Desert Plant
Details
Man Ray (1890-1976)
Man Ray
Desert Plant
signé et daté 'MAN RAY 1946' (en bas à droite); signé et inscrit ‘"DESERT PLANT" Man Ray 1245 Vine St Hollywood Calif’ (sur le châssis)
huile sur toile
61 x 50.8 cm.
Peint en 1946
signed and dated ‘MAN RAY 1946’ (lower right); signed and inscribed ‘"DESERT PLANT" Man Ray 1245 Vine St Hollywood Calif’ (on the stretcher)
oil on canvas
24 x 20 in.
Painted in 1946
Man Ray
Desert Plant
signé et daté 'MAN RAY 1946' (en bas à droite); signé et inscrit ‘"DESERT PLANT" Man Ray 1245 Vine St Hollywood Calif’ (sur le châssis)
huile sur toile
61 x 50.8 cm.
Peint en 1946
signed and dated ‘MAN RAY 1946’ (lower right); signed and inscribed ‘"DESERT PLANT" Man Ray 1245 Vine St Hollywood Calif’ (on the stretcher)
oil on canvas
24 x 20 in.
Painted in 1946
Provenance
Juliet Man Ray (don de l'artiste).
Docteur Chast, Paris (don de celle-ci en 1974).
Collection Marion Meyer, Paris (acquis auprès de celle-ci vers 1993).
Docteur Chast, Paris (don de celle-ci en 1974).
Collection Marion Meyer, Paris (acquis auprès de celle-ci vers 1993).
Literature
Enigma & Desire, Man Ray paintings, cat. exp., Di Donna, New York, 2019, p. 23, fig. 31 (illustré).
Exhibited
Beverly Hills, Copley Gallery, Exposition Man Ray, décembre 1948-janvier 1949.
Paris, Galerie Thorigny, Man Ray, mars-avril 1991, no. 94 (illustré).
Turin, Galleria Civica d’Arte Moderna e Contemporanea, Man Ray la costruzione dei sensi, octobre 1995-janvier 1996, p. 219 (illustré).
León, Instituto Leonés de Cultura, Sala Provincia, Man Ray, octobre-novembre 1996, p. 82 (illustré en couleurs, p. 26).
Santa Monica, Track 16 Gallery et Robert Berman Gallery, Man Ray, Paris-LA, septembre 1996-janvier 1997, p. 104 (illustré en couleurs, p. 105).
New York, André Emmerich Gallery, Man Ray, An American Surrealist Vision, novembre-décembre 1997, no. 11.
Fukui, Fine Arts Museum; Okazaki, Mindscape Museum; Saitama, The Museum of Modern Art; Yamanashi, Prefectural Museum of Art et Tokushima, Modern Art Museum, Man Ray, I am an enigma, juin 2004-mars 2005, p. 253, no. 216 (illustré en couleurs, p. 147).
Malaga, Fundación Picasso-Museo Casa Natal, Man Ray, Yo soy un enigma, mai-juillet 2006, p. 90 et 248 (illustré en couleurs, p. 91).
Pontevedra, Centro Social Caixanova, Man Ray, septembre-octobre 2009, p. 13 (illustré en couleurs).
Bogota, Museo de Arte Banco de la República, Man Ray, Colección Marion Meyer, octobre 2010-février 2011, p. 94 (illustré en couleurs).
Andros, Fondation Goulandris, Approaching Surrealism, juillet-septembre 2012, p. 34 (illustré en couleurs, p. 35).
Vienne, Bank Austria Kunstforum, Man Ray, février-juin 2018, p. 233 (illustré en couleurs, p. 134).
Albi, Musée Toulouse-Lautrec, Man Ray, Vues de l'esprit, octobre 2018-janvier 2019, p. 42.
Gênes, Palazzo Ducale, Man Ray, Opere 1912-1975, mars-juillet 2023, p. 158 (illustré en couleurs, p. 159).
Paris, Galerie Thorigny, Man Ray, mars-avril 1991, no. 94 (illustré).
Turin, Galleria Civica d’Arte Moderna e Contemporanea, Man Ray la costruzione dei sensi, octobre 1995-janvier 1996, p. 219 (illustré).
León, Instituto Leonés de Cultura, Sala Provincia, Man Ray, octobre-novembre 1996, p. 82 (illustré en couleurs, p. 26).
Santa Monica, Track 16 Gallery et Robert Berman Gallery, Man Ray, Paris-LA, septembre 1996-janvier 1997, p. 104 (illustré en couleurs, p. 105).
New York, André Emmerich Gallery, Man Ray, An American Surrealist Vision, novembre-décembre 1997, no. 11.
Fukui, Fine Arts Museum; Okazaki, Mindscape Museum; Saitama, The Museum of Modern Art; Yamanashi, Prefectural Museum of Art et Tokushima, Modern Art Museum, Man Ray, I am an enigma, juin 2004-mars 2005, p. 253, no. 216 (illustré en couleurs, p. 147).
Malaga, Fundación Picasso-Museo Casa Natal, Man Ray, Yo soy un enigma, mai-juillet 2006, p. 90 et 248 (illustré en couleurs, p. 91).
Pontevedra, Centro Social Caixanova, Man Ray, septembre-octobre 2009, p. 13 (illustré en couleurs).
Bogota, Museo de Arte Banco de la República, Man Ray, Colección Marion Meyer, octobre 2010-février 2011, p. 94 (illustré en couleurs).
