Lot Essay
Figure majeure de la vague néoclassique, Jean-Louis Prieur (1732-1795) est l’auteur du modèle de ces appliques grâce au dessin qui lui est attribué (voir illustration) daté de 1770 et où il reprend un thème récurrent de son œuvre : le putto.
Reçu maître sculpteur en 1765, puis maître-fondeur en terre et sable en 1769, il participe à la diffusion de ce nouveau goût « à la grecque », notamment via l’expédition menée sous la protection de Madame Geoffrin et dirigée par l’architecte Victor Louis à la cour polonaise pour la rénovation du château de Varsovie en 1766 sous le règne de Stanislas-Auguste Poniatowski. Prieur peut être considéré comme l’un des premiers dessinateurs professionnels, comme l’a rappelé l’exposition consacrée à Jean-Louis Prieur sous le titre « Dessiner et ciseler le bronze » organisée par le musée Nissim de Camondo (octobre 2015 – janvier 2016). En effet, celui-ci dépose à partir de 1770 au bureau des dessins les modèles de sa création afin d'être protégé par l'ancêtre du droit de propriété intellectuelle. D’autres appliques de ce modèle à deux bras sont identifiées. Une paire a été vendue, collection Madame C. Lelong, galerie Georges Petit, Paris, 27 avril – 1er mai 1903, lot 334 ; une autre paire a été vendue, colletion Joseph Bardac, galerie Georges Petit, Paris, 9 décembre 1927, lot 80. Citons par ailleurs, un exemple plus récent, vente Christie’s, New York, 19 octobre 2007, lot 63. Citons enfin une suite de quatre appliques provenant des collections Boni de Castellane et Anna Gould au Palais Rose (vente Christie's, Paris, 3-4 mai 2016, lot 247.)
Reçu maître sculpteur en 1765, puis maître-fondeur en terre et sable en 1769, il participe à la diffusion de ce nouveau goût « à la grecque », notamment via l’expédition menée sous la protection de Madame Geoffrin et dirigée par l’architecte Victor Louis à la cour polonaise pour la rénovation du château de Varsovie en 1766 sous le règne de Stanislas-Auguste Poniatowski. Prieur peut être considéré comme l’un des premiers dessinateurs professionnels, comme l’a rappelé l’exposition consacrée à Jean-Louis Prieur sous le titre « Dessiner et ciseler le bronze » organisée par le musée Nissim de Camondo (octobre 2015 – janvier 2016). En effet, celui-ci dépose à partir de 1770 au bureau des dessins les modèles de sa création afin d'être protégé par l'ancêtre du droit de propriété intellectuelle. D’autres appliques de ce modèle à deux bras sont identifiées. Une paire a été vendue, collection Madame C. Lelong, galerie Georges Petit, Paris, 27 avril – 1er mai 1903, lot 334 ; une autre paire a été vendue, colletion Joseph Bardac, galerie Georges Petit, Paris, 9 décembre 1927, lot 80. Citons par ailleurs, un exemple plus récent, vente Christie’s, New York, 19 octobre 2007, lot 63. Citons enfin une suite de quatre appliques provenant des collections Boni de Castellane et Anna Gould au Palais Rose (vente Christie's, Paris, 3-4 mai 2016, lot 247.)