Florence Cestac (Pont-Audemer - née en 1949)
Artist's Resale Right ("droit de Suite"). If the … Read more "Le sexisme en bande dessinée se limite-t-il aux dessinatrices ou peut-on aussi observer des représentations stéréotypées du côté des personnages féminins? Bien sûr! Il y a plein d'hommes qui dessinent leur fantasme. Chacun dessine selon sa liberté, mais il faut bien comprendre que cela ne représente pas toutes les femmes. Il y a un problème d'édition aussi : on fait entrer les œuvres de dessinatrices dans la catégorie "girly". Et je trouve ça ridicule. On m' a souvent dit que je n'avais pas un dessin féminin, que mes femmes n'étaient pas assez féminines, que j'avais des propos qui n'intéressaient pas les lecteurs de bandes dessinées. Et en remportant le Grand Prix, j'ai réussi à prouver le contraire. Je préfère en rire, mais par moment c'est choquant". Interview, Le Journal du dimanche, janvier 2016
Florence Cestac (Pont-Audemer - née en 1949)

La Vie en rose, ou l'obsessionnelle poursuite du bonheur. Planche originale n°46

Details
Florence Cestac (Pont-Audemer - née en 1949)
La Vie en rose, ou l'obsessionnelle poursuite du bonheur. Planche originale n°46
signée 'Florence Cestac' (au crayon, en bas à droite)

Encre de Chine sur papier
419 x 297 mm.
Album publié par Dargaud, 1998


Signed ‘Florence Cestac’ (in pencil, lower right)
Indian ink on paper
16.5 x 11.7 in.
Album published by Dargaud in 1998
Special Notice
Artist's Resale Right ("droit de Suite"). If the Artist's Resale Right Regulations 2006 apply to this lot, the buyer also agrees to pay us an amount equal to the resale royalty provided for in those Regulations, and we undertake to the buyer to pay such amount to the artist's collection agent.

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Bérénice Verdier
Bérénice Verdier Associate Specialist

Lot Essay

Formée aux Beaux-Arts de Rouen et aux Arts Décoratifs à Paris, Florence Cestac débute sa carrière comme pigiste pour divers périodiques. Elle participe, avec son compagnon Etienne Robial, aux événements de mai 1968, qui marquent un tournant dans son existence : "j’avais 18 ans, et j’ai tout envoyé péter. J’étais programmée pour me marier, avoir des enfants, acheter un pavillon… bref, une petite vie de province tranquille. J’ai tout quitté pour monter à Paris" (interview pour Ouest-France, 23 mars 2018). En 1972, le couple rachète le fonds de commerce d'une librairie parisienne, Futuropolis, dont ils élargissent deux ans plus tard l'activité en la doublant d'une maison d'édition. Pierre angulaire de l'édition de bande dessinée française, Futuropolis marque une rupture avec les codes traditionnels, privilégiant ce qu'il convient d'appeler une bande dessinée d'art, d'auteurs et d'autrices, terrain propice aux expérimentations. Les ouvrages publiés par Futuropolis sont présentés au Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême, dès sa première édition en 1974. Florence Cestac collabore également à d'autres publications majeures : Pilote, Métal hurlant, L'Écho des savanes, Charlie Mensuel et (À suivre).

Elle remporte le Grand Prix de la ville d’Angoulême en 2000. Elle est, avec Claire Bretécher (prix spécial en 1983), la seule autrice à avoir reçu ce prix, la distinction la plus prestigieuse dans le monde de la bande dessinée francophone.

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