Lot Essay
Cette œuvre est référencée aux archives Denyse Durand-Ruel sous le No. 357 .
En cherchant inlassablement à faire du réel son matériau d’expression et à capter dans ses œuvres la poésie urbaine, César rejoint naturellement le mouvement des Nouveaux Réalistes, auprès de Niki de Saint-Phalle, Yves Klein, Arman ou encore Martial Raysse. Faute de moyens à ses débuts, il doit arpenter les décharges industrielles afin de se procurer son matériel : fer, écrous, boulons, vis, tubes. Il apprend ainsi la soudure à l'arc qui lui permet de sculpter le métal avec une souplesse proche du modelage. C’est de cette contrainte que nait l’originalité de son œuvre. Il ne quittera jamais vraiment cette école de l’improvisation et de la récupération matérielle dont il aime se revendiquer. Figure majeure de la scène artistique française de la seconde moitié du XXe siècle, le sculpteur sait provoquer par son art tout en approfondissant la réflexion qu’il mène au cours de chaque production.
La Vénus de Villetaneuse s’inscrit précisément au cœur de cette double dimension : formelle par son sujet, provocante par son résultat, elle se pose en icône contemporaine. Ici, la statuaire change de médium et s’adapte au champ lexical urbain dont l’anatomie rappelle les idoles de l’art préhistorique. L’artiste joue avec les archaïsmes comme avec les codes esthétiques des arts premiers et nous fait plonger dans l’idéal féminin paléolithique : la silhouette gironde de la Vénus de Villetaneuse ramène indéniablement le regardeur à la Vénus de Willendorf découverte en 1908 et vieille de 25000 ans.
« J’ai eu plusieurs vies, plusieurs maisons, plusieurs époques. Je ne renie rien, je demande seulement qu’il y ait plusieurs lectures : on y trouvera l’Académie, le besoin de renouvellement, le quotidien, le témoignage face à la civilisation industrielle, l’abstraction, la fascination des matières nouvelles, mon désir de remettre de l’ordre, mon besoin de détruire et de reconstruire ». César
“I have had many lives, many homes, lived through many eras. I do not deny anything, I only ask that there be several readings: there is the Academy, the need for renewal, daily living, the testimony to industrial civilization, abstraction, the fascination for new materials, my desire to restore order, my need to destroy and rebuild.” César
En cherchant inlassablement à faire du réel son matériau d’expression et à capter dans ses œuvres la poésie urbaine, César rejoint naturellement le mouvement des Nouveaux Réalistes, auprès de Niki de Saint-Phalle, Yves Klein, Arman ou encore Martial Raysse. Faute de moyens à ses débuts, il doit arpenter les décharges industrielles afin de se procurer son matériel : fer, écrous, boulons, vis, tubes. Il apprend ainsi la soudure à l'arc qui lui permet de sculpter le métal avec une souplesse proche du modelage. C’est de cette contrainte que nait l’originalité de son œuvre. Il ne quittera jamais vraiment cette école de l’improvisation et de la récupération matérielle dont il aime se revendiquer. Figure majeure de la scène artistique française de la seconde moitié du XXe siècle, le sculpteur sait provoquer par son art tout en approfondissant la réflexion qu’il mène au cours de chaque production.
La Vénus de Villetaneuse s’inscrit précisément au cœur de cette double dimension : formelle par son sujet, provocante par son résultat, elle se pose en icône contemporaine. Ici, la statuaire change de médium et s’adapte au champ lexical urbain dont l’anatomie rappelle les idoles de l’art préhistorique. L’artiste joue avec les archaïsmes comme avec les codes esthétiques des arts premiers et nous fait plonger dans l’idéal féminin paléolithique : la silhouette gironde de la Vénus de Villetaneuse ramène indéniablement le regardeur à la Vénus de Willendorf découverte en 1908 et vieille de 25000 ans.
By tirelessly seeking to make reality his means of expression and to capture urban poetry in his works, César naturally joins the movement of New Realism, alongside Niki de Saint-Phalle, Yves Klein, Arman and Martial Raysse. Due to lack of funds at the outset, he had to rummage through industrial landfills in order to find his own materials: iron, nuts, bolts, screws, tubes. Thus, he learned arc welding which allowed him to sculpt scrap metal with a flexibility very close to modelling. It is from this constraint that the originality of his work was born. He never really strayed from this school of improvisation and recycling of various materials became his claim to fame. A major figure on the French artistic scene during the second half of the 20th century, the sculptor knew how to provoke with his art while deepening the inner reflection he underwent during each production.
The Vénus de Villetaneuse fits precisely at the heart of this double dimension: formal in its subject matter, provocative in its result, it imposes itself as a contemporary icon. Here, the statuary changes medium and adapts to the urban lexical field whose anatomy recalls the idols of prehistoric art. The artist plays with archaisms as well as with the aesthetic codes of the primitive arts and makes us dive into the Paleolithic feminine ideal: the curvaceous silhouette of the Venus de Villetaneuse undeniably brings the viewer back to the 25,000-year-old Venus of Willendorf discovered in 1908.
