Lot Essay
Selon Elizabeth Peyton, « faire de l’art, c’est faire vivre quelque chose pour toujours. Nous ne pouvons en aucune manière nous attacher aux êtres humains. La peinture et l’art sont une façon de s’attacher aux choses et de les faire perdurer dans le temps ». [1]
Les peintures de Peyton mettant en scène ses amis, mais aussi des célébrités et des personnages historiques, accèdent à la notoriété du public dans les années 1990, à une époque où l’art figuratif n’était pas à la mode. L’artiste opte pour des formats relativement réduits, réalisés avec des coups de pinceau rapides et fluides. Travaillant souvent à base de photographies, elle choisit ses sujets avec le plus grand soin, ne retenant que les individus qu’elle admire ou avec lesquels elle a des affinités. Ses portraits possèdent l’éclat d’un bijou.
La présente œuvre est une aquarelle représentant la peintre américaine Georgia O’Keeffe. Elle est inspirée d’un portrait réalisé en 1918 par un des pionniers de la photographie, Alfred Stieglitz, qu’O’Keeffe épousera plus tard. Tout au long de leur relation créative, le couple collaborera à environ trois cents portraits photographiques. Peyton dépeint O’Keeffe à un moment clé de son existance.
O’Keeffe est l’une des nombreuses femmes artistes que Peyton a représentées. Parmi les autres, citons Frida Kahlo et Camille Claudel, ainsi que ses contemporaines Julie Mehretu et Isa Genzken.
[1] E. Peyton, citée dans J. Cocker, “Elizabeth Peyton”, dans Interview Magazine, New York, 26 novembre 2008.
“Making art is making something live forever,” says Elizabeth Peyton. “Human beings especially—we can’t hold on to them in any way. Painting and art is a way of holding onto things and making things go on through time.” [1]
Peyton’s intimate paintings of friends, celebrities and historical figures first drew attention in the 1990s, at a time when figuration was out of fashion. She works on a small scale with fast, fluid brushstrokes. Often referring to photographs, she chooses her subjects with great care, only selecting people whom she admires or feels an affinity with. The portraits have a jewel-like clarity.
The present work is a watercolour depicting the American painter Georgia O’Keeffe. It is based on a portrait taken in 1918 by the pioneering photographer Alfred Stieglitz, whom O’Keeffe later married. Across their creative relationship, the couple would collaborate on around three hundred photographic portraits. Peyton portrays O’Keeffe in what looks like a moment of destiny.
O’Keeffe is one of a number of women artists Peyton has painted. Others include Frida Kahlo and Camille Claudel, and her living contemporaries Julie Mehretu and Isa Genzken.
[1] E. Peyton, quoted in J. Cocker, ‘’Elizabeth Peyton’’, in Interview Magazine, New York, 26 November 2008.
Les peintures de Peyton mettant en scène ses amis, mais aussi des célébrités et des personnages historiques, accèdent à la notoriété du public dans les années 1990, à une époque où l’art figuratif n’était pas à la mode. L’artiste opte pour des formats relativement réduits, réalisés avec des coups de pinceau rapides et fluides. Travaillant souvent à base de photographies, elle choisit ses sujets avec le plus grand soin, ne retenant que les individus qu’elle admire ou avec lesquels elle a des affinités. Ses portraits possèdent l’éclat d’un bijou.
La présente œuvre est une aquarelle représentant la peintre américaine Georgia O’Keeffe. Elle est inspirée d’un portrait réalisé en 1918 par un des pionniers de la photographie, Alfred Stieglitz, qu’O’Keeffe épousera plus tard. Tout au long de leur relation créative, le couple collaborera à environ trois cents portraits photographiques. Peyton dépeint O’Keeffe à un moment clé de son existance.
O’Keeffe est l’une des nombreuses femmes artistes que Peyton a représentées. Parmi les autres, citons Frida Kahlo et Camille Claudel, ainsi que ses contemporaines Julie Mehretu et Isa Genzken.
[1] E. Peyton, citée dans J. Cocker, “Elizabeth Peyton”, dans Interview Magazine, New York, 26 novembre 2008.
“Making art is making something live forever,” says Elizabeth Peyton. “Human beings especially—we can’t hold on to them in any way. Painting and art is a way of holding onto things and making things go on through time.” [1]
Peyton’s intimate paintings of friends, celebrities and historical figures first drew attention in the 1990s, at a time when figuration was out of fashion. She works on a small scale with fast, fluid brushstrokes. Often referring to photographs, she chooses her subjects with great care, only selecting people whom she admires or feels an affinity with. The portraits have a jewel-like clarity.
The present work is a watercolour depicting the American painter Georgia O’Keeffe. It is based on a portrait taken in 1918 by the pioneering photographer Alfred Stieglitz, whom O’Keeffe later married. Across their creative relationship, the couple would collaborate on around three hundred photographic portraits. Peyton portrays O’Keeffe in what looks like a moment of destiny.
O’Keeffe is one of a number of women artists Peyton has painted. Others include Frida Kahlo and Camille Claudel, and her living contemporaries Julie Mehretu and Isa Genzken.
[1] E. Peyton, quoted in J. Cocker, ‘’Elizabeth Peyton’’, in Interview Magazine, New York, 26 November 2008.