Lot Essay
Le dernier tiers du XVIIIe siècle est marqué en Angleterre par le succès des courses hippiques, mode aristocratique qui associe les chevaux de course, et tout particulièrement les pur-sangs anglais, au raffinement de la haute société. De nombreux propriétaires de coursiers commandent alors des portraits de leurs chevaux. Leurs montures ne sont cependant pas les seules à se faire portraiturer : d’autres animaux deviennent le principal sujet de la composition. Les chiens, dont les races se diversifient, sont ainsi mis à l’honneur : les propriétaires y voient une manière d’affirmer leur passion pour la chasse, et ainsi leur rang social.
Influencé par l’oeuvre de George Stubbs (1724-1806) et Sawrey Gilpin RA (1733-1807), tous deux associés à la peinture équestre anglaise, John Boultbee (1753-1812) s’inscrit dans cette tradition de peinture d’animaux. Il compte parmi ses clients le roi George III (1738-1820) qui lui commande plusieurs tableaux.
Provenant de Clearwell Castle, première architecture du gothic revival bâtie en Angleterre en 1727, le tableau a appartenu à la famille des comtes de Dunraven, ayant occupé cette demeure pendant plus de cent-cinquante ans. Charles Wyndham (1731-1801), à qui aurait appartenu le chien représenté (et dont on lit les initiales sur le collier), fut membre du Parlement jusqu'en 1780.
Influencé par l’oeuvre de George Stubbs (1724-1806) et Sawrey Gilpin RA (1733-1807), tous deux associés à la peinture équestre anglaise, John Boultbee (1753-1812) s’inscrit dans cette tradition de peinture d’animaux. Il compte parmi ses clients le roi George III (1738-1820) qui lui commande plusieurs tableaux.
Provenant de Clearwell Castle, première architecture du gothic revival bâtie en Angleterre en 1727, le tableau a appartenu à la famille des comtes de Dunraven, ayant occupé cette demeure pendant plus de cent-cinquante ans. Charles Wyndham (1731-1801), à qui aurait appartenu le chien représenté (et dont on lit les initiales sur le collier), fut membre du Parlement jusqu'en 1780.