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Aïcha au pagne jaune
Details
Jacques Majorelle (1886-1962)
Aïcha au pagne jaune
signé et daté 'J. Majorelle 52' (en bas à droite)
huile sur isorel
82.8 x 86.5 cm.
Peint en 1952
signed and dated 'J. Majorelle 52' (lower right)
oil on masonite
32 5/8 x 34 in.
Painted in 1952
Aïcha au pagne jaune
signé et daté 'J. Majorelle 52' (en bas à droite)
huile sur isorel
82.8 x 86.5 cm.
Peint en 1952
signed and dated 'J. Majorelle 52' (lower right)
oil on masonite
32 5/8 x 34 in.
Painted in 1952
Provenance
Collection particulière, France.
Galerie Ary Jan, Paris (acquis auprès de celle-ci dans les années 2010).
Collection particulière, Paris.
Acquis auprès de celui-ci.
Galerie Ary Jan, Paris (acquis auprès de celle-ci dans les années 2010).
Collection particulière, Paris.
Acquis auprès de celui-ci.
Literature
F. et A. Marcilhac, Jacques Majorelle, Répertoire de l'œuvre peint, Paris, 2019, p. 320, no. 2.1952 (illustré en couleurs).
Special Notice
Artist's Resale Right ("droit de Suite").
If the Artist's Resale Right Regulations 2006 apply to this lot, the buyer also agrees to pay us an amount equal to the resale royalty provided for in those Regulations, and we undertake to the buyer to pay such amount to the artist's collection agent.
Further Details
Avide de nouveaux motifs pour ces compositions, Jacques Majorelle se décide à répondre à l’appel de l’Afrique de l’Ouest à l’automne 1945. Il y effectue alors trois voyages : le premier au Soudan en 1945 – aujourd’hui le Mali – puis en Guinée en 1947 et enfin en Côte d’Ivoire en 1952.
La présente œuvre a été exécutée alors que Majorelle séjournait en Côte d’Ivoire en 1952 : « Les tableaux de cette période africaine, tout comme ceux qu’il peint à Marrakech après 1952, apparaissent plus réalistes mais aussi plus sévères que ceux exécutés durant la décennie précédente […] La palette de Jacques Majorelle change complètement […] Lui qui, au niveau des jeux d’ombre et de lumière a été si discret, si nuancé, si subtile en n’utilisant que trois ou quatre teintes différentes sur une seule toile, se lance alors dans des harmonies violentes et contrastées» (cité in F. et A. Marcilhac, Jacques Majorelle, Répertoire de l'œuvre peint, Paris, 2019, p. 183).
Caractérisée par une palette de roses subtiles et de bruns patinés mêlés à des jaunes très vifs au premier plan, Aïcha au pagne jaune est emblématique des explorations entreprises par l’artiste à cette période.
Eager for new subjects to paint, it was in the autumn of 1945 that Jacques Majorelle decided to embark for West Africa. He travelled there on three occasions: first to French Sudan - now Mali - in 1945, then to Guinea in 1947, and finally to Ivory Coast in 1952.
This painting was produced during his trip to Ivory Coast in 1952: “Paintings from this African period, as well as those he painted in Marrakesh after 1952, appear more realistic but also more severe than those produced in the preceding decade […] Jacques Majorelle’s palette had completely changed […] He who had been so discreet, so nuanced, so subtle in the play of shadow and light, using only three or four different colours on one canvas, now plunged into forceful, contrasting colour harmonies” (F. and A. Marcilhac, op. cit., Paris, 2019, p. 183).
With its characteristic palette of delicate pinks and gleaming browns, mixed with very bright yellows in the foreground, Aïcha au pagne jaune is an iconic example of the artist’s explorations during this period.
La présente œuvre a été exécutée alors que Majorelle séjournait en Côte d’Ivoire en 1952 : « Les tableaux de cette période africaine, tout comme ceux qu’il peint à Marrakech après 1952, apparaissent plus réalistes mais aussi plus sévères que ceux exécutés durant la décennie précédente […] La palette de Jacques Majorelle change complètement […] Lui qui, au niveau des jeux d’ombre et de lumière a été si discret, si nuancé, si subtile en n’utilisant que trois ou quatre teintes différentes sur une seule toile, se lance alors dans des harmonies violentes et contrastées» (cité in F. et A. Marcilhac, Jacques Majorelle, Répertoire de l'œuvre peint, Paris, 2019, p. 183).
Caractérisée par une palette de roses subtiles et de bruns patinés mêlés à des jaunes très vifs au premier plan, Aïcha au pagne jaune est emblématique des explorations entreprises par l’artiste à cette période.
Eager for new subjects to paint, it was in the autumn of 1945 that Jacques Majorelle decided to embark for West Africa. He travelled there on three occasions: first to French Sudan - now Mali - in 1945, then to Guinea in 1947, and finally to Ivory Coast in 1952.
This painting was produced during his trip to Ivory Coast in 1952: “Paintings from this African period, as well as those he painted in Marrakesh after 1952, appear more realistic but also more severe than those produced in the preceding decade […] Jacques Majorelle’s palette had completely changed […] He who had been so discreet, so nuanced, so subtle in the play of shadow and light, using only three or four different colours on one canvas, now plunged into forceful, contrasting colour harmonies” (F. and A. Marcilhac, op. cit., Paris, 2019, p. 183).
With its characteristic palette of delicate pinks and gleaming browns, mixed with very bright yellows in the foreground, Aïcha au pagne jaune is an iconic example of the artist’s explorations during this period.
Brought to you by
Lionel Gosset