Invader (né en 1969)
Invader (né en 1969)
Invader (né en 1969)
2 More
Artist's Resale Right ("droit de Suite"). If the … Read more
Invader (né en 1969)

400 Chinese cubes

Details
Invader (né en 1969)
400 Chinese cubes
signé, avec le monogramme de l'artiste et titré '"400 CHINESE CUBES" invader' (au dos)
assemblage de quatre cent rubix cubes
111.5 x 111.5 x 5.5 cm.
Réalisé en 2008.

signed, titled, with the artist's monogram '"400 CHINESE CUBES" invader' (on the reverse)
assemblage of four hundred rubix cubes
43 7⁄8 x 43 7⁄8 x 2 1⁄8 in.
Executed in 2008.
Provenance
Collection privée, Paris
Acquis auprès de celle-ci par le propriétaire actuel
Special Notice
Artist's Resale Right ("droit de Suite"). If the Artist's Resale Right Regulations 2006 apply to this lot, the buyer also agrees to pay us an amount equal to the resale royalty provided for in those Regulations, and we undertake to the buyer to pay such amount to the artist's collection agent. This item will be transferred to an offsite warehouse after the sale. Please refer to department for information about storage charges and collection details.

Brought to you by

Josephine Wanecq
Josephine Wanecq Specialist, Head of Evening Sale

Lot Essay

Cette œuvre est accompagnée d'un certificat d'authenticité de l'artiste.

En 2008, lors d’un voyage au Népal, Invader envahit Katmandou avec ses mosaïques qui ont fait sa renommée dans le monde. Plus d’une trentaine de pays, et une centaine de villes, ont été envahis à ce jour. Une conquête de l’espace urbain qui trouve son apogée avec une œuvre placée à bord d’un vaisseau spatial, Ariane5 en 2015. Dans les contreforts de l’Himalaya, le bouddhisme entre alors en résonnance avec son travail. Non plus tant un espace physique mais un espace intérieur, une quête du spirituel ancrée dans la méditation. C’est ainsi qu’il s’empare de la figure rayonnante du Dalaï-Lama.

A l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, l’artiste s’est formé aux nouvelles technologies. Son univers s’inspire du jeu vidéo. Une forme s’impose, celle du pixel. Nourri à l’histoire de l’art, il entreprend de revisiter le Cubisme. Le Rubikcubisme est né. Réalisé en 2008, dans l’intimité de son atelier de Montreuil (Seine-Saint-Denis) en région parisienne, le tableau d’Invader est composé de 400 Rubiks cubes, le plus grand format de sa série « good man » et « bad man » initiée en 2005.

Toujours par l’intermédiaire de la mosaïque, Invader propose depuis 2004 des œuvres se rattachant à ce qu’il appelle le "Rubickubisme". Clin d’œil à l’objet iconique des années 1980 mais aussi aux pixels qui forment aujourd’hui notre quotidien numérique, l’artiste rend hommage à des œuvres d’art classique (La Joconde de Leonardo, le Déjeuner sur l’herbe de Manet) ou à des figures emblématiques chères au créateur. Le sujet choisi ici fait écho aux aspirations de l’artiste. Se sentant particulièrement proche de la philosophie tibétaine, Invader décide de représenter le Dalaï-lama après un voyage au Népal où il rencontre des réfugiés tibétains. En dépeignant le chef spirituel bouddhiste, dans sa plus grande version, Invader nous invite à contempler sous un nouvel angle, à l’instar d’Andy Warhol dans les années 1960 avec ses portraits de célébrités, une figure internationale à la fois grave et pop, ainsi qu’identifiable rapidement bien qu’éparpillée en 400 cubes. Pointilliste par son style, actuel par son propos, Invader continue avec cette œuvre sa réflexion sur les grandes images de notre temps, en y laissant ses traces urbaine et contemporaine propres.

Acquis en 2010 directement auprès de l’artiste, par la critique d’art Alexia Guggémos, « Le portrait du Dalaï-Lama » en 400 Rubiks cubes intègre sa collection personnelle, celle du Musée du sourire, premier musée virtuel au monde fondé en 1996. « La plus belle conquête dInvader est celle du sourire », confie-t-elle. « L’œuvre est une synthèse de la cosmologie bouddhiste, celle des trois royaumes : le royaume du désir, le royaume des formes et le royaume de linvisible. »


It was when travelling in Nepal in 2008 that Invader invaded Kathmandu with mosaics giving rise to his world-wide reputation. To date, more than thirty countries, not to mention a hundred cities, have thus been invaded. An urban space conquest the apex of which materialised in a work of art placed in the space ship Ariane5 in 2015. At the foot of the Himalaya, the artist’s work attuned to the teachings of Buddhism. The latter infused the artist’s spiritual quest through meditation. This path led him to engage with the radiant figure of the Dalaï-Lama.

The artist trained at the Paris School of Fine Arts delving into new technologies. His world originated in video games. Pixels soon became the name of the game. An avid reader of Art history, he undertook to revisit Cubism, hence Rubik Cubism. Invader achieved the 400 Rubiks cubes’ composition in 2008, at his Montreuil (Seine-Saint-Denis) workshop in the North-eastern Paris suburbs. It is the largest format in the “good man” and “bad man” Series, initiated in 2005.

Always using mosaics, Invader has been offering works related to what he calls “Rubickubism” since 2004. With a nod to the iconic object of the 1980s, but also to the pixels that make up our daily digital life today, the artist pays homage to classic works of art (Leonardo's Mona Lisa, Manet's Dejeuner sur l'herber) or to the emblematic figures dear to the creator. The subject chosen here echoes the artist's aspirations. Feeling particularly close to Tibetan philosophy, Invader decided to represent the Dalai Lama after a trip to Nepal where he met Tibetan refugees. By depicting the Buddhist spiritual leader in his largest version, Invader invites us to contemplate from a new angle, following the example of Andy Warhol’s portraits of celebrities in the 1960s, an international figure that is both serious and pop, as well as quickly identifiable, even though he is scattered in 400 cubes. Pointillist in style, contemporary in purpose, with this work Invader pursues his reflection on the great images of our time, imposing his own urban and contemporary imprints.

The art critic Alexia Guggémos bought the work from the artist himself in 2010. ‘The portrait of the Dalaï-Lama’ with 400 Rubiks cubes is part of her personal collection, the Museum of Smiles, founded in 1996 and first online museum in the world. “Invader’s finest conquest is that of the smile », she revealed, the work proper is an encapsulation of the Buddhist cosmology of the three Realms: the Desire Realm (kāma-loka), the Form Realm (rūpa-loka), and the Formless Realm (ārūpya-loka)”.



« J'ai été arrêté plusieurs fois, mais je n'ai jamais eu de réels problèmes. Parce que ce que je fais, c'est de l'art et même si c'est illégal, l'art est une activité universelle, et les artistes sont généralement respectés ». - Invader

'' I've been arrested a few times, but I've never been in real trouble. Because what I do is art and even if it is illegal, Art is a universal activity, and artists are generally respected.'' - Invader


« Je pense que le street art est illégal et qu'il doit le rester ». - Invader

"I think that street art is illegal and it has to stay illegal." - Invader

More from Post War & Contemporary Art

View All
View All