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Fouquet:
Le peintre est très probablement Louis-Socrate Fouquet et non Louis-Vincent. Le premier est en effet répertorié comme peintre en miniature sur porcelaine et sur émail. En 1815, il est appelé à Berlin comme peintre de la manufacture royale de porcelaine; il produit de nombreuses peintures pour le roi de Prusse. Copiste sur porcelaine de peintures des collections de Munich pour la manufacture de Nymphenbourg, il travaille aussi notamment pour le duc de Saxe Gotha. Il retourne finalement à Paris où il donne des cours de peinture sur porcelaine. Pour plus d’informations, voir par Bellier de la Chavignerie et Louis Auvray, Dictionnaire des artistes de l’Ecole française, Paris, 1882, Vol.1, p.574.
Stanislas-Jean de Boufflers:
Chevalier de l’ordre de St-Jean de Jérusalem de Rhodes et de Malte, puis Marquis de Boufflers, il est né à Lunéville en 1738. Filleul et protégé du roi Stanislas de Pologne, dont la mère était la maîtresse attitrée. C'est un poète libertin et noble désargenté à la Cour, où il obtient en 1785 la charge de gouverneur du Sénégal. On lui prête, sans preuve, une liaison “à la mode du pays” avec la signare goréenne Anne Pépin et de nombreux enfants naturels avec d’autres femmes de l’île de Gorée, où il préfèra résider plutôt qu’au “triste et ennuyeux Sénégal” (Saint-Louis). Pendant son séjour, il a écrit une très précieuse et abondante correspondance à sa future épouse, la comtesse Eléonore de Sabran. De retour en France, il est élu à l’Académie Française en 1788 puis député des Etats-Généraux en 1789. Représentant de la noblesse, il émigre après la chute de la royauté puis rentre définitivement en France en 1803. Il y devient à la Restauration conservateur adjoint à la Bibliothèque Mazarine et meurt à Paris en 1815.
Le peintre est très probablement Louis-Socrate Fouquet et non Louis-Vincent. Le premier est en effet répertorié comme peintre en miniature sur porcelaine et sur émail. En 1815, il est appelé à Berlin comme peintre de la manufacture royale de porcelaine; il produit de nombreuses peintures pour le roi de Prusse. Copiste sur porcelaine de peintures des collections de Munich pour la manufacture de Nymphenbourg, il travaille aussi notamment pour le duc de Saxe Gotha. Il retourne finalement à Paris où il donne des cours de peinture sur porcelaine. Pour plus d’informations, voir par Bellier de la Chavignerie et Louis Auvray, Dictionnaire des artistes de l’Ecole française, Paris, 1882, Vol.1, p.574.
Stanislas-Jean de Boufflers:
Chevalier de l’ordre de St-Jean de Jérusalem de Rhodes et de Malte, puis Marquis de Boufflers, il est né à Lunéville en 1738. Filleul et protégé du roi Stanislas de Pologne, dont la mère était la maîtresse attitrée. C'est un poète libertin et noble désargenté à la Cour, où il obtient en 1785 la charge de gouverneur du Sénégal. On lui prête, sans preuve, une liaison “à la mode du pays” avec la signare goréenne Anne Pépin et de nombreux enfants naturels avec d’autres femmes de l’île de Gorée, où il préfèra résider plutôt qu’au “triste et ennuyeux Sénégal” (Saint-Louis). Pendant son séjour, il a écrit une très précieuse et abondante correspondance à sa future épouse, la comtesse Eléonore de Sabran. De retour en France, il est élu à l’Académie Française en 1788 puis député des Etats-Généraux en 1789. Représentant de la noblesse, il émigre après la chute de la royauté puis rentre définitivement en France en 1803. Il y devient à la Restauration conservateur adjoint à la Bibliothèque Mazarine et meurt à Paris en 1815.