Front
Details
Julio González (1876-1942)
Front
signé, numéroté et avec le cachet 'J. GONZALEZ © 8/8 (sur le côté gauche); avec la marque du fondeur 'E. GODARD Fondr' (sur le côté droit)
bronze à patine brun foncé
Hauteur: 19.4 cm.
Conçu vers 1934-36; cette épreuve fondue ultérieurement dans une édition de 8 exemplaires plus deux autres épreuves plus une épreuve d'artiste plus une épreuve hors commerce et une autre épreuve
signed, numbered and stamped 'J. GONZALEZ © 8/8' (on the left side); with the foundry mark 'E. GODARD Fondr' (on the right side)
bronze with dark brown patina
Height: 7 1/8 in.
Conceived circa 1934-36; this bronze cast at a later date in an edition of 8 plus two other casts plus one artist's proof plus one hors commerce proof plus another proof
Front
signé, numéroté et avec le cachet 'J. GONZALEZ © 8/8 (sur le côté gauche); avec la marque du fondeur 'E. GODARD Fondr' (sur le côté droit)
bronze à patine brun foncé
Hauteur: 19.4 cm.
Conçu vers 1934-36; cette épreuve fondue ultérieurement dans une édition de 8 exemplaires plus deux autres épreuves plus une épreuve d'artiste plus une épreuve hors commerce et une autre épreuve
signed, numbered and stamped 'J. GONZALEZ © 8/8' (on the left side); with the foundry mark 'E. GODARD Fondr' (on the right side)
bronze with dark brown patina
Height: 7 1/8 in.
Conceived circa 1934-36; this bronze cast at a later date in an edition of 8 plus two other casts plus one artist's proof plus one hors commerce proof plus another proof
Provenance
Acquis auprès de la famille de l'artiste.
Literature
J. Merkert, Julio González, Catalogue raisonné des sculptures, Milan, 1987, p. 231, no. 211 (une autre épreuve illustrée).
Further Details
Ressemblant à d’anciennes pièces d'armure classique, Front et Pied, sont des sculptures semi-abstraites faisant partie d'une série de sculptures fragmentaires en fer représentant différentes parties du corps humain ; des torses, des mains, etc. Réalisées au milieu des années 1930, elles évoquent simultanément les traditions anciennes et modernes d'une manière radicale et passionnante, présentant à la fois les qualités formelles d'anciens artefacts de musée et les formes stylisées des automates modernes. Dans ces sculptures manifestement fragmentaires, González insuffle aux formes métalliques les plus simples et les plus grossières un sentiment inhérent d'humanité fière et noble.
Comme Leo Steinberg l'a écrit à propos de ces œuvres, "Dans ce siècle... Julio González se distingue presque seul comme l'exemple peu fréquent de l'artiste qui est à la fois moderne et humaniste. Moderne parce que ses œuvres sont des processus vitaux, ouverts dans l'espace. Humaniste... parce que l'être humain est son thème constant, et... parce que le type de kinésis qu'il attribue à l'être humain tend à être fier, libre, énergique et suscite non pas la pitié ou la répugnance mais plutôt l'admiration" (L. Steinberg, 'Julio González', in Other Criteria, Confrontations with Twentieth Century Art, Oxford, 1972, p. 241).
Recalling pieces of classical ancient armours, Front and Pied are semi-abstract sculptures that are part of a series of fragmented iron sculptures representing different human body parts, such as torsos, hands, etc. Dating from the mid 1930s, they refer to ancient and modern traditions at the same time in a radical and passionate way, bringing together the formal qualities of ancient museum artefacts and the stylized shapes of modern automats.
In these clearly fragmented sculptures, González infuses a sense of proud and noble humanity to the simplest and crudest metallic shapes. When Leo Steinberg referred to these works, he wrote, "In this century… Julio Gonzalez almost stands alone as the rare example of the artist who is simultaneously modern and humanist. Modern… because his works are vital processes, open in space. Humanist… because the human being is his recurring subject, and… because the type of kinesis with which he endows the human being tends to be proud, free, dynamic and does not stir up pity or disgust, but rather admiration" (L. Steinberg, 'Julio González', in Other Criteria, Confrontations with Twentieth Century Art, Oxford, 1972, p. 241).
Comme Leo Steinberg l'a écrit à propos de ces œuvres, "Dans ce siècle... Julio González se distingue presque seul comme l'exemple peu fréquent de l'artiste qui est à la fois moderne et humaniste. Moderne parce que ses œuvres sont des processus vitaux, ouverts dans l'espace. Humaniste... parce que l'être humain est son thème constant, et... parce que le type de kinésis qu'il attribue à l'être humain tend à être fier, libre, énergique et suscite non pas la pitié ou la répugnance mais plutôt l'admiration" (L. Steinberg, 'Julio González', in Other Criteria, Confrontations with Twentieth Century Art, Oxford, 1972, p. 241).
Recalling pieces of classical ancient armours, Front and Pied are semi-abstract sculptures that are part of a series of fragmented iron sculptures representing different human body parts, such as torsos, hands, etc. Dating from the mid 1930s, they refer to ancient and modern traditions at the same time in a radical and passionate way, bringing together the formal qualities of ancient museum artefacts and the stylized shapes of modern automats.
In these clearly fragmented sculptures, González infuses a sense of proud and noble humanity to the simplest and crudest metallic shapes. When Leo Steinberg referred to these works, he wrote, "In this century… Julio Gonzalez almost stands alone as the rare example of the artist who is simultaneously modern and humanist. Modern… because his works are vital processes, open in space. Humanist… because the human being is his recurring subject, and… because the type of kinesis with which he endows the human being tends to be proud, free, dynamic and does not stir up pity or disgust, but rather admiration" (L. Steinberg, 'Julio González', in Other Criteria, Confrontations with Twentieth Century Art, Oxford, 1972, p. 241).
Brought to you by
Paul Nyzam
Head of Department