols. “The hearts were a prime object. Yes, the shape! It means a lot of things. It doesn’t just mean love, its anatomical, it’s all kinds of things. It refers to all kinds of anatomy, too. But it also was a way for me to hang painting onto something.” Quoted in David Shapiro, Jim Dine: Painting What One Is (New York: Harry N.Abrams, 1981), p.204. In The Greys of Spring, the single image fills the entire monumental painting. Its sensual shapes hug all edges of the canvas, as if a metaphorical Vitruvian man. The voluptuous forms are rendered in hues of pink and grey, with notes of fiery red in the heart’s cleavage, presaging the spring of a powerful passion.