Details
Marc Chagall (1887-1985)
Le Peintre
signé ‘MArc ChagAll’ (en bas à droite); signé à nouveau ‘ChagAll MArc’ (au revers)
huile sur toile
65.1 x 50.2 cm.
Peint en 1978.
signed ‘MArc ChagAll’ (lower right); signed again ‘ChagAll MArc’ (on the reverse)
oil on canvas
25 5⁄8 x 19 3⁄4 in.
Painted in 1978.
Le Peintre
signé ‘MArc ChagAll’ (en bas à droite); signé à nouveau ‘ChagAll MArc’ (au revers)
huile sur toile
65.1 x 50.2 cm.
Peint en 1978.
signed ‘MArc ChagAll’ (lower right); signed again ‘ChagAll MArc’ (on the reverse)
oil on canvas
25 5⁄8 x 19 3⁄4 in.
Painted in 1978.
Provenance
Galerie Maeght, Paris.
Marcel Bernheim, Paris (acquis auprès de celle-ci); vente, Christie's, Londres, 26 juin 1989, lot 62.
Collection privée (acquis lors de cette vente).
Vente, Christie's, Londres, 28 novembre 1995, lot 49.
Collection privée, Europe (acquis lors de cette vente); vente, Christie's, Londres, 30 juin 1999, lot 531.
Collection privée (acquis lors de cette vente); vente, Christie's, New York, 9 novembre 2000, lot 277.
Galerie von Vertes, Zurich.
Collection privée, Palm Beach (acquis auprès de celle-ci en février 2002); vente, Sotheby's, New York, 8 mai 2014, lot 192.
Collection privée (acquis lors de cette vente).
Acquis auprès de celle-ci par le propriétaire actuel.
Marcel Bernheim, Paris (acquis auprès de celle-ci); vente, Christie's, Londres, 26 juin 1989, lot 62.
Collection privée (acquis lors de cette vente).
Vente, Christie's, Londres, 28 novembre 1995, lot 49.
Collection privée, Europe (acquis lors de cette vente); vente, Christie's, Londres, 30 juin 1999, lot 531.
Collection privée (acquis lors de cette vente); vente, Christie's, New York, 9 novembre 2000, lot 277.
Galerie von Vertes, Zurich.
Collection privée, Palm Beach (acquis auprès de celle-ci en février 2002); vente, Sotheby's, New York, 8 mai 2014, lot 192.
Collection privée (acquis lors de cette vente).
Acquis auprès de celle-ci par le propriétaire actuel.
Exhibited
(prêt) New York, Brooklyn Museum, janvier-décembre 2015.
Special Notice
Artist's Resale Right ("droit de Suite").
If the Artist's Resale Right Regulations 2006 apply to this lot, the buyer also agrees to pay us an amount equal to the resale royalty provided for in those Regulations, and we undertake to the buyer to pay such amount to the artist's collection agent.
Further Details
Le Comité Chagall a confirmé l’authenticité de cette œuvre.
Le Peintre, huile sur toile de Marc Chagall, offre une vision onirique, une composition qui capture certains des motifs les plus emblématiques de l’artiste et illustre sa passion pour la couleur et la lumière. L’œuvre a été peinte par Chagall dans les dernières années de sa vie, à une époque où le peintre est partagé entre une certaine nostalgie de sa jeunesse et l’appréciation du quotidien paisible et joyeux qu’il mène à Saint-Paul-de-Vence aux côtés de son épouse Valentina Brodsky. Un éclatant bouquet de fleurs s’élève au-dessus d’un paysage urbain, un motif repris depuis les années 1920 par Chagall, les fleurs représentant pour l’artiste son pays d’adoption, la France. Ces sublimes étendues fleuries de rouges pourpres, blancs purs et jaunes vifs entourent ce village de la Côte d’Azur si cher à Chagall, où le peintre a vécu de 1950 à 1973, avant d’y être enterré en 1985.
Chagall établit une forte association entre la peinture et le rêve, une affinité qui se reflète à merveille dans cette composition. Un pigment bleu saphir omniprésent plante un décor éthéré et souligne l’iconographie picturale du peintre, composée notamment de silhouettes flottantes, de bouquets et de l’artiste peignant un couple. Picasso, voisin de Chagall lors de ses années passées à Saint-Paul-de-Vence, a un jour évoqué en ces termes la palette de l’artiste : « Quand Matisse sera mort, Chagall restera le seul peintre qui comprenne ce qu’est vraiment la couleur… Ses toiles sont vraiment peintes, le hasard n’y a aucune part. Certaines des dernières peintures faites à Vence montrent qu’il n’y a jamais eu personne depuis Renoir qui ait le sentiment de la lumière comme Chagall » (cité dans F. Gilot, Life with Picasso, New York, 1989, p. 282).
Évoquant les œuvres peintes par Chagall pendant cette période, le biographe de l’artiste Franz Meyer écrit : « La lumière, la végétation, le rythme de la vie, tout concourut à lui donner ce style plus souple, plus libre, plus sensuel où la magie de la couleur est de plus en plus souveraine. À Vence, le peintre pouvait revivre chaque jour le miracle de la croissance et de la floraison, dans la lumière à la fois forte et douce qui baignait tout l’espace. La terre, la matière, toujours présentes, ne cessaient d’affecter sa sensibilité » (F. Meyer, Marc Chagall, London, 1964, p. 519).