En cherchant inlassablement à faire du réel son matériau d’expression et à capter dans ses œuvres la poésie urbaine, César rejoint naturellement le mouvement des Nouveaux Réalistes, auprès de Niki de Saint-Phalle, Yves Klein, Arman ou encore Martial Raysse. Faute de moyens à ses débuts, il doit arpenter les décharges industrielles afin de se procurer son matériel : fer, écrous, boulons, vis, tubes. Il apprend ainsi la soudure à l'arc qui lui permet de sculpter le métal avec une souplesse proche du modelage. C’est de cette contrainte que nait l’originalité de son œuvre. Il ne quittera jamais vraiment cette école de l’improvisation et de la récupération matérielle dont il aime se revendiquer. Figure majeure de la scène artistique française de la seconde moitié du XXe siècle, le sculpteur sait provoquer par son art tout en approfondissant la réflexion qu’il mène au cours de chaque production.
La Vénus de Villetaneuse s’inscrit précisément au cœur de cette double dimension : formelle par son sujet, provocante par son résultat, elle se pose en icône contemporaine. Ici, la statuaire change de médium et s’adapte au champ lexical urbain dont l’anatomie rappelle les idoles de l’art préhistorique. L’artiste joue avec les archaïsmes comme avec les codes esthétiques des arts premiers et nous fait plonger dans l’idéal féminin paléolithique : la silhouette gironde de la Vénus de Villetaneuse ramène indéniablement le regardeur à la Vénus de Willendorf découverte en 1908 et vieille de 25000 ans.
« J’ai eu plusieurs vies, plusieurs maisons, plusieurs époques. Je ne renie rien, je demande seulement qu’il y ait plusieurs lectures : on y trouvera l’Académie, le besoin de renouvellement, le quotidien, le témoignage face à la civilisation industrielle, l’abstraction, la fascination des matières nouvelles, mon désir de remettre de l’ordre, mon besoin de détruire et de reconstruire ». César
“I have had many lives, many homes, lived through many eras. I do not deny anything, I only ask that there be several readings: there is the Academy, the need for renewal, daily living, the testimony to industrial civilization, abstraction, the fascination for new materials, my desire to restore order, my need to destroy and rebuild.” César
En cherchant inlassablement à faire du réel son matériau d’expression et à capter dans ses œuvres la poésie urbaine, César rejoint naturellement le mouvement des Nouveaux Réalistes, auprès de Niki de Saint-Phalle, Yves Klein, Arman ou encore Martial Raysse. Faute de moyens à ses débuts, il doit arpenter les décharges industrielles afin de se procurer son matériel : fer, écrous, boulons, vis, tubes. Il apprend ainsi la soudure à l'arc qui lui permet de sculpter le métal avec une souplesse proche du modelage. C’est de cette contrainte que nait l’originalité de son œuvre. Il ne quittera jamais vraiment cette école de l’improvisation et de la récupération matérielle dont il aime se revendiquer. Figure majeure de la scène artistique française de la seconde moitié du XXe siècle, le sculpteur sait provoquer par son art tout en approfondissant la réflexion qu’il mène au cours de chaque production.
La Vénus de Villetaneuse s’inscrit précisément au cœur de cette double dimension : formelle par son sujet, provocante par son résultat, elle se pose en icône contemporaine. Ici, la statuaire change de médium et s’adapte au champ lexical urbain dont l’anatomie rappelle les idoles de l’art préhistorique. L’artiste joue avec les archaïsmes comme avec les codes esthétiques des arts premiers et nous fait plonger dans l’idéal féminin paléolithique : la silhouette gironde de la Vénus de Villetaneuse ramène indéniablement le regardeur à la Vénus de Willendorf découverte en 1908 et vieille de 25000 ans.
By tirelessly seeking to make reality his means of expression and to capture urban poetry in his works, César naturally joins the movement of New Realism, alongside Niki de Saint-Phalle, Yves Klein, Arman and Martial Raysse. Due to lack of funds at the outset, he had to rummage through industrial landfills in order to find his own materials: iron, nuts, bolts, screws, tubes. Thus, he learned arc welding which allowed him to sculpt scrap metal with a flexibility very close to modelling. It is from this constraint that the originality of his work was born. He never really strayed from this school of improvisation and recycling of various materials became his claim to fame. A major figure on the French artistic scene during the second half of the 20th century, the sculptor knew how to provoke with his art while deepening the inner reflection he underwent during each production.
The Vénus de Villetaneuse fits precisely at the heart of this double dimension: formal in its subject matter, provocative in its result, it imposes itself as a contemporary icon. Here, the statuary changes medium and adapts to the urban lexical field whose anatomy recalls the idols of prehistoric art. The artist plays with archaisms as well as with the aesthetic codes of the primitive arts and makes us dive into the Paleolithic feminine ideal: the curvaceous silhouette of the Venus de Villetaneuse undeniably brings the viewer back to the 25,000-year-old Venus of Willendorf discovered in 1908.