Lot Essay
Empreinte d’une élégante esthétique néoclassique marquée, cette commode révèle la perfection du travail de Godefroy Dester. Installé jusque dans les années 1790 rue du Faubourg-Saint-Antoine, son atelier connaît une véritable prospérité. Par l’usage d’acajous flammés, ondés, ou moirés mis en valeur par la simplicité et la qualité de bronzes ciselés et dorés, Dester se rapproche d’ailleurs très souvent des productions d’Adam Weisweiler et de Guillaume Beneman, à l'exemple de cette commode.
Il livre plusieurs meubles à la famille royale. Le comte d’Artois lui passe plusieurs commandes dont une commode livrée en 1778 pour sa chambre à Bagatelle, puis une exceptionnelle commode en acajou intégrant des plaques de porcelaine magnifiées par de riches bronzes à cariatides et rinceaux pour sa chambre au palais du Temple (vente Christie’s, Londres, 17 juin 1987, lot 70). Sa réputation dépasse les frontières à l’instar du secrétaire et de la commode en suite de la collection Hamilton (vente Christie’s, Paris, 30 novembre 2016, lot 22).
Il livre plusieurs meubles à la famille royale. Le comte d’Artois lui passe plusieurs commandes dont une commode livrée en 1778 pour sa chambre à Bagatelle, puis une exceptionnelle commode en acajou intégrant des plaques de porcelaine magnifiées par de riches bronzes à cariatides et rinceaux pour sa chambre au palais du Temple (vente Christie’s, Londres, 17 juin 1987, lot 70). Sa réputation dépasse les frontières à l’instar du secrétaire et de la commode en suite de la collection Hamilton (vente Christie’s, Paris, 30 novembre 2016, lot 22).