Lot Essay
Cf. : Marc Vellay et Kenneth Frampton, Pierre Chareau, id., p. 42, pour une vue in situ dans le 'Boudoir' au Salon d'Automne, en 1923 ;
Brian Brace Taylor, Pierre Chareau : designer and architect, id., p. 26 pour la photographie sus-citée ;
Pierre Chareau : architecte, un art intérieur, id., p. 162 pour la photographie sus-citée
Les recherches de Pierre Chareau en matière de luminaire et sa collaboration avec Pierre Dalbet débutent par cette forme simple du quart de cercle. Si Dalbet forge les supports et les montures, il taille et ajuste également les albâtres. Cette figure géométrique sera utilisée soit seule, masquant une ampoule, soit en paire. Elle donnera lieu à des appliques, des lampes de table et un modèle de lustre, présenté ici.
Le choix de l'albâtre pour les luminaires restera une constante dans l'oeuvre de Chareau, permettant une diffusion douce de la lumière. Elle absorbe et divise les rayons lumineux, pour en diffuser intégralement l'incandescence, ce qui permet à Chareau de préciser sa conception de l'éclairage en ces termes : 'Mon but est de supprimer le décor. Je cherche uniquement un effet d'éclairage artistique, la combinaison qui produira cet effet ne pourra être qu'harmonieuse'. Par ce jeu d'écrans, la lumière est renvoyée dans toutes les directions, forçant ainsi 'les ombres à se multiplier et à projeter sur les parois unies un décor toujours en mouvement.'
Ce modèle sera présenté au Salon d'Automne, 1923, dans le 'Boudoir' aménagé par Pierre Chareau.
Brian Brace Taylor, Pierre Chareau : designer and architect, id., p. 26 pour la photographie sus-citée ;
Pierre Chareau : architecte, un art intérieur, id., p. 162 pour la photographie sus-citée
Les recherches de Pierre Chareau en matière de luminaire et sa collaboration avec Pierre Dalbet débutent par cette forme simple du quart de cercle. Si Dalbet forge les supports et les montures, il taille et ajuste également les albâtres. Cette figure géométrique sera utilisée soit seule, masquant une ampoule, soit en paire. Elle donnera lieu à des appliques, des lampes de table et un modèle de lustre, présenté ici.
Le choix de l'albâtre pour les luminaires restera une constante dans l'oeuvre de Chareau, permettant une diffusion douce de la lumière. Elle absorbe et divise les rayons lumineux, pour en diffuser intégralement l'incandescence, ce qui permet à Chareau de préciser sa conception de l'éclairage en ces termes : 'Mon but est de supprimer le décor. Je cherche uniquement un effet d'éclairage artistique, la combinaison qui produira cet effet ne pourra être qu'harmonieuse'. Par ce jeu d'écrans, la lumière est renvoyée dans toutes les directions, forçant ainsi 'les ombres à se multiplier et à projeter sur les parois unies un décor toujours en mouvement.'
Ce modèle sera présenté au Salon d'Automne, 1923, dans le 'Boudoir' aménagé par Pierre Chareau.