Lot Essay
In-4. En feuilles, sous couverture de papier Ingres imprimée en rouge, étui et emboîtage de l’éditeur.
Edition originale de cet essai de Pierre de Massot, tirée uniquement à 38 exemplaires, tous sur Japon nacré. Un des 3 exemplaires réservés à l'auteur, l'artiste et l'éditeur. Tous les exemplaires comportent un ready-made original reproduisant en couleurs le tableau de la Joconde "rectifié", c’est-à-dire avec un bouc et une moustache dessinés au crayon, numéroté, signé et titré au crayon "L.H.O.O.Q." par Marcel Duchamp en octobre 1964, à Neuilly-sur-Seine.
EXEMPLAIRE PERSONNEL DE MARCEL DUCHAMP avec le "Ready-made rectifié" L.H.O.O.Q qu'il se dédicace "à moi-même".
« Ces objets-fantômes nés de l’imagination de Marcel Duchamp ne seraient rien d’autre, lorsqu’ils tombent dans le champ de notre vision, que la projection de notre propre moi. » Le curieux envoi « à moi-même » fait parfaitement écho à ces lignes tirées du texte de Pierre de Massot. Dans cet essai largement consacré au ready-made, l’auteur rappelle la rupture que Duchamp opère avec la peinture, sa distance avec les « jeux de l’interprétation » et autres critiques artistiques, et, en un mot, son envie de de mettre « le feu à la baraque ». En destinant le ready-made du frontispice à lui-même, l’artiste, il abolit la notion de spectateur, et aboutit grâce à ce geste à la création absolue décrite par Pierre de Massot c’est-à-dire se tenant en dehors des critiques, pour elle-même. Comme l’écrit l'auteur : « Les sortilèges dispensés par Marcel Duchamp ne provoquent pas la critique ; ils la désarment. Au sens littéral du mot, Duchamp est un intouchable. »
L'Association Marcel Duchamp a confirmé l'authenticité de l'oeuvre.
4°. Loose as issued, original publisher’s portfolio and cloth-covered slipcase.
First edition of this essay by Pierre de Massot, printed in 38 copies, all on Japan paper. One of the 3 copies printed for the writer, the artist, and the publisher. All the copies include an original ready-made as a frontispiece reproducing in colors the painting of the Portrait of Mona Lisa rectified, i.e. with a goatee and a moustache drawn, numbered, signed and titled with a pen “L.H.O.O.Q.” by Marcel Duchamp in October 1964, in Neuilly-sur-Seine.
MARCEL DUCHAMP'S PERSONAL COPY, comprising the "Ready-made rectifié" L.H.O.O.Q. inscribed “à moi-même” ("to myself").
“These objets-fantômes born out of Marcel Duchamp’s imagination would not be anything else, when they fall into our field of vision, but the projection of our own ego.” The inscription “à moi-même” echoes back perfectly to these words from Pierre de Massot’s text. In this essay largely dedicated to Ready-made, the author reminds severance between Duchamp and painting, his distance with “the games of interpretation” and other artistic critics, and, his desire to set “the house on fire”. Inscribing the ready-made of the frontispiece to himself, the artist, he abolishes the notion of spectator, and accomplishes, thanks to this gesture, the absolute creation described by the writer: “The spells casted by Marcel Duchamp do not provoke criticism; they disarm it. In the literal meaning of the word, Duchamp is untouchable.”
The Association Marcel Duchamp has confirmed the authenticity of the work.
Edition originale de cet essai de Pierre de Massot, tirée uniquement à 38 exemplaires, tous sur Japon nacré. Un des 3 exemplaires réservés à l'auteur, l'artiste et l'éditeur. Tous les exemplaires comportent un ready-made original reproduisant en couleurs le tableau de la Joconde "rectifié", c’est-à-dire avec un bouc et une moustache dessinés au crayon, numéroté, signé et titré au crayon "L.H.O.O.Q." par Marcel Duchamp en octobre 1964, à Neuilly-sur-Seine.
EXEMPLAIRE PERSONNEL DE MARCEL DUCHAMP avec le "Ready-made rectifié" L.H.O.O.Q qu'il se dédicace "à moi-même".
« Ces objets-fantômes nés de l’imagination de Marcel Duchamp ne seraient rien d’autre, lorsqu’ils tombent dans le champ de notre vision, que la projection de notre propre moi. » Le curieux envoi « à moi-même » fait parfaitement écho à ces lignes tirées du texte de Pierre de Massot. Dans cet essai largement consacré au ready-made, l’auteur rappelle la rupture que Duchamp opère avec la peinture, sa distance avec les « jeux de l’interprétation » et autres critiques artistiques, et, en un mot, son envie de de mettre « le feu à la baraque ». En destinant le ready-made du frontispice à lui-même, l’artiste, il abolit la notion de spectateur, et aboutit grâce à ce geste à la création absolue décrite par Pierre de Massot c’est-à-dire se tenant en dehors des critiques, pour elle-même. Comme l’écrit l'auteur : « Les sortilèges dispensés par Marcel Duchamp ne provoquent pas la critique ; ils la désarment. Au sens littéral du mot, Duchamp est un intouchable. »
L'Association Marcel Duchamp a confirmé l'authenticité de l'oeuvre.
4°. Loose as issued, original publisher’s portfolio and cloth-covered slipcase.
First edition of this essay by Pierre de Massot, printed in 38 copies, all on Japan paper. One of the 3 copies printed for the writer, the artist, and the publisher. All the copies include an original ready-made as a frontispiece reproducing in colors the painting of the Portrait of Mona Lisa rectified, i.e. with a goatee and a moustache drawn, numbered, signed and titled with a pen “L.H.O.O.Q.” by Marcel Duchamp in October 1964, in Neuilly-sur-Seine.
MARCEL DUCHAMP'S PERSONAL COPY, comprising the "Ready-made rectifié" L.H.O.O.Q. inscribed “à moi-même” ("to myself").
“These objets-fantômes born out of Marcel Duchamp’s imagination would not be anything else, when they fall into our field of vision, but the projection of our own ego.” The inscription “à moi-même” echoes back perfectly to these words from Pierre de Massot’s text. In this essay largely dedicated to Ready-made, the author reminds severance between Duchamp and painting, his distance with “the games of interpretation” and other artistic critics, and, his desire to set “the house on fire”. Inscribing the ready-made of the frontispiece to himself, the artist, he abolishes the notion of spectator, and accomplishes, thanks to this gesture, the absolute creation described by the writer: “The spells casted by Marcel Duchamp do not provoke criticism; they disarm it. In the literal meaning of the word, Duchamp is untouchable.”
The Association Marcel Duchamp has confirmed the authenticity of the work.