Lot Essay
La peinture s’appréhende communément au travers du regard d’une matérialité – peinture à l’huile, aquarelle, acrylique, pastel, etc. – sur une toile. Walter Leblanc emprunte un autre chemin. Dans son travail, il se passe quelque chose dans la toile. Il résume : « A partir du moment où j’arrive à la monochromie, ma recherche n’est ni peinture ni sculpture. Je ramène la peinture à la sculpture et la sculpture à la peinture ».
L’artiste belge inscrit ainsi sa démarche hors des classifications. Au fil des années, son geste s’est affirmé par une homogénéité et une simplification étonnante : la torsion. Ce mouvement, à appréhender dans son acception mécanique (deux forces de rotation s'exerçant en sens inverse), structure l’œuvre de l’artiste. Si la « taille » d’un volume implique habituellement une réalisation sculpturale, Walter Leblanc l’imagine dans/avec une toile, parfois avec l’adjonction de matériaux comme dans Twisted Strings réalisée en 1975 ou de Torsions (N54) en 1970-1971.
L’espace pictural se transforme dès lors selon l’éclairage et les œuvres proposent au spectateur une nouvelle lecture selon l’incidence de la lumière. La recherche de l’artiste se poursuit avec une émancipation dans l’espace à la fin des années 1970. Torsions (WL 765) révèle cette ambition avec la torsion de métal oxydé. Toute l’ampleur de ce mouvement de déformation s’exprime. Mais le caractère en ronde-bosse de l’œuvre appelle une contrainte, ou du moins un effort. La tension qui s’en dégage comprend une forme d’attente pour que la plaque de métal se détorde. Dans cette appréhension, la forme hélicoïdale créée génère comme un mouvement factice pour une œuvre pourtant immobile.
L’artiste belge inscrit ainsi sa démarche hors des classifications. Au fil des années, son geste s’est affirmé par une homogénéité et une simplification étonnante : la torsion. Ce mouvement, à appréhender dans son acception mécanique (deux forces de rotation s'exerçant en sens inverse), structure l’œuvre de l’artiste. Si la « taille » d’un volume implique habituellement une réalisation sculpturale, Walter Leblanc l’imagine dans/avec une toile, parfois avec l’adjonction de matériaux comme dans Twisted Strings réalisée en 1975 ou de Torsions (N54) en 1970-1971.
L’espace pictural se transforme dès lors selon l’éclairage et les œuvres proposent au spectateur une nouvelle lecture selon l’incidence de la lumière. La recherche de l’artiste se poursuit avec une émancipation dans l’espace à la fin des années 1970. Torsions (WL 765) révèle cette ambition avec la torsion de métal oxydé. Toute l’ampleur de ce mouvement de déformation s’exprime. Mais le caractère en ronde-bosse de l’œuvre appelle une contrainte, ou du moins un effort. La tension qui s’en dégage comprend une forme d’attente pour que la plaque de métal se détorde. Dans cette appréhension, la forme hélicoïdale créée génère comme un mouvement factice pour une œuvre pourtant immobile.