MAISON DUVINAGE
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MAISON DUVINAGE

PLATEAU AU COQ, VERS 1880

Details
MAISON DUVINAGE
PLATEAU AU COQ, VERS 1880
En marqueterie d'ivoire d'éléphant, amarante, amboine, sycomore, poirier teinté, filets de laiton, de forme rectangulaire, en cuvette, centré d'un coq, monogrammé FD Bté pour la Maison Duvinage, sur un plateau moderne à l'imitation du bambou
Plateau: 54,5 x 82,5 cm. (21 ½ x 32 ¾ in.)
Piétement : H.: 44 cm. ( 17 ¼ in.) ; L.: 77 cm. (30 ¼ in.) ; P.: 49 cm. (19 ¼ in.)

Provenance
Vente Christie's Londres, 21 novembre 2018, lot 70.
Special Notice
Prospective purchasers are advised that several countries prohibit the importation of property containing materials from endangered species, including but not limited to coral, ivory and tortoiseshell. Accordingly, prospective purchasers should familiarize themselves with relevant customs regulations prior to bidding if they intend to import this lot into another country.
Further Details
A FRENCH CUT AND ETCHED BRASS, IVORY, AMARANTH, AMBOYNA, SYCAMORE, PEARWOOD AND PADOUK MARQUETRY LARGE TRAY BY MAISON DUVINAGE, CIRCA 1880, ON A LATER BAMBOO FORM STAND

Brought to you by

Bérénice Verdier
Bérénice Verdier Associate Specialist

Lot Essay

La veuve Duvinage prend la direction de la maison Duvinage a la mort de son mari Pierre- Ferdinand Duvinage en 1876. La maison Alphonse Giroux est quant a elle reprise des 1867 par Duvinage, dépositaire du brevet d’invention de la technique de l’ivoire cloisonné.
Cette solution est brevetée le 6 mai 1874 comme « un genre de marqueterie de mosaique a cloisonnement métallique pour meubles et objets d’art ». Plus concretement, cela consiste en « la réunion combinée de l’ivoire comme fond, du bois, teint ou exotique, pour les dessins ou ornements et du cuivre ou autre métal pour cloisonner les fragments d’ivoires ». La production Duvinage acquit en notoriété suite a la mise en avant de ces objets uniques pour la premiere fois a l’Exposition universelle de Paris de 1878. Alliant un certain éclectisme des formes néo-Louis XIII et néo-Louis XIV a un décor japonisant comme l’illustre le miroir de table (lot 84) ornée d’un oiseau inscrit dans des feuillages, la maison de Duvinage a su séduire le public, obtenant ainsi un vif succes commercial via de nombreuses commandes. Le dépôt d’un deuxieme brevet en juin 1877 par la veuve Duvinage illustre bien ce succes et prouve qu’elle désirait protéger son entreprises des copies, tout en perpétuant la production.

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