Andros, Fondation Goulandris, Approaching Surrealism, juillet-septembre 2012, p. 34 (illustré en couleurs, p. 35).
Vienne, Bank Austria Kunstforum, Man Ray, février-juin 2018, p. 233 (illustré en couleurs, p. 134).
Albi, Musée Toulouse-Lautrec, Man Ray, Vues de l'esprit, octobre 2018-janvier 2019, p. 42.
Gênes, Palazzo Ducale, Man Ray, Opere 1912-1975, mars-juillet 2023, p. 158 (illustré en couleurs, p. 159).
Further Details
Andrew Strauss et Timothy Baum du Man Ray Expertise Committee ont confirmé l’authenticité de cette œuvre sous la référence 00335-P-2024 et que cette œuvre sera incluse dans le Catalogue des Peintures de Man Ray, actuellement en cours de préparation.
Andrew Strauss and Timothy Baum of the Man Ray Expertise Committee have confirmed the authenticity of this work under reference 00335-P-2024 and that this work will be included in the Catalogue of Paintings of Man Ray, currently in preparation.
« Man Ray, c’est un homme d’une fantaisie souterraine mais très grande » (Philippe Soupault)
En 1940, après un court séjour à New York, Man Ray déménage à Los Angeles où il reste 10 ans. Au cours de ces années, il se consacre principalement à la peinture et développe des sujets entièrement nouveaux :« En parlant de cactus, Man Ray me dit : ‘ces plantes merveilleuses peuvent vivre dans le désert sans eau, ce sont les seules choses de la nature qui m’intéressent encore car il y a mille variétés de cactus, de la taille d’une cacahuète à dix pieds de haut !’. » (A. Schwarz, Man Ray the Rigour of Imagination, Londres, 1977, p. 122). Sans doute l’artiste voyait dans ces plantes à double tranchant un miroir à sa propre complexité. Le sujet, nouveau et singulier, ouvre une nouvelle porte pour sa création artistique, toujours plus surréaliste et onirique. « La belle peinture ne m’intéresse pas du tout. On ne peut pas faire mieux que les Anciens. La seule chose qu’on peut faire c’est quelque chose de différent, c’est ça qui donne notre valeur. Les surréalistes essayent de faire quelque chose de différent. »
“Man Ray is a man of an underground but very big fantasy” (Philippe Soupault)In 1940, after a short stay in New York, Man Ray moved to Los Angeles where he stayed for 10 years. During these years, he painted a lot and developed entirely new subjects: “Speaking of cactus plants, Man Ray told me: ‘These wonderful plants can live in the desert without water, they are the only things of nature that interest me because there are a thousand sorts of cactus plants, from the size of a peanut to ten feet high!’ "(A. Schwarz, Man Ray the Rigour of Imagination, London, 1977, p. 122). Perhaps he saw in these double-edged plants a mirror to his own complexity. The subject, new and curious, opens a new door for his artistic creation, increasingly surreal and dreamlike. “Beautiful painting doesn’t interest me at all. We can’t do better than the Old masters. The only thing we can do is something different, that’s what gives us value. Surrealists are trying to do something different. »
Andrew Strauss and Timothy Baum of the Man Ray Expertise Committee have confirmed the authenticity of this work under reference 00335-P-2024 and that this work will be included in the Catalogue of Paintings of Man Ray, currently in preparation.
« Man Ray, c’est un homme d’une fantaisie souterraine mais très grande » (Philippe Soupault)
En 1940, après un court séjour à New York, Man Ray déménage à Los Angeles où il reste 10 ans. Au cours de ces années, il se consacre principalement à la peinture et développe des sujets entièrement nouveaux :« En parlant de cactus, Man Ray me dit : ‘ces plantes merveilleuses peuvent vivre dans le désert sans eau, ce sont les seules choses de la nature qui m’intéressent encore car il y a mille variétés de cactus, de la taille d’une cacahuète à dix pieds de haut !’. » (A. Schwarz, Man Ray the Rigour of Imagination, Londres, 1977, p. 122). Sans doute l’artiste voyait dans ces plantes à double tranchant un miroir à sa propre complexité. Le sujet, nouveau et singulier, ouvre une nouvelle porte pour sa création artistique, toujours plus surréaliste et onirique. « La belle peinture ne m’intéresse pas du tout. On ne peut pas faire mieux que les Anciens. La seule chose qu’on peut faire c’est quelque chose de différent, c’est ça qui donne notre valeur. Les surréalistes essayent de faire quelque chose de différent. »
“Man Ray is a man of an underground but very big fantasy” (Philippe Soupault)In 1940, after a short stay in New York, Man Ray moved to Los Angeles where he stayed for 10 years. During these years, he painted a lot and developed entirely new subjects: “Speaking of cactus plants, Man Ray told me: ‘These wonderful plants can live in the desert without water, they are the only things of nature that interest me because there are a thousand sorts of cactus plants, from the size of a peanut to ten feet high!’ "(A. Schwarz, Man Ray the Rigour of Imagination, London, 1977, p. 122). Perhaps he saw in these double-edged plants a mirror to his own complexity. The subject, new and curious, opens a new door for his artistic creation, increasingly surreal and dreamlike. “Beautiful painting doesn’t interest me at all. We can’t do better than the Old masters. The only thing we can do is something different, that’s what gives us value. Surrealists are trying to do something different. »
Brought to you by
Elodie Morel-Bazin
Head of Department, Europe