Chagall’s enchanting Le Peintre is an evocative dream-like vision, a composition that captures some of the artist’s most emblematic motifs and illustrates his passion for color and light. Painted in his later years, Le Peintre stems from a time when the artist was nostalgic for his youth while celebrating the joyful and tranquil life he made in Saint-Paul-de-Vence with his wife Valentina Brodsky. A vibrant bouquet of flowers rises above the cityscape, a motif which Chagall had employed since the 1920s, once saying the flowers represented his adopted home country of France. These beautiful flowering patches of rich crimson reds, pure whites and bright yellows surround this beloved Côte d’Azur town, where Chagall lived from 1950-73, later to be buried there in 1985.
Chagall found a strong affinity between painting and dreaming, themes beautifully reflected in this composition. An all-encompassing blue sapphire pigment sets the ethereal stage, meanwhile emphasizing the artist’s pictorial iconography, including the floating figures, bouquets and artist painting a couple. Picasso, who lived near Chagall during his years in Saint-Paul-de-Vence, once spoke to Francoise Gilot of his palette: “When Matisse dies, Chagall will be the only painter left who understands what color is… His canvases are really painted, not just tossed together. Some of the last things he’s done in Vence convince me that there’s never been anybody since Renoir who has the feeling for light that Chagall has” (quoted in F. Gilot, Life with Picasso, New York, 1989, p. 282).
In reference to Chagall’s output from this period, the artist’s biographer Franz Meyer writes, “The light, the vegetation, the rhythm of life all contributed to the rise of a more relaxed airy, sensuous style in which the magic of colour dominates more and more with the passing years. At Vence he witnessed the daily miracle of growth and blossoming in the mild, strong all-pervading light—an experience in which earth and matter had their place” (F. Meyer, Marc Chagall, London, 1964, p. 519).
Le Peintre, huile sur toile de Marc Chagall, offre une vision onirique, une composition qui capture certains des motifs les plus emblématiques de l’artiste et illustre sa passion pour la couleur et la lumière. L’œuvre a été peinte par Chagall dans les dernières années de sa vie, à une époque où le peintre est partagé entre une certaine nostalgie de sa jeunesse et l’appréciation du quotidien paisible et joyeux qu’il mène à Saint-Paul-de-Vence aux côtés de son épouse Valentina Brodsky. Un éclatant bouquet de fleurs s’élève au-dessus d’un paysage urbain, un motif repris depuis les années 1920 par Chagall, les fleurs représentant pour l’artiste son pays d’adoption, la France. Ces sublimes étendues fleuries de rouges pourpres, blancs purs et jaunes vifs entourent ce village de la Côte d’Azur si cher à Chagall, où le peintre a vécu de 1950 à 1973, avant d’y être enterré en 1985.
Chagall établit une forte association entre la peinture et le rêve, une affinité qui se reflète à merveille dans cette composition. Un pigment bleu saphir omniprésent plante un décor éthéré et souligne l’iconographie picturale du peintre, composée notamment de silhouettes flottantes, de bouquets et de l’artiste peignant un couple. Picasso, voisin de Chagall lors de ses années passées à Saint-Paul-de-Vence, a un jour évoqué en ces termes la palette de l’artiste : « Quand Matisse sera mort, Chagall restera le seul peintre qui comprenne ce qu’est vraiment la couleur… Ses toiles sont vraiment peintes, le hasard n’y a aucune part. Certaines des dernières peintures faites à Vence montrent qu’il n’y a jamais eu personne depuis Renoir qui ait le sentiment de la lumière comme Chagall » (cité dans F. Gilot, Life with Picasso, New York, 1989, p. 282).
Évoquant les œuvres peintes par Chagall pendant cette période, le biographe de l’artiste Franz Meyer écrit : « La lumière, la végétation, le rythme de la vie, tout concourut à lui donner ce style plus souple, plus libre, plus sensuel où la magie de la couleur est de plus en plus souveraine. À Vence, le peintre pouvait revivre chaque jour le miracle de la croissance et de la floraison, dans la lumière à la fois forte et douce qui baignait tout l’espace. La terre, la matière, toujours présentes, ne cessaient d’affecter sa sensibilité » (F. Meyer, Marc Chagall, London, 1964, p. 519).
Chagall’s enchanting Le Peintre is an evocative dream-like vision, a composition that captures some of the artist’s most emblematic motifs and illustrates his passion for color and light. Painted in his later years, Le Peintre stems from a time when the artist was nostalgic for his youth while celebrating the joyful and tranquil life he made in Saint-Paul-de-Vence with his wife Valentina Brodsky. A vibrant bouquet of flowers rises above the cityscape, a motif which Chagall had employed since the 1920s, once saying the flowers represented his adopted home country of France. These beautiful flowering patches of rich crimson reds, pure whites and bright yellows surround this beloved Côte d’Azur town, where Chagall lived from 1950-73, later to be buried there in 1985.
Chagall found a strong affinity between painting and dreaming, themes beautifully reflected in this composition. An all-encompassing blue sapphire pigment sets the ethereal stage, meanwhile emphasizing the artist’s pictorial iconography, including the floating figures, bouquets and artist painting a couple. Picasso, who lived near Chagall during his years in Saint-Paul-de-Vence, once spoke to Francoise Gilot of his palette: “When Matisse dies, Chagall will be the only painter left who understands what color is… His canvases are really painted, not just tossed together. Some of the last things he’s done in Vence convince me that there’s never been anybody since Renoir who has the feeling for light that Chagall has” (quoted in F. Gilot, Life with Picasso, New York, 1989, p. 282).
In reference to Chagall’s output from this period, the artist’s biographer Franz Meyer writes, “The light, the vegetation, the rhythm of life all contributed to the rise of a more relaxed airy, sensuous style in which the magic of colour dominates more and more with the passing years. At Vence he witnessed the daily miracle of growth and blossoming in the mild, strong all-pervading light—an experience in which earth and matter had their place” (F. Meyer, Marc Chagall, London, 1964, p. 519).