Lot Essay
« Edith chantait formidablement bien quand elle était amoureuse, et formidablement bien quand elle était en rupture. En quelque sorte, l’amour lui permettait de faire son miel. Et d’une grande pureté » - Yves Montand
Edith Piaf et Yves Montand se rencontrent en juillet 1944, lorsque ce dernier assure la première partie de « la Môme » au Moulin Rouge. Naît au bout de quelques mois une idylle, d’abord secrète, puis publique, qui s’avèrera aussi courte que passionnée. Le soutien de Piaf permet d’ailleurs à Montand de rencontrer nombre de figures décisives pour lancer sa carrière.
A l’automne 1945, lorsque Piaf prend la plume pour écrire cette lettre, la chanteuse était en tournée dans le nord de la France et en Belgique (6 octobre – 2 novembre). La jalousie de Montand, qui vivait alors son premier grand amour, et les incartades supposées de Piaf en tournée (« révélées » à Montand par Briac, agent de nombreuses célébrités de l’époque), finirent par gâter leur relation. Ils continuèrent se voir au début de 1946, joueront ensemble dans Étoile sans lumière de Marcel Blistène, avant de mettre un point final à leur idylle.
Se remémorant leur histoire et cette rupture, Montand aura ces mots : « elle ne m’a pas ‘fait’. Elle m’a aidé et surtout elle m’a aimé, elle m’a épaulé et elle m’a blessé avec tant de sincérité, tant de rires et de grâce qu’il m’a fallu plusieurs années pour guérir ».
« Yves, je ne cherche pas à m’excuser, cela devait finir un jour entre nous, depuis longtemps je savais que nous n’étions pas fait l’un pour l’autre, mais j’eu préféré partir sur une belle chose, un beau souvenir, tu peux croire que j’en suis horriblement malheureuse mais il n’y a pas à revenir sur ce qui est décidé…et tu connais aussi les raisons qui font que j’ai le droit d’avoir une faiblesse…Au revoir Yves. Plus tard nous nous reverrons sûrement, peut-être aura [sic] tu compris un tas de choses. J’ai tort, excessivement tort, mais tu l’a eu si souvent toi. Pardonne la peine que je t’ai faite, mais ce qui peux te rassurer, c’est que la mienne est plus grande encore…Quelle histoire bête, dieu du ciel. Oublie moi vite et reste le grand bonhomme que tu es. Tu es malgré tous tes défauts un type extraordinaire et merveilleux. Je signe pour la dernière fois, Pupuce ».
Edith Piaf et Yves Montand se rencontrent en juillet 1944, lorsque ce dernier assure la première partie de « la Môme » au Moulin Rouge. Naît au bout de quelques mois une idylle, d’abord secrète, puis publique, qui s’avèrera aussi courte que passionnée. Le soutien de Piaf permet d’ailleurs à Montand de rencontrer nombre de figures décisives pour lancer sa carrière.
A l’automne 1945, lorsque Piaf prend la plume pour écrire cette lettre, la chanteuse était en tournée dans le nord de la France et en Belgique (6 octobre – 2 novembre). La jalousie de Montand, qui vivait alors son premier grand amour, et les incartades supposées de Piaf en tournée (« révélées » à Montand par Briac, agent de nombreuses célébrités de l’époque), finirent par gâter leur relation. Ils continuèrent se voir au début de 1946, joueront ensemble dans Étoile sans lumière de Marcel Blistène, avant de mettre un point final à leur idylle.
Se remémorant leur histoire et cette rupture, Montand aura ces mots : « elle ne m’a pas ‘fait’. Elle m’a aidé et surtout elle m’a aimé, elle m’a épaulé et elle m’a blessé avec tant de sincérité, tant de rires et de grâce qu’il m’a fallu plusieurs années pour guérir ».
« Yves, je ne cherche pas à m’excuser, cela devait finir un jour entre nous, depuis longtemps je savais que nous n’étions pas fait l’un pour l’autre, mais j’eu préféré partir sur une belle chose, un beau souvenir, tu peux croire que j’en suis horriblement malheureuse mais il n’y a pas à revenir sur ce qui est décidé…et tu connais aussi les raisons qui font que j’ai le droit d’avoir une faiblesse…Au revoir Yves. Plus tard nous nous reverrons sûrement, peut-être aura [sic] tu compris un tas de choses. J’ai tort, excessivement tort, mais tu l’a eu si souvent toi. Pardonne la peine que je t’ai faite, mais ce qui peux te rassurer, c’est que la mienne est plus grande encore…Quelle histoire bête, dieu du ciel. Oublie moi vite et reste le grand bonhomme que tu es. Tu es malgré tous tes défauts un type extraordinaire et merveilleux. Je signe pour la dernière fois, Pupuce ».